Un attentat à une station d'autobus bondée de la banlieue d'Abuja a fait lundi 71 morts et 124 blessés à l'heure de pointe matinale, a déclaré la police nigériane. La gare routière de Nyanya se situe à 5 km au sud de la capitale fédérale. Un attentat à une station d'autobus bondée de la banlieue d'Abuja a fait lundi 71 morts et 124 blessés à l'heure de pointe matinale, a déclaré la police nigériane. La gare routière de Nyanya se situe à 5 km au sud de la capitale fédérale. Cet attentat est le plus sanglant commis sur le territoire de la capitale fédérale, une zone qui comprend Abuja et ses environs. Dans un premier temps, des responsables nigérians ont affirmé que deux explosions distinctes s'étaient produites dans la gare routière avant de déclarer par la suite qu'il n'y avait sans doute eu qu'une seule bombe. L'explosion "provenait d'un véhicule" garé dans l'enceinte de la gare routière, selon Charles Otegbade, chef des secours à l'Agence nationale de gestion des urgences (Nema). Dans la gare routière de Nyanya. La déflagration a laissé un trou de plus d'un mètre de profondeur et projeté des affaires personnelles et des lambeaux de chair sur toute la gare routière. Le président nigérian Goodluck Jonathan, qui s'est rendu sur les lieux, a promis de mettre fin à l'insurrection violente menée par le groupe islamiste armé Boko Haram, dont les attaques ont fait plusieurs milliers de morts dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2009. Le groupe islamiste a mené plusieurs attaques dans la capitale fédérale et ses alentours, par le passé, dont un attentat suicide à la voiture piégée contre le siège des Nations unies, qui avait fait 26 morts en 2011. Les violences attribuées à Boko Haram ont déjà fait plus de 1.500 morts depuis le début de l'année, selon Amnesty international, et plusieurs milliers de victimes depuis 2009. Mais la plupart des attaques récentes sont concentrées dans le nord-est du Nigeria, son fief historique, où l'armée poursuit depuis près d'un an une vaste offensive contre les islamistes. Cette nouvelle attaque près d'Abuja jette un nouveau doute sur les affirmations de l'armée selon lesquelles Boko Haram est affaibli et n'est plus capable de frapper des cibles importantes. Cet attentat est le plus sanglant commis sur le territoire de la capitale fédérale, une zone qui comprend Abuja et ses environs. Dans un premier temps, des responsables nigérians ont affirmé que deux explosions distinctes s'étaient produites dans la gare routière avant de déclarer par la suite qu'il n'y avait sans doute eu qu'une seule bombe. L'explosion "provenait d'un véhicule" garé dans l'enceinte de la gare routière, selon Charles Otegbade, chef des secours à l'Agence nationale de gestion des urgences (Nema). Dans la gare routière de Nyanya. La déflagration a laissé un trou de plus d'un mètre de profondeur et projeté des affaires personnelles et des lambeaux de chair sur toute la gare routière. Le président nigérian Goodluck Jonathan, qui s'est rendu sur les lieux, a promis de mettre fin à l'insurrection violente menée par le groupe islamiste armé Boko Haram, dont les attaques ont fait plusieurs milliers de morts dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2009. Le groupe islamiste a mené plusieurs attaques dans la capitale fédérale et ses alentours, par le passé, dont un attentat suicide à la voiture piégée contre le siège des Nations unies, qui avait fait 26 morts en 2011. Les violences attribuées à Boko Haram ont déjà fait plus de 1.500 morts depuis le début de l'année, selon Amnesty international, et plusieurs milliers de victimes depuis 2009. Mais la plupart des attaques récentes sont concentrées dans le nord-est du Nigeria, son fief historique, où l'armée poursuit depuis près d'un an une vaste offensive contre les islamistes. Cette nouvelle attaque près d'Abuja jette un nouveau doute sur les affirmations de l'armée selon lesquelles Boko Haram est affaibli et n'est plus capable de frapper des cibles importantes.