Google fait ses emplettes pour améliorer ses outils de recherche d'images. L'entreprise va racheter Jetpac, une start-up américaine à l'origine d'une application mobile d'analyse de photos pour créer des guides pour touristes citadins, indique la start-up sur son site internet. Google fait ses emplettes pour améliorer ses outils de recherche d'images. L'entreprise va racheter Jetpac, une start-up américaine à l'origine d'une application mobile d'analyse de photos pour créer des guides pour touristes citadins, indique la start-up sur son site internet. Nous rejoignons Google!", s'enthousiasme Jetpac, sans préciser les modalités de la vente ni les conditions financières.Comme souvent en cas de rachat, la première conséquence... est la disparition du service. "Nous allons retirer les applications de Jetpac de la boutique App Store dans les prochains jours et cesserons le service technique au 15 septembre", poursuit la start-up qui analyse, grâce à son application mobile, des photos postées sur le réseau Instagram pour ensuite proposer en ligne des guides de voyages citadins. Le service repère automatiquement les caractéristiques des photos sur Instagram - présence de moustaches, d'objets divers, de couleurs ou de foules - pour identifier et contextualiser les lieux pris par les internautes. Puis la start-up compile ces résultats pour en faire des city guides numériques. Ces guides, permettent de "trouver les bars où vont les femmes, les plus belles vues, ou encore où sont les hipsters dans plus de 6.000 villes dans le monde", décrit Jetpac sur son site. Au total, six guides thématiques sont à découvrir, dont "les endroits les plus joyeux" en ville, précise la start-up lancée en 2012 et qui siège à San Francisco. Google devrait utiliser les technologies de cette entreprise pour améliorer la contextualisation de ses propres outils de recherche d'images, précise le site spécialisé américain Techcrunch. Google, dont le coeur d'activités reste la recherche et la publicité sur internet, s'est lancé cette année dans les équipements "intelligents" pour la maison, avec le rachat annoncé lundi de Nest Labs, pour 3,2 milliards de dollars. La presse écrite en difficulté sans le soutien des empires des médias Toujours aux prises avec sa difficile transition numérique, la presse écrite américaine doit en plus affronter l'avenir sans pouvoir compter sur le soutien de maisons mères aux portefeuilles bien garnis. Une vague de scissions sans précédent parmi les grands groupes de médias "donne certainement l'impression que (les journaux) sont des enfants chassés de la maison par leurs parents", estime Mark Jurkowitz, directeur associé du centre de recherche sur le journalisme Pew. Un nombre croissant d'acteurs importants du secteur séparent en effet leur branche de presse écrite de leurs activités audiovisuelles. Cela a commencé l'été dernier avec l'empire du magnat Rupert Murdoch (Wall Street Journal, New York Post), suivi cette année par Time Warner (Time, People, Fortune et Sports Illustrated), Tribune Co. (Los Angeles Times, Chicago Tribune, Baltimore Sun) et bientôt Gannett (USA Today). Les grands groupes de médias avaient intégré les journaux à une époque où ces derniers étaient encore largement rentables. Mais ce sont aujourd'hui d'autres activités comme la télévision qui soutiennent leurs bénéfices, tandis que leurs actionnaires s'impatientent de la croissance morose dans la presse écrite, plombée par l'essor d'internet. "Le marché ne pense pas grand bien du futur des journaux", reconnaît Mark Jurkowitz. "Ce n'est pas un secteur en croissance", ou du moins pas assez pour satisfaire les attentes de Wall Street, renchérit Dan Kennedy, professeur de journalisme à l'université Northeastern. Ce dernier note pourtant que "les marges des journaux sont encore assez bonnes", notamment ceux détenus par des sociétés non cotées et non endettées. Alan Mutter, un ancien éditeur de journaux devenu consultant pour le secteur des médias, fait également valoir sur son blog que les sociétés de presse écrite cotées en Bourse affichent toujours une marge bénéficiaire moyenne de 16 %, plus élevée que celle du géant de la distribution en ligne Amazon. Nous rejoignons Google!", s'enthousiasme Jetpac, sans préciser les modalités de la vente ni les conditions financières.Comme souvent en cas de rachat, la première conséquence... est la disparition du service. "Nous allons retirer les applications de Jetpac de la boutique App Store dans les prochains jours et cesserons le service technique au 15 septembre", poursuit la start-up qui analyse, grâce à son application mobile, des photos postées sur le réseau Instagram pour ensuite proposer en ligne des guides de voyages citadins. Le service repère automatiquement les caractéristiques des photos sur Instagram - présence de moustaches, d'objets divers, de couleurs ou de foules - pour identifier et contextualiser les lieux pris par les internautes. Puis la start-up compile ces résultats pour en faire des city guides numériques. Ces guides, permettent de "trouver les bars où vont les femmes, les plus belles vues, ou encore où sont les hipsters dans plus de 6.000 villes dans le monde", décrit Jetpac sur son site. Au total, six guides thématiques sont à découvrir, dont "les endroits les plus joyeux" en ville, précise la start-up lancée en 2012 et qui siège à San Francisco. Google devrait utiliser les technologies de cette entreprise pour améliorer la contextualisation de ses propres outils de recherche d'images, précise le site spécialisé américain Techcrunch. Google, dont le coeur d'activités reste la recherche et la publicité sur internet, s'est lancé cette année dans les équipements "intelligents" pour la maison, avec le rachat annoncé lundi de Nest Labs, pour 3,2 milliards de dollars. La presse écrite en difficulté sans le soutien des empires des médias Toujours aux prises avec sa difficile transition numérique, la presse écrite américaine doit en plus affronter l'avenir sans pouvoir compter sur le soutien de maisons mères aux portefeuilles bien garnis. Une vague de scissions sans précédent parmi les grands groupes de médias "donne certainement l'impression que (les journaux) sont des enfants chassés de la maison par leurs parents", estime Mark Jurkowitz, directeur associé du centre de recherche sur le journalisme Pew. Un nombre croissant d'acteurs importants du secteur séparent en effet leur branche de presse écrite de leurs activités audiovisuelles. Cela a commencé l'été dernier avec l'empire du magnat Rupert Murdoch (Wall Street Journal, New York Post), suivi cette année par Time Warner (Time, People, Fortune et Sports Illustrated), Tribune Co. (Los Angeles Times, Chicago Tribune, Baltimore Sun) et bientôt Gannett (USA Today). Les grands groupes de médias avaient intégré les journaux à une époque où ces derniers étaient encore largement rentables. Mais ce sont aujourd'hui d'autres activités comme la télévision qui soutiennent leurs bénéfices, tandis que leurs actionnaires s'impatientent de la croissance morose dans la presse écrite, plombée par l'essor d'internet. "Le marché ne pense pas grand bien du futur des journaux", reconnaît Mark Jurkowitz. "Ce n'est pas un secteur en croissance", ou du moins pas assez pour satisfaire les attentes de Wall Street, renchérit Dan Kennedy, professeur de journalisme à l'université Northeastern. Ce dernier note pourtant que "les marges des journaux sont encore assez bonnes", notamment ceux détenus par des sociétés non cotées et non endettées. Alan Mutter, un ancien éditeur de journaux devenu consultant pour le secteur des médias, fait également valoir sur son blog que les sociétés de presse écrite cotées en Bourse affichent toujours une marge bénéficiaire moyenne de 16 %, plus élevée que celle du géant de la distribution en ligne Amazon.