La réussite de l'Inde dans la mise en oeuvre du modèle de Partenariat privé-public (PPP) fait de ce pays un partenaire important pour faciliter l'adoption de ce modèle en Afrique. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée par l'Export Import Bank of India (EXIM Bank of India) et la Fédération indienne des chambres du commerce et de l'industrie (FICCI) sur le thème : La réussite de l'Inde dans la mise en oeuvre du modèle de Partenariat privé-public (PPP) fait de ce pays un partenaire important pour faciliter l'adoption de ce modèle en Afrique. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée par l'Export Import Bank of India (EXIM Bank of India) et la Fédération indienne des chambres du commerce et de l'industrie (FICCI) sur le thème : « Journée du partenariat entre l'Inde et l'Afrique ». C'était le jeudi 22 mai à Kigali au Rwanda, dans le cadre des Assemblées annuelles 2014 de la Banque africaine de développement (BAD). A cette occasion, le gouvernement de l'Inde a signé un protocole d'accord avec le Groupe de la BAD en vue de partager les modèles d'accords et les documents juridiques associés aux PPP. Et surtout pour faciliter la mise en oeuvre de ce modèle dans les pays africains. L'Inde figure parmi les pays en voie de développement qui ont reçu un investissement de grande envergure, à hauteur de 300 milliards de dollars EU, pour la construction d'infrastructures dans le cadre du modèle de PPP. Prenant la parole à cette session, Nilaya Mitash, gouverneur temporaire de l'Inde, a mis l'accent sur l'histoire commune entre l'Inde et l'Afrique. Il a indiqué que l'Inde était bien placée pour apporter une assistance technique au continent. Selon l'ancien président de la FICCI, R.V. Kanoria, l'Inde a activement contribué à l'encouragement des investissements en Afrique. « Les investissements indiens y sont 14 fois plus élevés depuis l'an dernier et nous espérons que, d'ici à l'année prochaine, ils atteindront 100 milliards de dollars EU », a-t-il déclaré. En plus des investissements, s'ajoutent le développement des capacités et le partage des connaissances, en particulier dans le domaine des PPP. « Le secteur public en Inde s'est associé au secteur privé pour combler les lacunes en infrastructures. Cela a donné 50 % d'investissement privé. Nous exploitons également les capacités managériales du secteur privé pour améliorer les services publics. C'est ce que nous souhaitons partager avec nos homologues africains », a indiqué le gouverneur temporaire de l'Inde, Mitash. L'Inde compte plus de 1.000 projets en la matière et perfectionne son modèle PPP. Cette expérience pourrait indiscutablement offrir une solution au manque d'infrastructures en Afrique. Le premier vice-présidentet directeur de l'exploitation de la BAD, Emmanuel Mbi, a confié que l'Afrique souhaite apprendre de l'Inde, et la BAD soutiendra ces efforts. Il a également souligné le rôle important que joue le secteur privé dans le processus de développement. Pour Heikki Tuunanen, directeur exécutif à la BAD, il faut encourager les entreprises privées, en particulier les PME. Car elles représentent un pourcentage élevé des entreprises sur le continent et sont capables d'absorber la main-d'oeuvre existante. Il a ajouté que l'Inde, spécialiste en PME, pourrait partager ses expériences dans ce domaine, en permettant ainsi aux cinq millions de PME africaines de connaître une croissance. « Journée du partenariat entre l'Inde et l'Afrique ». C'était le jeudi 22 mai à Kigali au Rwanda, dans le cadre des Assemblées annuelles 2014 de la Banque africaine de développement (BAD). A cette occasion, le gouvernement de l'Inde a signé un protocole d'accord avec le Groupe de la BAD en vue de partager les modèles d'accords et les documents juridiques associés aux PPP. Et surtout pour faciliter la mise en oeuvre de ce modèle dans les pays africains. L'Inde figure parmi les pays en voie de développement qui ont reçu un investissement de grande envergure, à hauteur de 300 milliards de dollars EU, pour la construction d'infrastructures dans le cadre du modèle de PPP. Prenant la parole à cette session, Nilaya Mitash, gouverneur temporaire de l'Inde, a mis l'accent sur l'histoire commune entre l'Inde et l'Afrique. Il a indiqué que l'Inde était bien placée pour apporter une assistance technique au continent. Selon l'ancien président de la FICCI, R.V. Kanoria, l'Inde a activement contribué à l'encouragement des investissements en Afrique. « Les investissements indiens y sont 14 fois plus élevés depuis l'an dernier et nous espérons que, d'ici à l'année prochaine, ils atteindront 100 milliards de dollars EU », a-t-il déclaré. En plus des investissements, s'ajoutent le développement des capacités et le partage des connaissances, en particulier dans le domaine des PPP. « Le secteur public en Inde s'est associé au secteur privé pour combler les lacunes en infrastructures. Cela a donné 50 % d'investissement privé. Nous exploitons également les capacités managériales du secteur privé pour améliorer les services publics. C'est ce que nous souhaitons partager avec nos homologues africains », a indiqué le gouverneur temporaire de l'Inde, Mitash. L'Inde compte plus de 1.000 projets en la matière et perfectionne son modèle PPP. Cette expérience pourrait indiscutablement offrir une solution au manque d'infrastructures en Afrique. Le premier vice-présidentet directeur de l'exploitation de la BAD, Emmanuel Mbi, a confié que l'Afrique souhaite apprendre de l'Inde, et la BAD soutiendra ces efforts. Il a également souligné le rôle important que joue le secteur privé dans le processus de développement. Pour Heikki Tuunanen, directeur exécutif à la BAD, il faut encourager les entreprises privées, en particulier les PME. Car elles représentent un pourcentage élevé des entreprises sur le continent et sont capables d'absorber la main-d'oeuvre existante. Il a ajouté que l'Inde, spécialiste en PME, pourrait partager ses expériences dans ce domaine, en permettant ainsi aux cinq millions de PME africaines de connaître une croissance.