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Ce que prévoit la loi
Cérémonie de prestation de serment du président de la République
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 04 - 2014

Un moment fort pour Abdelaziz Bouteflika et pour le peuple algérien : la cérémonie d'investiture et de prestation de serment du président de la République. Une charge qui charrie toute une symbolique avec la présence de toutes les hautes instances de la République et sous le regard de la population algérienne. Fait inédit : la cérémonie sera caractérisée par la «santé» du chef de l'Etat qui n'est pas au mieux de sa forme depuis de longs mois.
Un moment fort pour Abdelaziz Bouteflika et pour le peuple algérien : la cérémonie d'investiture et de prestation de serment du président de la République. Une charge qui charrie toute une symbolique avec la présence de toutes les hautes instances de la République et sous le regard de la population algérienne. Fait inédit : la cérémonie sera caractérisée par la «santé» du chef de l'Etat qui n'est pas au mieux de sa forme depuis de longs mois.
Au plus tard, tout au début de la semaine prochaine, si ce n‘est avant, le président de la République, élu au dernier scrutin présidentiel du 17 avril dernier, va étrenner son quatrième mandat. Il devra pour cela passer obligatoirement par la cérémonie de prestation de serment tel que l‘exige l‘art. 75 de la Constitution algérienne. Le texte énonce ainsi cette disposition constitutionnelle :
Art. 75 – « Le Président de la République prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la Nation, dans la semaine qui suit son élection. Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment ». Il n‘y a pas de doute que le chef de l‘Etat tiendra à remplir cette disposition de la Constitution dans toute sa lettre et son esprit. Le président de la République, sans qu‘aucun texte ne l‘oblige a bien «déposé» son dossier de candidat à la candidature à l‘élection présidentielle du 17 avril dernier au Conseil constitutionnel.
Il a bien prononcé quelques bribes de paroles exprimant son intention de faire acte de candidature à la magistrature suprême du pays. Le 17 avril, le jour du vote, alors que d‘aucuns des Algériens, doutaient de sa capacité de se rendre au bureau de vote, situé sur les hauteurs d‘Alger, il a surpris tout son monde en remplissant lui-même son devoir civique en mettant son bulletin de vote dans l‘urne, alors qu‘il avait la possibilité de voter par procuration comme le permet la loi électorale à tout Algérien en âge de voter.
Le chef de l‘Etat, dans un fauteuil roulant, a salué, esquissé des sourires face aux caméras des TV et photographes, à l‘assistance présente au bureau de vote. Un acte des plus symboliques et qui ne demandait aucun effort «surhumain», mais le jour de la prestation de serment sera autrement plus «difficile» pour lui de remplir dans les détails le cérémonial, tout le cérémonial qui comporte la «déclamation» à haute et intelligible voix, tel que le veut la symbolique, le texte de prestation de serment qui dure à peu près trois minutes de temps.
Et c‘est à ce moment qu‘est attendu Abdelaziz Bouteflika et par ses partisans, par l‘opinion publique algérienne, que par ses détracteurs et opposants. Il est sans doute superflu de dire qu‘Abdelaziz Bouteflika se rendra en fauteuil roulant à la cérémonie d‘investiture. Pour autant pourra-t-il prononcer le texte, tout le texte qui lui permettre d‘entamer son quatrième mandat. Revient à l‘esprit de tout un chacun, que le chef de l‘Etat avait eu du mal à déclarer lui-même sa candidature, lors du dépôt de son dossier au Conseil constitutionnel.
La phrase qu‘il avait prononcée, pour l‘occasion, avait été pour le moins inaudible. Qu‘en sera-t-il quand il devra répéter après le président de la Cour suprême tout le texte de la prestation de serment comme le contraint la Constitution. Et que prévoit la loi fondamentale du pays au cas où le Président élu serait dans l‘incapacité de prononcer le texte ? Rien ! Les rédacteurs de la Constitution ne pouvaient envisager dans leur esprit un «cas» qui poserait un «problème» aussi délicat. Que faire ? Le magistrat qui sera en face du Président élu y réfléchira à sept fois avant de clore la cérémonie.
Au plus tard, tout au début de la semaine prochaine, si ce n‘est avant, le président de la République, élu au dernier scrutin présidentiel du 17 avril dernier, va étrenner son quatrième mandat. Il devra pour cela passer obligatoirement par la cérémonie de prestation de serment tel que l‘exige l‘art. 75 de la Constitution algérienne. Le texte énonce ainsi cette disposition constitutionnelle :
Art. 75 – « Le Président de la République prête serment devant le peuple et en présence de toutes les hautes instances de la Nation, dans la semaine qui suit son élection. Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment ». Il n‘y a pas de doute que le chef de l‘Etat tiendra à remplir cette disposition de la Constitution dans toute sa lettre et son esprit. Le président de la République, sans qu‘aucun texte ne l‘oblige a bien «déposé» son dossier de candidat à la candidature à l‘élection présidentielle du 17 avril dernier au Conseil constitutionnel.
Il a bien prononcé quelques bribes de paroles exprimant son intention de faire acte de candidature à la magistrature suprême du pays. Le 17 avril, le jour du vote, alors que d‘aucuns des Algériens, doutaient de sa capacité de se rendre au bureau de vote, situé sur les hauteurs d‘Alger, il a surpris tout son monde en remplissant lui-même son devoir civique en mettant son bulletin de vote dans l‘urne, alors qu‘il avait la possibilité de voter par procuration comme le permet la loi électorale à tout Algérien en âge de voter.
Le chef de l‘Etat, dans un fauteuil roulant, a salué, esquissé des sourires face aux caméras des TV et photographes, à l‘assistance présente au bureau de vote. Un acte des plus symboliques et qui ne demandait aucun effort «surhumain», mais le jour de la prestation de serment sera autrement plus «difficile» pour lui de remplir dans les détails le cérémonial, tout le cérémonial qui comporte la «déclamation» à haute et intelligible voix, tel que le veut la symbolique, le texte de prestation de serment qui dure à peu près trois minutes de temps.
Et c‘est à ce moment qu‘est attendu Abdelaziz Bouteflika et par ses partisans, par l‘opinion publique algérienne, que par ses détracteurs et opposants. Il est sans doute superflu de dire qu‘Abdelaziz Bouteflika se rendra en fauteuil roulant à la cérémonie d‘investiture. Pour autant pourra-t-il prononcer le texte, tout le texte qui lui permettre d‘entamer son quatrième mandat. Revient à l‘esprit de tout un chacun, que le chef de l‘Etat avait eu du mal à déclarer lui-même sa candidature, lors du dépôt de son dossier au Conseil constitutionnel.
La phrase qu‘il avait prononcée, pour l‘occasion, avait été pour le moins inaudible. Qu‘en sera-t-il quand il devra répéter après le président de la Cour suprême tout le texte de la prestation de serment comme le contraint la Constitution. Et que prévoit la loi fondamentale du pays au cas où le Président élu serait dans l‘incapacité de prononcer le texte ? Rien ! Les rédacteurs de la Constitution ne pouvaient envisager dans leur esprit un «cas» qui poserait un «problème» aussi délicat. Que faire ? Le magistrat qui sera en face du Président élu y réfléchira à sept fois avant de clore la cérémonie.


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