Une belle randonnée aux consonances méditerranéennes a marqué, dimanche à Alger, le 3e soir du 15e Festival culturel européen, animé par la chanteuse portugaise de Fado Carolina, dans un bel élan vocal qui a porté le chant mélancolique et la complainte populaire. Une belle randonnée aux consonances méditerranéennes a marqué, dimanche à Alger, le 3e soir du 15e Festival culturel européen, animé par la chanteuse portugaise de Fado Carolina, dans un bel élan vocal qui a porté le chant mélancolique et la complainte populaire. Heureuse d'être à Alger et de chanter devant le nombreux public de la salle Ibn Khaldoun, Carolina a présenté une quinzaine de pièces, rappelant le meilleur de l'ancien auquel elle a ajouté une pointe de modernité, dans une nouvelle conception du Fado qui fait son originalité. Chantant entre autres sujets, l'amour impossible, la terre, le chagrin, Lisbonne (Capitale du Portugal), la séparation et la nostalgie, la cantatrice a évoqué dans un style élevé et une forme savante le quotidien des gens et leurs préoccupations. Dans un genre populaire bien élaboré, l'orchestration acoustique, était assurée par Ricardo Cruz à la basse, Luis Pontes à la viola (Guitare d'accompagnement), Luis Guerreiro à la guitare portugaise (sorte de mandoline avec une caisse plus volumineuse) et Pedro Calado à la Caïxa populaire (tambour semi- profond en bois, couvert de peau de bêtes bien étirées). Faisant montre de professionnalisme et de maîtrise, les instrumentistes ont brillé de technique et de dextérité, dans des arrangements servis par des accords dissonants permettant une exploitation optimale des intervalles et des espaces d'harmonisation. Les rythmes, conçus dans les mesures à deux, trois ou quatre temps, n'ont pas manqué de variations dans les mouvements, alternant douceur et esprit festif, dans un jeu nuancé, entre lenteur et rapidité. Les différentes pièces proposées au programme ont mis en valeur un brassage intéressant de sonorités, laissant s'échapper des parfums rappelant par moment la Grèce, l'Espagne ou encore l'Italie, dans un récital plein durant lequel, la Méditerranée s'est invitée. Durant 75 mn, Carolina, souvent qualifiée de "seule voix qui manque au Fado" a été plusieurs fois applaudie, gratifiant l'assistance, dans le partage et la délectation, d'un florilège de chansons du terroir portugais, carrefour des cultures du monde. "J'ai été comblée par le public algérois, c'est magnifique, je suis très heureuse de chanter en Algérie !", a déclaré la cantatrice à l'issue de la représentation. Un riche programme musical est élaboré par les représentations des 17 pays européens participants à ce festival, ainsi que des projections de films et des pièces de théâtre. Le 15e festival culturel européen, se déroulant dans deux salles à Alger (auditorium de la Radio et salle Ibn-Khaldoun) ainsi que dans les villes d'Oran, Tlemcen, Annaba et Constantine, se poursuit jusqu'au 30 mai, avec au programme de la journée de lundi, la République Tchèque avec le groupe "Musique Dulcimer Slovacko". Heureuse d'être à Alger et de chanter devant le nombreux public de la salle Ibn Khaldoun, Carolina a présenté une quinzaine de pièces, rappelant le meilleur de l'ancien auquel elle a ajouté une pointe de modernité, dans une nouvelle conception du Fado qui fait son originalité. Chantant entre autres sujets, l'amour impossible, la terre, le chagrin, Lisbonne (Capitale du Portugal), la séparation et la nostalgie, la cantatrice a évoqué dans un style élevé et une forme savante le quotidien des gens et leurs préoccupations. Dans un genre populaire bien élaboré, l'orchestration acoustique, était assurée par Ricardo Cruz à la basse, Luis Pontes à la viola (Guitare d'accompagnement), Luis Guerreiro à la guitare portugaise (sorte de mandoline avec une caisse plus volumineuse) et Pedro Calado à la Caïxa populaire (tambour semi- profond en bois, couvert de peau de bêtes bien étirées). Faisant montre de professionnalisme et de maîtrise, les instrumentistes ont brillé de technique et de dextérité, dans des arrangements servis par des accords dissonants permettant une exploitation optimale des intervalles et des espaces d'harmonisation. Les rythmes, conçus dans les mesures à deux, trois ou quatre temps, n'ont pas manqué de variations dans les mouvements, alternant douceur et esprit festif, dans un jeu nuancé, entre lenteur et rapidité. Les différentes pièces proposées au programme ont mis en valeur un brassage intéressant de sonorités, laissant s'échapper des parfums rappelant par moment la Grèce, l'Espagne ou encore l'Italie, dans un récital plein durant lequel, la Méditerranée s'est invitée. Durant 75 mn, Carolina, souvent qualifiée de "seule voix qui manque au Fado" a été plusieurs fois applaudie, gratifiant l'assistance, dans le partage et la délectation, d'un florilège de chansons du terroir portugais, carrefour des cultures du monde. "J'ai été comblée par le public algérois, c'est magnifique, je suis très heureuse de chanter en Algérie !", a déclaré la cantatrice à l'issue de la représentation. Un riche programme musical est élaboré par les représentations des 17 pays européens participants à ce festival, ainsi que des projections de films et des pièces de théâtre. Le 15e festival culturel européen, se déroulant dans deux salles à Alger (auditorium de la Radio et salle Ibn-Khaldoun) ainsi que dans les villes d'Oran, Tlemcen, Annaba et Constantine, se poursuit jusqu'au 30 mai, avec au programme de la journée de lundi, la République Tchèque avec le groupe "Musique Dulcimer Slovacko".