La banque américaine d'import-export l'Exim-Bank compte s'implanter en force en Afrique. En effet, l'investissement étranger dans le continent, en particulier le flux des capitaux vers ces pays, sera au centre d'une conférence prévue les 29 et 30 septembre prochain dans la capitale sud-africaine. Cette rencontre, organisée sous l'égide d'Exim-Bank US, est la première initiative du genre en Afrique. Elle «vise à renforcer le partenariat entre les Etats-Unis et l'Afrique pour répondre aux besoins des pays africains en matière de financements des infrastructures et d'autres projets», a indiqué vendredi dernier M.Joseph Grandmaison, membre du conseil d'administration de cette banque. Ce responsable, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue à Washington, a indiqué que les pays africains, dont l'Algérie, seront représentés à cette rencontre par, notamment, des représentants des gouvernements, des chefs d'entreprises ainsi que des banquiers des secteurs public et privé. L'Exim-Bank dont le P-DG avait, rappelons-le, effectué, au mois de juillet dernier, une visite de travail en Algérie, avait déjà opéré des engagements financiers globaux en Algérie évalués à 1,65 milliard de dollars, affirme M.Grandmaison dans sa conférence de presse. Ce dernier a estimé que les relations entre l'Algérie et l'Exim-Bank US sont, au même titre que les perspectives de coopération «encourageantes». Avant d'ajouter que son institution «apprécie énormément de travailler avec l'Algérie qui est un pays en pleine croissance et avec qui nous avons beaucoup de relations d'affaires». Rappelant la visite du P-DG de la banque effectuée en juillet dernier, M.Grandmaison a indiqué que l'Algérie est un «marché important» avec qui les relations datent depuis plus de 30 ans, notamment avec Sonatrach pour l'achat des équipements et services américains dans les projets pétroliers et gaziers. Il est à rappeler qu'Exim-Bank US avait décidé, en 2000, l'extension de ses programmes en Algérie à d'autres secteurs d'activité et en garantissant ses crédits à long terme sans plafonnement du montant. Le premier prêt consenti par les Etats-Unis à l'Algérie a été un crédit accordé par Exim-Bank en 1973 pour financer la construction du GNL1 d'Arzew dans le cadre d'un contrat conclu entre Sonatrach et une firme américaine.