Décidément, il n'y a pas que les partis de l'opposition qui rejettent la copie portant révision de la Constitution, rendue publique par le pouvoir, puisque cette dernière fait grincer des dents même au sein des partis politiques de la majorité. Décidément, il n'y a pas que les partis de l'opposition qui rejettent la copie portant révision de la Constitution, rendue publique par le pouvoir, puisque cette dernière fait grincer des dents même au sein des partis politiques de la majorité. C'est en effet le cas au RND où de nombreux cadres de cette formation politique n'ont pas hésité à faire une lecture très critique de la mouture rendue publique recemment. Les députés du RND ont fait preuve d'une liberté de ton qui leur est peu coutumière pour mettre en exergue les « insuffisances et surtout les incohérences de la copie » adressée aux partis politiques et autour de laquelle les consultations seront engagées dans quelques jours. Nombreux ont été, hier à l'occasion d'une journée d'étude sur la révision de la Constitution organisée au siège du parti à Ben Aknoun, les députés de ce parti à s'étonner de l'existence de certaines dispositions et de l'absence d'autres. Le « nomadisme politique des députés, le poste de vice-président, les attributions du Premier ministre, la nature même du régime politique, l'élargissement de la composante du Conseil constitutionnel et la création d'une Cour constitutionnelle » ont été, entre autres, les principaux points sur lesquels se sont centrés les débats. Mohamed Faden, ancien membre du Conseil constitutionnel et membre du bureau national du RND, a donné le ton lors de son intervention. « Normalement le Premier ministre devrait être issu de la majorité » dira-t-il, prenant ainsi un sens opposé aux propositions du pouvoir. Dans la copie adressée aux partis politiques il n'est nullement fait cas d'un Premier ministre issu de la majorité. De plus le Premier ministre dépend entièrement de la volonté du président de la République qui le nomme et qui peut lui déléguer une partie de ses prérogatives. En somme c'est un Premier ministre aux mains complètement liées et qui est, de surcroît,responsable devant le Parlement. Cette dernière anomalie a été bien relevée par le député Laid Gacem qui s'est étonné des « amalgames que contient la mouture » portant révision de la Constitution. Il va sans dire que ce manque de prérogatives attribuées au Premier ministre a poussé de nombreux intervenants à revendiquer la création d'un poste de vice-président de la République. « Pourquoi n'a-t-on pas prévu un poste de vice-président de la République ? » s'est interrogée Mme Orfi. Une opinion que partagent aussi Belkacem Chaabane et le député de Tamnarsasset, Baba Ali. Ces députés ont, pour justifier cette proposition, fait allusion à la récente situation créée par la maladie du président de la République. A L'instar de Mohamed Faden d'autres intervenants ont critiqué « l'absence de définition claire de la nature du système politique. Sommes-nous dans un système politique. Où est l'article qui définit la nature du système politique national ? ». L'interrogation est de Mme Orfi. C'etait le même cas pour Laid Gacem. « Est-ce que nous voulons un système politique présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel ? ». La proposition de constitutionnaliser l'interdiction du nomadisme politique des députés (article 28) a été aussi critiquée par les intervenants. Car pour Belkacem Chaabane cela releve de la liberté des personnes d'agir selon leurs opinions et convictions. « C'est une honte que de mettre cette disposition dans la Constitution » a indiqué à son tour un autre député. C'est d'ailleurs la même appréciation faite par le député Laid Gacem. Des intervenants ont aussi fait montre de leur gêne à aller « défendre, devant les citoyens, la proposition relative à la limitation des mandats du président de la République, alors qu'en 2008 ils ont défendu l'option de la non-limitation ». C'est en effet le cas au RND où de nombreux cadres de cette formation politique n'ont pas hésité à faire une lecture très critique de la mouture rendue publique recemment. Les députés du RND ont fait preuve d'une liberté de ton qui leur est peu coutumière pour mettre en exergue les « insuffisances et surtout les incohérences de la copie » adressée aux partis politiques et autour de laquelle les consultations seront engagées dans quelques jours. Nombreux ont été, hier à l'occasion d'une journée d'étude sur la révision de la Constitution organisée au siège du parti à Ben Aknoun, les députés de ce parti à s'étonner de l'existence de certaines dispositions et de l'absence d'autres. Le « nomadisme politique des députés, le poste de vice-président, les attributions du Premier ministre, la nature même du régime politique, l'élargissement de la composante du Conseil constitutionnel et la création d'une Cour constitutionnelle » ont été, entre autres, les principaux points sur lesquels se sont centrés les débats. Mohamed Faden, ancien membre du Conseil constitutionnel et membre du bureau national du RND, a donné le ton lors de son intervention. « Normalement le Premier ministre devrait être issu de la majorité » dira-t-il, prenant ainsi un sens opposé aux propositions du pouvoir. Dans la copie adressée aux partis politiques il n'est nullement fait cas d'un Premier ministre issu de la majorité. De plus le Premier ministre dépend entièrement de la volonté du président de la République qui le nomme et qui peut lui déléguer une partie de ses prérogatives. En somme c'est un Premier ministre aux mains complètement liées et qui est, de surcroît,responsable devant le Parlement. Cette dernière anomalie a été bien relevée par le député Laid Gacem qui s'est étonné des « amalgames que contient la mouture » portant révision de la Constitution. Il va sans dire que ce manque de prérogatives attribuées au Premier ministre a poussé de nombreux intervenants à revendiquer la création d'un poste de vice-président de la République. « Pourquoi n'a-t-on pas prévu un poste de vice-président de la République ? » s'est interrogée Mme Orfi. Une opinion que partagent aussi Belkacem Chaabane et le député de Tamnarsasset, Baba Ali. Ces députés ont, pour justifier cette proposition, fait allusion à la récente situation créée par la maladie du président de la République. A L'instar de Mohamed Faden d'autres intervenants ont critiqué « l'absence de définition claire de la nature du système politique. Sommes-nous dans un système politique. Où est l'article qui définit la nature du système politique national ? ». L'interrogation est de Mme Orfi. C'etait le même cas pour Laid Gacem. « Est-ce que nous voulons un système politique présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel ? ». La proposition de constitutionnaliser l'interdiction du nomadisme politique des députés (article 28) a été aussi critiquée par les intervenants. Car pour Belkacem Chaabane cela releve de la liberté des personnes d'agir selon leurs opinions et convictions. « C'est une honte que de mettre cette disposition dans la Constitution » a indiqué à son tour un autre député. C'est d'ailleurs la même appréciation faite par le député Laid Gacem. Des intervenants ont aussi fait montre de leur gêne à aller « défendre, devant les citoyens, la proposition relative à la limitation des mandats du président de la République, alors qu'en 2008 ils ont défendu l'option de la non-limitation ».