A une semaine du scrutin, les langues se délient. Les candidats promettent de ne pas se laisser faire pour surveiller les résultats des urnes. Ali Benflis, dans une déclaration publique se veut intransigeant sur les scores qui seront communiqués au lendemain du scrutin. Louisa Hanoune et Fawzi Rebaine ne veulent pas d'une élection où la fraude est généralisée. A une semaine du scrutin, les langues se délient. Les candidats promettent de ne pas se laisser faire pour surveiller les résultats des urnes. Ali Benflis, dans une déclaration publique se veut intransigeant sur les scores qui seront communiqués au lendemain du scrutin. Louisa Hanoune et Fawzi Rebaine ne veulent pas d'une élection où la fraude est généralisée. Ainsi, le ton pour dénoncer d'éventuelles fraudes du scrutin du 17 avril est devenue hystérique chez la plupart des candidats. Moussa Touati qui annonce qu'il va se retirer de la course, s'il suspecte qu'il y a «manigance» autour des bulletins de vote et les scores gonflés. Durant la campagne, les candidats paraissaient confiants sur leurs chances et chacun annonçait durant les meetings avoir plus de points que les autres. Sans sondages et sans mesurer leur impact auprès des populations, les candidats ont joué au quitte ou double. Mais c'est le duel entre Benflis et Bouteflika qui occupe les esprits des initiés ou des réseaux de militants et sympathisants des deux côtés. La guerre des mots prend donc une tournure avec des menaces de descendre dans la rue au lendemain du vote, si les résultats seraient biaisés ou détournés pour un seul candidat. Le candidat Benflis plus que menaçant saisit les occasions pour multiplier les mises en garde contre la tentation de « bourrage des urnes ». Même si la commission nationale de surveillance des élections est la seule garante de sa mission de garantie de transparence et de crédibilité du processus électoral jusqu'à son aboutissement, les candidats ne sont vraisemblablement pas convaincus de l'efficacité de cette commission. Ils ne le disent pas haut et fort mais leurs déclarations ont quelque chose de suspect. Pourtant, leurs membres composent le staff de la commission et ne peuvent dans ce cas s'ériger en juges et parties dans un processus que les pouvoirs publics veulent inscrire dans la neutralité. Or, au train où évolue parfois dangereusement la situation politique, il y a de quoi se poser des interrogations sur les informations obtenues par certains candidats sur la «fraude généralisée» qui va avoir lieu. Qui tire les ficelles pour décrédibiliser une telle élection qui va se dérouler dans un contexte particulier ? Pourquoi se présenter alors à une élection où on n'a aucune chance ? Cela résume assez bien le paradoxe des prétendants à un vote où ni leur image de marque, ni la force de leurs réseaux et leurs programmes n'ont été ancrés durant leur parcours. L'autre paramètre qui peut rendre une élection crédible est celle de l'envoi de différentes missions d'observation d'un scrutin placé sous haute surveillance. A l'échelle internationale, ce sont ces staffs composés de personnalités politiques des plus chevronnées et de parcours bien avérés qui noteront dans leurs comptes rendus et leurs recommandations les bons ou mauvais points. Les candidats devront au final attendre ces conclusions pour des commentaires sur l'après-17 avril. Ainsi, le ton pour dénoncer d'éventuelles fraudes du scrutin du 17 avril est devenue hystérique chez la plupart des candidats. Moussa Touati qui annonce qu'il va se retirer de la course, s'il suspecte qu'il y a «manigance» autour des bulletins de vote et les scores gonflés. Durant la campagne, les candidats paraissaient confiants sur leurs chances et chacun annonçait durant les meetings avoir plus de points que les autres. Sans sondages et sans mesurer leur impact auprès des populations, les candidats ont joué au quitte ou double. Mais c'est le duel entre Benflis et Bouteflika qui occupe les esprits des initiés ou des réseaux de militants et sympathisants des deux côtés. La guerre des mots prend donc une tournure avec des menaces de descendre dans la rue au lendemain du vote, si les résultats seraient biaisés ou détournés pour un seul candidat. Le candidat Benflis plus que menaçant saisit les occasions pour multiplier les mises en garde contre la tentation de « bourrage des urnes ». Même si la commission nationale de surveillance des élections est la seule garante de sa mission de garantie de transparence et de crédibilité du processus électoral jusqu'à son aboutissement, les candidats ne sont vraisemblablement pas convaincus de l'efficacité de cette commission. Ils ne le disent pas haut et fort mais leurs déclarations ont quelque chose de suspect. Pourtant, leurs membres composent le staff de la commission et ne peuvent dans ce cas s'ériger en juges et parties dans un processus que les pouvoirs publics veulent inscrire dans la neutralité. Or, au train où évolue parfois dangereusement la situation politique, il y a de quoi se poser des interrogations sur les informations obtenues par certains candidats sur la «fraude généralisée» qui va avoir lieu. Qui tire les ficelles pour décrédibiliser une telle élection qui va se dérouler dans un contexte particulier ? Pourquoi se présenter alors à une élection où on n'a aucune chance ? Cela résume assez bien le paradoxe des prétendants à un vote où ni leur image de marque, ni la force de leurs réseaux et leurs programmes n'ont été ancrés durant leur parcours. L'autre paramètre qui peut rendre une élection crédible est celle de l'envoi de différentes missions d'observation d'un scrutin placé sous haute surveillance. A l'échelle internationale, ce sont ces staffs composés de personnalités politiques des plus chevronnées et de parcours bien avérés qui noteront dans leurs comptes rendus et leurs recommandations les bons ou mauvais points. Les candidats devront au final attendre ces conclusions pour des commentaires sur l'après-17 avril.