La rencontre au sommet Afrique-USA dont les travaux ont débuté hier à Washington a été mise à profit par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente l'Algérie, pour inciter les groupes industriels américains à saisir les opportunités d'affaires que leur offre le marché algérien. Abdelmalek Sellal a multiplié les rencontres avec les hommes d'affaires depuis son arrivée à Washington. La rencontre au sommet Afrique-USA dont les travaux ont débuté hier à Washington a été mise à profit par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente l'Algérie, pour inciter les groupes industriels américains à saisir les opportunités d'affaires que leur offre le marché algérien. Abdelmalek Sellal a multiplié les rencontres avec les hommes d'affaires depuis son arrivée à Washington. Le premier a été Geffrey Emmelt, PDG du géant énergétique américain General Electric (GE). General Electric (GE) avait remporté en septembre dernier un contrat de 2,2 milliards de dollars pour la fourniture de turbines au groupe public algérien de l'électricité et du gaz Sonelgaz. GE avait signé un accord de partenariat avec le conglomérat américain, prévoyant un investissement de 200 millions de dollars pour la construction d'un complexe industriel. Cette usine, qui sera bâtie par une société mixte, doit produire à partir de 2017 six à huit turbines par an. Sellal et Emmelt ont passé en revue ces projets et la possibilité de lancer en partenariat avec le groupe américain d'autres nouveaux investissements. Ce fut après au tour d'Andrew Liveris, PDG du grand groupe énergétique, Dow Chemichal d'être reçu par le Premier ministre. Les deux hommes ont discuté des projets à réaliser en partenariat dans le secteur de l'énergie. M. Liveris s'est dit disposé à se rendre les prochaines semaines à Alger pour parler des détails de ces investissements avec les responsables concernés. Le Premier ministre a enfin reçu le dirigeant du groupe pharmaceutique Merck, Kenneth Frazier. Les discussions de Sellal avec le premier responsable de Merck ont porté sur la possibilité pour le groupe de réaliser des projets en Algérie dans le domaine de la médecine innovante et des nouveaux médicaments. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal s'est entretenu au cours de la même journée avec la secrétaire américaine au Commerce, Mme Penny Pritzker. Les discussions ont porté sur le projet d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Un projet lancé dans les années 1980 et qui tarde à aboutir. Il vient d'être relancé à a faveur du dernier remaniement ministériel par le titulaire du poste au Commerce, Amara Benyounès. Mme Pritzker s'est dite disposée à apporter son soutien à l'Algérie pour concériser ce projet lorque Sellal l'a sollicitée pour un plus grand soutien des Etats-Unis au processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Selon les membres de la délégation algérienne qui accompagne Sellal, la conclusion d'accords bilatéraux avec les grandes puissances économiques comme les Etats-Unis et l'Union européenne donnerait un coup de pouce à l'Algérie pour accéder à ce temple de négociations commerciales multilatérales, Les discussions ont porté également sur la coopération économique, énergétique et commerciale entre les deux pays ainsi que sur les conditions d'investissement et le climat des affaires en Algérie. Barak Obama a annoncé, mardi, 33 milliards de dollars de nouveaux engagements - aide publique et investissements privés - en faveur de l'Afrique, qui contribueront au "développement" du continent africain et à "la création d'emplois" aux Etats-Unis. "Les Etats-Unis investissent massivement, sur le long terme, dans le progrès en Afrique", a déclaré M. Obama au deuxième jour du sommet USA-Afrique qui rassemble depuis lundi à Washington plus de 40 chefs d'Etat et de gouvernement africains. Le président américain a en particulier annoncé la mobilisation, en partenariat avec le secteur privé, la Banque mondiale et le gouvernement suédois, de 26 milliards de dollars en faveur du programme Power Africa, qui vise à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne. Il a confirmé que des entreprises américaines, parmi lesquelles Marriott ou General Electric, s'étaient engagées sur de nouveaux investissements d'un moment total de 14 milliards de dollars. Toutefois, Obama a insisté sur la responsabilité des dirigeants africains dans la mise en place d'un environnement politique propice au développement économique. « Aussi cruciaux que soient ces investissements, la clé de la prochaine ère de croissance en Afrique ne se trouve pas ici aux Etats-Unis, mais en Afrique», a-t-il lancé. « Le capital est une chose. Les programmes de développement sont une chose. Mais l'Etat de droit est encore plus important. Les gens doivent être capables d'envoyer des biens sans payer un pot-de-vin ou embaucher le cousin de quelqu'un », a-t-il ajouté. Le président américain a aussi évoqué la paix et la sécurité. « L'avenir appartient à ceux qui construisent, pas à ceux qui détruisent. Il est difficile d'attirer des investissements et extrêmement compliqué de bâtir des infrastructures et d'encourager l'esprit d'entreprise au beau milieu d'un conflit », a-t-il souligné. Les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le continent africain représentent annuellement environ 85 milliards de dollars. C'est peu au regard des potentialités qu'offrent le marché américain et le continent africain. Les entreprises américaines ne sont pas implantées en Afrique, hormis les grands groupes pétroliers. Elles arrivent après les Européens, puis les Chinois. «Aujourd'hui, la porte nous est grande ouverte», a déclaré le directeur général de General Electric, Jeff Immelt, qui a annoncé lundi un investissement de 2 milliards de dollars pour améliorer les infrastructures, la formation de la main-d'œuvre et l'accès à l'énergie sur le continent. Enfin, c'est le président tanzanien Jakaya Kikwete qui a exprimé ce que veut l'Afrique dans son partenariat avec la première puissance militaire et économique dans le monde. Il a souhaité l'établissement d'une relation fondée sur l'investissement et le commerce et non plus sur l'aide au développement. Il s'est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains « prendre l'Afrique au sérieux ». Le premier a été Geffrey Emmelt, PDG du géant énergétique américain General Electric (GE). General Electric (GE) avait remporté en septembre dernier un contrat de 2,2 milliards de dollars pour la fourniture de turbines au groupe public algérien de l'électricité et du gaz Sonelgaz. GE avait signé un accord de partenariat avec le conglomérat américain, prévoyant un investissement de 200 millions de dollars pour la construction d'un complexe industriel. Cette usine, qui sera bâtie par une société mixte, doit produire à partir de 2017 six à huit turbines par an. Sellal et Emmelt ont passé en revue ces projets et la possibilité de lancer en partenariat avec le groupe américain d'autres nouveaux investissements. Ce fut après au tour d'Andrew Liveris, PDG du grand groupe énergétique, Dow Chemichal d'être reçu par le Premier ministre. Les deux hommes ont discuté des projets à réaliser en partenariat dans le secteur de l'énergie. M. Liveris s'est dit disposé à se rendre les prochaines semaines à Alger pour parler des détails de ces investissements avec les responsables concernés. Le Premier ministre a enfin reçu le dirigeant du groupe pharmaceutique Merck, Kenneth Frazier. Les discussions de Sellal avec le premier responsable de Merck ont porté sur la possibilité pour le groupe de réaliser des projets en Algérie dans le domaine de la médecine innovante et des nouveaux médicaments. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal s'est entretenu au cours de la même journée avec la secrétaire américaine au Commerce, Mme Penny Pritzker. Les discussions ont porté sur le projet d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Un projet lancé dans les années 1980 et qui tarde à aboutir. Il vient d'être relancé à a faveur du dernier remaniement ministériel par le titulaire du poste au Commerce, Amara Benyounès. Mme Pritzker s'est dite disposée à apporter son soutien à l'Algérie pour concériser ce projet lorque Sellal l'a sollicitée pour un plus grand soutien des Etats-Unis au processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Selon les membres de la délégation algérienne qui accompagne Sellal, la conclusion d'accords bilatéraux avec les grandes puissances économiques comme les Etats-Unis et l'Union européenne donnerait un coup de pouce à l'Algérie pour accéder à ce temple de négociations commerciales multilatérales, Les discussions ont porté également sur la coopération économique, énergétique et commerciale entre les deux pays ainsi que sur les conditions d'investissement et le climat des affaires en Algérie. Barak Obama a annoncé, mardi, 33 milliards de dollars de nouveaux engagements - aide publique et investissements privés - en faveur de l'Afrique, qui contribueront au "développement" du continent africain et à "la création d'emplois" aux Etats-Unis. "Les Etats-Unis investissent massivement, sur le long terme, dans le progrès en Afrique", a déclaré M. Obama au deuxième jour du sommet USA-Afrique qui rassemble depuis lundi à Washington plus de 40 chefs d'Etat et de gouvernement africains. Le président américain a en particulier annoncé la mobilisation, en partenariat avec le secteur privé, la Banque mondiale et le gouvernement suédois, de 26 milliards de dollars en faveur du programme Power Africa, qui vise à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne. Il a confirmé que des entreprises américaines, parmi lesquelles Marriott ou General Electric, s'étaient engagées sur de nouveaux investissements d'un moment total de 14 milliards de dollars. Toutefois, Obama a insisté sur la responsabilité des dirigeants africains dans la mise en place d'un environnement politique propice au développement économique. « Aussi cruciaux que soient ces investissements, la clé de la prochaine ère de croissance en Afrique ne se trouve pas ici aux Etats-Unis, mais en Afrique», a-t-il lancé. « Le capital est une chose. Les programmes de développement sont une chose. Mais l'Etat de droit est encore plus important. Les gens doivent être capables d'envoyer des biens sans payer un pot-de-vin ou embaucher le cousin de quelqu'un », a-t-il ajouté. Le président américain a aussi évoqué la paix et la sécurité. « L'avenir appartient à ceux qui construisent, pas à ceux qui détruisent. Il est difficile d'attirer des investissements et extrêmement compliqué de bâtir des infrastructures et d'encourager l'esprit d'entreprise au beau milieu d'un conflit », a-t-il souligné. Les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le continent africain représentent annuellement environ 85 milliards de dollars. C'est peu au regard des potentialités qu'offrent le marché américain et le continent africain. Les entreprises américaines ne sont pas implantées en Afrique, hormis les grands groupes pétroliers. Elles arrivent après les Européens, puis les Chinois. «Aujourd'hui, la porte nous est grande ouverte», a déclaré le directeur général de General Electric, Jeff Immelt, qui a annoncé lundi un investissement de 2 milliards de dollars pour améliorer les infrastructures, la formation de la main-d'œuvre et l'accès à l'énergie sur le continent. Enfin, c'est le président tanzanien Jakaya Kikwete qui a exprimé ce que veut l'Afrique dans son partenariat avec la première puissance militaire et économique dans le monde. Il a souhaité l'établissement d'une relation fondée sur l'investissement et le commerce et non plus sur l'aide au développement. Il s'est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains « prendre l'Afrique au sérieux ».