La Constituante tunisienne a commencé à débattre, lundi après-midi, du projet de loi électorale devant permettre la tenue d'élections dans l'année, comme le prévoit la constitution votée en janvier. Cette loi doit déterminer le mode de scrutin des législatives et présidentielles à venir, les conditions d'éligibilité, le seuil électoral ou encore le financement de la campagne. Mais selon plusieurs observateurs, le calendrier va être très compliqué à tenir... La Constituante tunisienne a commencé à débattre, lundi après-midi, du projet de loi électorale devant permettre la tenue d'élections dans l'année, comme le prévoit la constitution votée en janvier. Cette loi doit déterminer le mode de scrutin des législatives et présidentielles à venir, les conditions d'éligibilité, le seuil électoral ou encore le financement de la campagne. Mais selon plusieurs observateurs, le calendrier va être très compliqué à tenir... Si les choses se déroulent comme convenues, la loi devrait être votée à la fin du mois. Mais rien n'est moins sûr : près de 500 amendements de modifications ont été déposés, annonçant des débats houleux qui pourraient ralentir l'adoption de la loi. Sans compter qu'au niveau logistique, la Tunisie n'est pas au point pour organiser ces élections. Le président de l'Instance électorale, Chafik Sarasar, s'est inquiété au micro de la radio Shems FM du manque de locaux mis à disposition.Une crainte partagée par Mongi Rahoui, député du Mouvement des Patriotes démocrates : "Il reste trop peu de temps pour organiser des élections avant la fin de l'année 2014. On doit discuter de chaque article avant de voter, et compte tenu des circonstances, il se pourrait que ça dure jusqu'au mois de mai. Il faut compter plusieurs mois ensuite pour préparer les présidentielles et les législatives, et ça me parait difficilement faisable avant décembre". Si les choses se déroulent comme convenues, la loi devrait être votée à la fin du mois. Mais rien n'est moins sûr : près de 500 amendements de modifications ont été déposés, annonçant des débats houleux qui pourraient ralentir l'adoption de la loi. Sans compter qu'au niveau logistique, la Tunisie n'est pas au point pour organiser ces élections. Le président de l'Instance électorale, Chafik Sarasar, s'est inquiété au micro de la radio Shems FM du manque de locaux mis à disposition.Une crainte partagée par Mongi Rahoui, député du Mouvement des Patriotes démocrates : "Il reste trop peu de temps pour organiser des élections avant la fin de l'année 2014. On doit discuter de chaque article avant de voter, et compte tenu des circonstances, il se pourrait que ça dure jusqu'au mois de mai. Il faut compter plusieurs mois ensuite pour préparer les présidentielles et les législatives, et ça me parait difficilement faisable avant décembre".