C'est aujourd'hui, comme annoncé et prévu, que le ministre d'Etat, directeur de cabinet du président de la République, Ahmed Ouyahia, entame les consultations sur le projet portant révision de la Constitution. C'est aujourd'hui, comme annoncé et prévu, que le ministre d'Etat, directeur de cabinet du président de la République, Ahmed Ouyahia, entame les consultations sur le projet portant révision de la Constitution. Des consultations qui risquent, eu égard au nombre important de partis politiques, personnalités, organisations, associations et autres compétences, fort bien de s'étaler tout le long du mois de juin. En effet, selon la présidence de la République, des invitations ont été adressées à pas moins de 36 personnalités, 64 partis politiques, 37 organisations et associations nationales et 12 professeurs d'universités. Seulement voila, certains invités ont décliné l'invitation et ne se présenteront pas au siège de la Présidence afin de soumettre leurs appréciations au chef de cabinet, Ahmed Ouyahia. En effet la présidence de la République a indiqué, dans un communiqué, rendu public mercredi dernier, que 6 personnalités sur les 36 destinatrices d'une invitation feront certainement faux bond alors que 52 partis sur les 64 invités ont confirmé leur participation à ces consultations. Les partis de l'opposition, toutes tendances politiques confondues, ainsi que nombre de personnalités ont en effet considéré que ces consultations ne répondent pas à leurs attentes. Selon le même communiqué de la présidence de la République Ahmed Ouyahia recevra, entre le dimanche 1er et le jeudi 5 juin, 9 personnalités nationales, 8 partis politiques, le président du Groupe du tiers présidentiel au Conseil de la nation et 2 organisations nationales. Contrairement aux précédentes consultations menées en 2011 par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, les représentants des organes privés de la presse nationale n'assureront pas la couverture médiatique de ces consultations puisque seuls les organes publics ont été autorisés à le faire. Mais la présidence de la République a assuré qu'un communiqué hebdomadaire faisant le point des rencontres sera rendu public. Ces consultations avec les forces politiques font partie d'un des engagements du président de la République pris lors de la dernière campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril. « Je m'emploierai prochainement à réaliser l'engagement pris pour opérer un changement profond dans la Constitution et promouvoir la vie politique, économique et sociale de manière à consacrer une Algérie forte orientée vers le progrès et la modernité » a indiqué le chef de l'Etat tout recemmen dans un message adressé aux Algériens. La mouture du projet portant révision de la Constitution n'a, cependant, pas suscité l'adhésion de l'opposition qui a ainsi, par voie de conséquence, refusé de répondre positivement à l'invitation de la présidence de la République pour participer aux consultations que mènera, à partir d'aujourd'hui, Ahmed Ouyahia. C'est ainsi le cas pour la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui regroupe, entre autres, le MSP, le RCD et l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. La CNLTD compte organiser, le 10 juin, une conférence nationale pour définir les mécanismes de la transition démocratique. Une autre partie de l'opposition, le Bloc du changement en l'occurrence, s'achemine de go vers le boycott des consultations dirigées par Ahmed Ouyahia. Ce bloc politique, constitué notamment des partis qui ont soutenu le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benflis,a, à l'instar de la CNLTD, a vertement critiqué la démarche du pouvoir. « Il s'agit d'un non-sens politique absolu (....) Leurs auteurs y manifestent clairement une perte du sens des réalités, une attitude de déni et le choix de la fuite en avant » a écrit Benflis dans un récent communiqué en faisant allusion aux propositions sur la révision de la Constitution dont la mouturea été adressée aux partis. En somme c'est une fin de non recevoir à l'invitation d'Ouyahia et il est aussi certain que le FFS et quelques personnalités nationales invités, à l'exemple de Sid- Ahmed Ghozali ou Mouloud Hamrouche, adopteront la même démarche. Cette attitude de l'opposition a suscité l'ire des partis du pouvoir. Le FLN et le RND ont, notamment, tiré à boulets rouges sur les partis d'opposition en considérant que leur position négative est «une fuite en avant». Des consultations qui risquent, eu égard au nombre important de partis politiques, personnalités, organisations, associations et autres compétences, fort bien de s'étaler tout le long du mois de juin. En effet, selon la présidence de la République, des invitations ont été adressées à pas moins de 36 personnalités, 64 partis politiques, 37 organisations et associations nationales et 12 professeurs d'universités. Seulement voila, certains invités ont décliné l'invitation et ne se présenteront pas au siège de la Présidence afin de soumettre leurs appréciations au chef de cabinet, Ahmed Ouyahia. En effet la présidence de la République a indiqué, dans un communiqué, rendu public mercredi dernier, que 6 personnalités sur les 36 destinatrices d'une invitation feront certainement faux bond alors que 52 partis sur les 64 invités ont confirmé leur participation à ces consultations. Les partis de l'opposition, toutes tendances politiques confondues, ainsi que nombre de personnalités ont en effet considéré que ces consultations ne répondent pas à leurs attentes. Selon le même communiqué de la présidence de la République Ahmed Ouyahia recevra, entre le dimanche 1er et le jeudi 5 juin, 9 personnalités nationales, 8 partis politiques, le président du Groupe du tiers présidentiel au Conseil de la nation et 2 organisations nationales. Contrairement aux précédentes consultations menées en 2011 par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, les représentants des organes privés de la presse nationale n'assureront pas la couverture médiatique de ces consultations puisque seuls les organes publics ont été autorisés à le faire. Mais la présidence de la République a assuré qu'un communiqué hebdomadaire faisant le point des rencontres sera rendu public. Ces consultations avec les forces politiques font partie d'un des engagements du président de la République pris lors de la dernière campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril. « Je m'emploierai prochainement à réaliser l'engagement pris pour opérer un changement profond dans la Constitution et promouvoir la vie politique, économique et sociale de manière à consacrer une Algérie forte orientée vers le progrès et la modernité » a indiqué le chef de l'Etat tout recemmen dans un message adressé aux Algériens. La mouture du projet portant révision de la Constitution n'a, cependant, pas suscité l'adhésion de l'opposition qui a ainsi, par voie de conséquence, refusé de répondre positivement à l'invitation de la présidence de la République pour participer aux consultations que mènera, à partir d'aujourd'hui, Ahmed Ouyahia. C'est ainsi le cas pour la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui regroupe, entre autres, le MSP, le RCD et l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. La CNLTD compte organiser, le 10 juin, une conférence nationale pour définir les mécanismes de la transition démocratique. Une autre partie de l'opposition, le Bloc du changement en l'occurrence, s'achemine de go vers le boycott des consultations dirigées par Ahmed Ouyahia. Ce bloc politique, constitué notamment des partis qui ont soutenu le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril, Ali Benflis,a, à l'instar de la CNLTD, a vertement critiqué la démarche du pouvoir. « Il s'agit d'un non-sens politique absolu (....) Leurs auteurs y manifestent clairement une perte du sens des réalités, une attitude de déni et le choix de la fuite en avant » a écrit Benflis dans un récent communiqué en faisant allusion aux propositions sur la révision de la Constitution dont la mouturea été adressée aux partis. En somme c'est une fin de non recevoir à l'invitation d'Ouyahia et il est aussi certain que le FFS et quelques personnalités nationales invités, à l'exemple de Sid- Ahmed Ghozali ou Mouloud Hamrouche, adopteront la même démarche. Cette attitude de l'opposition a suscité l'ire des partis du pouvoir. Le FLN et le RND ont, notamment, tiré à boulets rouges sur les partis d'opposition en considérant que leur position négative est «une fuite en avant».