Désordres dans les relations internationales. L'économie mondiale en crise. Mutations aussi rapides que soudaines dans les Etats-Nations. Terrorisme transnational, crimes organisés et trafic en tous genres. Autant de phénomènes qui exigent des pays Non-alignés une solidarité renforcée pour combattre ces fléaux qui minent la paix et la prospérité dans le monde. Désordres dans les relations internationales. L'économie mondiale en crise. Mutations aussi rapides que soudaines dans les Etats-Nations. Terrorisme transnational, crimes organisés et trafic en tous genres. Autant de phénomènes qui exigent des pays Non-alignés une solidarité renforcée pour combattre ces fléaux qui minent la paix et la prospérité dans le monde. La 17e réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés se sont ouverts hier au Palais des Nations à Alger. De nombreux ministres des pays membres et responsables d'organisations régionales participent à cette conférence qui est chargée de préparer le prochain Sommet du mouvement, prévu à Caracas (Venezuela) en 2015. Les participants examineront plusieurs questions d'actualité, notamment les plus sensibles, le terrorisme et le crime transfrontalier. Organisée sous le thème « Une solidarité renforcée pour la paix et la prospérité », la rencontre intervient dans un contexte politique mondial marqué par la progression de la menace terroriste et du crime transfrontalier, le développement du phénomène d'armement, l'immigration clandestine et l'islamophobie en Europe. Elle intervient aussi dans un contexte marqué par la crise économique qui frappe de plein fouet l'économie mondiale. Retour aux fondamentaux qui ont présidé à la création du MNA ? Le ministre algérien des Affaires étrangères, Latmane Lamamra place cette conférence dans ce sillage. Dans son discours d'ouverture, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré que La Conférence ministérielle d'Alger du Mouvement des pays non-alignés (MNA) se veut "un message d'espoir et de renouveau dans la fidélité" aux idéaux afro-asiatiques et tiers-mondistes du mouvement. "La conférence d'Alger de par sa thématique « Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité » se veut à la fois un message d'espoir et de renouveau dans la fidélité au sursaut originel des idéaux afro-asiatiques et tiers-mondistes qu'exprimera la célébration l'année prochaine, du 60e anniversaire de la Conférence de Bandoeng", a-t-il affirmé à l'ouverture de la réunion du mouvement au niveau des hauts fonctionnaires. Le MNA entend aussi s'impliquer davantage dans les affaires internationales. Dans ce contexte, Latmane Lamamra affirme qu' « elle se veut aussi une impulsion à la capacité de proposition et d'action du Mouvement sur les grandes questions internationales, en particulier celles touchant à la paix et à la sécurité, au développement, aux droits de l'Homme, à la protection de l'environnement et à la gouvernance globale ». Bien plus, le ministre algérien des AE relève que dans le contexte mondial actuel, le Mouvement « se doit de redoubler de vigilance et de vision pour être partie prenante aux changements qu'il est nécessaire d'opérer et aux nouveaux équilibres qu'il est indispensable d'édifier ». Il réitère les constantes de la politique étrangère de l'Algérie et affirme qu'Alger « demeurera toujours une citadelle des valeurs, principes et objectifs du non-alignement au service d'un multilatéralisme rassembleur et fécond ». Ramtane Lamamra, souligne l'importance de la réunion d'Alger « qui constitue, a-t-il mis en exergue, un grand événement, non seulement pour l'Algérie, mais également pour l'ensemble de la communauté internationale ». Dans ce cadre, il est à rappeler que le Mouvement des non alignés réuni la plus forte concentration de pays (près de 120 Etats), après les Nations unies. Sa création remonte à l'époque de la guerre froide et de l'équilibre de la terreur et marqué aussi par une vague sans précédent de luttes des peuples colonisés pour leur émancipation. Le MNA a été créé en 1961 à Belgrade,(capitale de l'ex-Yougoslavie du maréchal Tito).Le mouvement s'est voulu, dès sa naissance, selon ses membres fondateurs « un forum d'expression, de revendication et de solidarité entre les peuples». Dimanche à la veille de la Conférence ministérielle, dans une allocution prononcée à l'occasion d'une cérémonie organisée par le ministère des Affaires étrangères en l'honneur des participants à la conférence qui coïncide avec la célébration de la journée de l'Afrique, Latmane Lamamra a indiqué que la tenue de la 17e conférence ministérielle du MNA en Algérie était « un retour à une grande source d'inspiration », relevant que l'Algérie « pionnière en matière de solidarité et de sacrifices a vaincu le colonialisme et le terrorisme ». Le ministre a prévenu ses pairs de la conférence que la scène internationale « requiert aujourd'hui plus que jamais davantage d'efforts et de persévérance pour convaincre tous les acteurs que l'avenir de l'humanité exige le respect des principes consacrés par la Charte de l'ONU et des objectifs du mouvement », rappelant que « les liens entre l'Algérie et le MNA" ne sont pas récents mais datent de la conférence de Bandoeng (Indonésie) tenue en 1955 et qui avait regroupé les représentants de la Révolution algérienne. Il rappelle également la participation de l'Algérie au congrès constitutif du mouvement en 1961 à Belgrade (ex-Yougoslavie) et le rôle joué par l'Algérie au sein du mouvement, notamment la tenue en 1973 de la conférence au sommet du MNA qui a constitué « un tournant historique » dans l'action du mouvement en l'imposant sur la scène internationale comme acteur de changement et facteur fondamental dans la défense de nos intérêts et des valeurs de l'humanité et ses aspirations à un avenir meilleur. « Le sommet de 1973 avait plaidé en faveur de la décolonisation en Afrique en particulier, du soutien au peuple palestinien et de l'établissement d'un nouvel ordre économique mondial où règne l'équité et la justice », a ajouté Lamamra. La 17e réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés se sont ouverts hier au Palais des Nations à Alger. De nombreux ministres des pays membres et responsables d'organisations régionales participent à cette conférence qui est chargée de préparer le prochain Sommet du mouvement, prévu à Caracas (Venezuela) en 2015. Les participants examineront plusieurs questions d'actualité, notamment les plus sensibles, le terrorisme et le crime transfrontalier. Organisée sous le thème « Une solidarité renforcée pour la paix et la prospérité », la rencontre intervient dans un contexte politique mondial marqué par la progression de la menace terroriste et du crime transfrontalier, le développement du phénomène d'armement, l'immigration clandestine et l'islamophobie en Europe. Elle intervient aussi dans un contexte marqué par la crise économique qui frappe de plein fouet l'économie mondiale. Retour aux fondamentaux qui ont présidé à la création du MNA ? Le ministre algérien des Affaires étrangères, Latmane Lamamra place cette conférence dans ce sillage. Dans son discours d'ouverture, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré que La Conférence ministérielle d'Alger du Mouvement des pays non-alignés (MNA) se veut "un message d'espoir et de renouveau dans la fidélité" aux idéaux afro-asiatiques et tiers-mondistes du mouvement. "La conférence d'Alger de par sa thématique « Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité » se veut à la fois un message d'espoir et de renouveau dans la fidélité au sursaut originel des idéaux afro-asiatiques et tiers-mondistes qu'exprimera la célébration l'année prochaine, du 60e anniversaire de la Conférence de Bandoeng", a-t-il affirmé à l'ouverture de la réunion du mouvement au niveau des hauts fonctionnaires. Le MNA entend aussi s'impliquer davantage dans les affaires internationales. Dans ce contexte, Latmane Lamamra affirme qu' « elle se veut aussi une impulsion à la capacité de proposition et d'action du Mouvement sur les grandes questions internationales, en particulier celles touchant à la paix et à la sécurité, au développement, aux droits de l'Homme, à la protection de l'environnement et à la gouvernance globale ». Bien plus, le ministre algérien des AE relève que dans le contexte mondial actuel, le Mouvement « se doit de redoubler de vigilance et de vision pour être partie prenante aux changements qu'il est nécessaire d'opérer et aux nouveaux équilibres qu'il est indispensable d'édifier ». Il réitère les constantes de la politique étrangère de l'Algérie et affirme qu'Alger « demeurera toujours une citadelle des valeurs, principes et objectifs du non-alignement au service d'un multilatéralisme rassembleur et fécond ». Ramtane Lamamra, souligne l'importance de la réunion d'Alger « qui constitue, a-t-il mis en exergue, un grand événement, non seulement pour l'Algérie, mais également pour l'ensemble de la communauté internationale ». Dans ce cadre, il est à rappeler que le Mouvement des non alignés réuni la plus forte concentration de pays (près de 120 Etats), après les Nations unies. Sa création remonte à l'époque de la guerre froide et de l'équilibre de la terreur et marqué aussi par une vague sans précédent de luttes des peuples colonisés pour leur émancipation. Le MNA a été créé en 1961 à Belgrade,(capitale de l'ex-Yougoslavie du maréchal Tito).Le mouvement s'est voulu, dès sa naissance, selon ses membres fondateurs « un forum d'expression, de revendication et de solidarité entre les peuples». Dimanche à la veille de la Conférence ministérielle, dans une allocution prononcée à l'occasion d'une cérémonie organisée par le ministère des Affaires étrangères en l'honneur des participants à la conférence qui coïncide avec la célébration de la journée de l'Afrique, Latmane Lamamra a indiqué que la tenue de la 17e conférence ministérielle du MNA en Algérie était « un retour à une grande source d'inspiration », relevant que l'Algérie « pionnière en matière de solidarité et de sacrifices a vaincu le colonialisme et le terrorisme ». Le ministre a prévenu ses pairs de la conférence que la scène internationale « requiert aujourd'hui plus que jamais davantage d'efforts et de persévérance pour convaincre tous les acteurs que l'avenir de l'humanité exige le respect des principes consacrés par la Charte de l'ONU et des objectifs du mouvement », rappelant que « les liens entre l'Algérie et le MNA" ne sont pas récents mais datent de la conférence de Bandoeng (Indonésie) tenue en 1955 et qui avait regroupé les représentants de la Révolution algérienne. Il rappelle également la participation de l'Algérie au congrès constitutif du mouvement en 1961 à Belgrade (ex-Yougoslavie) et le rôle joué par l'Algérie au sein du mouvement, notamment la tenue en 1973 de la conférence au sommet du MNA qui a constitué « un tournant historique » dans l'action du mouvement en l'imposant sur la scène internationale comme acteur de changement et facteur fondamental dans la défense de nos intérêts et des valeurs de l'humanité et ses aspirations à un avenir meilleur. « Le sommet de 1973 avait plaidé en faveur de la décolonisation en Afrique en particulier, du soutien au peuple palestinien et de l'établissement d'un nouvel ordre économique mondial où règne l'équité et la justice », a ajouté Lamamra.