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Lamamra met en garde
Situation sécuritaire au Sahel et en Libye
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 08 - 2014

Il n'est pas dans l'intérêt des pays de la région ou de la communauté internationale de fragiliser l'Algérie, une source de stabilité géostratégique pour la région.
Il n'est pas dans l'intérêt des pays de la région ou de la communauté internationale de fragiliser l'Algérie, une source de stabilité géostratégique pour la région.
L' Algérie "représente une source de stabilité géostratégique pour la région. La force de l'Algérie aux plans politique, économique et sécuritaire servira la sécurité et la stabilité de toute la région. Son affaissement aura des conséquences négatives sur la sécurité de toute la région". Le message, délivré jeudi par e ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, est clair. Il n'est pas dans l'intérêt des pays de la région ou de la communauté internationale de fragiliser l'Algérie, une source de de stabilité géostratégique pour la région.
Libye, Mali, sécurité et stabilité
dans la région et solutions pour la résolution des crises politiques dans les pays voisins, ces problématiques ont été abordées par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans une déclaration à la presse à l'issue des travaux de la session du comité bilatéral stratégique algéro-malien.
Le chef de la diplomatie algérienne a mis en relief le rôle important de l'Algérie pour la stabilité de la région, mettant en garde contre son affaissement qui aura des conséquences négatives sur la sécurité de toute la région. Dans ce cadre, Ramtane Lamamra souligne que la communauté internationale reconnaît aujourd'hui que l'Algérie "représente une source de stabilité géostratégique pour la région" estimant que "la force de l'Algérie aux plans politique, économique et sécuritaire servira la sécurité et la stabilité de toute la région".
Selon lui, les partenaires internationaux aspirent à "un rôle constructif de l'Algérie et ne visent pas l'affaiblissement de ce rôle d'une manière ou d'une autre", relevant que le rôle que joue actuellement l'Algérie "est reconnu au plan international". Ramtane Lamamra a indiqué que "ces pays, y compris ceux avec lesquels nous sommes liés par des dialogues stratégiques, admettent que nous avons des intérêts stratégique en dépit de l'existence de divergences sur certaines questions".
Concernant la nouvelle mouture actualisée du texte, Travel Warning, du Département d'Etat américain déconseillant aux ressortissants américain de se rendre en Algérie sous prétexte d'insécurité, mais qui serait lié, selon certains milieux, au "soutien de l'Algérie à la cause palestinienne", le chef de la diplomatie algérienne a réaffirmé que "l'Algérie a ses positions de principe de soutien indéfectible à la Palestine" comme elle a, a-t-il soutenu, "des positions de principes concernant la solidarité avec le peuple palestinien et le droit des peuples à l'autodétermination et à leur souveraineté sur leurs ressources naturelles".
Au sujet de la crise libyenne, Ramtane Lamamra affirme que "l'Algérie ne croyait pas aux solutions militaires pour la résolution des crises politiques dont souffrent les pays voisins à l'instar de la crise libyenne". Pour lui, l'Algérie a "déjà exprimé, à maintes reprises, son rejet des solutions militaires et reste aujourd'hui sur sa position".
Il a révélé que c'est l'Algérie qui a pris l'initiative d'appeler à "la création du groupe des Etats voisins de la Libye pour trouver une solution à la crise politique dans ce pays frère à travers le dialogue entre les belligérants", rappelant que l'Algérie "partage avec tous les pays voisins la volonté d'aider les parties libyennes à lancer un dialogue national inclusif qui aboutira à une réconciliation nationale et consolidera les étapes franchies dans le processus d'édification d'un Etat d'institutions entre autres le Parlement qui a été élu et le gouvernement qui en sera issu".
Le 1er septembre le dialogue inter-malien entrera dans le vif du sujet
Ramtane Lamamra met en exergue la "triste expérience vécue par la Libye pour qui il n'y a pas de solution militaire. Il va falloir trouver une solution politique", a-t-il soutenu, souhaitant "voir le jour où seront réunis tous les frères et acteurs libyens comme c'est le cas aujourd'hui pour les frères du Mali". Le Mali qui d'ailleurs a réitéré sa confiance à l'Algérie dans son rôle de médiateur dans le dialogue inter malien.
"Nous avons réitéré à l'Algérie et à son gouvernement toute notre confiance" dans sa médiation dans le cadre du dialogue inter malien a déclaré Abdoulaye Diope, le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale à l'issue des travaux de la 6e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien. Le chef de la diplomatie malienne a fait part, à ce propos, de la "détermination" du gouvernement de son pays en vue de parvenir à un accord de paix global et définitif, qualifiant l'élaboration de la feuille de route de "pas important" pour préserver le processus de dialogue.
Selon lui, l'état d'esprit "constructif caractérise ce dialogue", dans le sens où, a-t-il dit, "toutes les parties (maliennes) ont accepté le principe de l'intégrité territoriale et l'unicité du Mali, ainsi que le caractère laïc et républicain de l'Etat malien".
Il a relevé, à cette occasion, que cette réunion s'est tenue dans un contexte "favorable marqué par l'adoption, le 24 juillet dernier, de la feuille de route de dialogue entre toutes les parties maliennes sous la médiation algérienne". "Cette feuille de route dessine, a-t-il expliqué, le cadre d'un processus de dialogue en plusieurs phases. Nous nous préparons pour le 1er septembre afin d'entamer la seconde phase qui sera un dialogue inter-malien approfondi sur la situation au nord du Mali".
Le dialogue réunira les différentes parties maliennes et ce, "dans le cadre du respect de la souveraineté de l'Etat et du peuple maliens et avec la participation d'acteurs régionaux et continentaux", a précisé pour sa part Ratmane Lamamra, dans une déclaration à la presse, à l'aéroport international d'Alger, Houari-Boumediene, peu après l'arrivée de son homologue malien, Abdoulaye Diope.
Rappelons que le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, est arrivé à Alger pour une visite d'une journée, dans le cadre de la réunion de la 6e session du Comité bilatéral stratégique algéromalien devant se dérouler en début d'après-midi du jeudi au siège du MAE.
Selon le chef de la diplomatie algérienne, la 6e session de ce comité intervient dans "un contexte nouveau", dans le sens où le comité est parvenu à un accord en vertu duquel les parties maliennes, y compris les groupes politico-militaires armés maliens, s'engagent à arrêter les hostilités, à lutter contre le terrorisme dans la région et à ne pas céder devant ce phénomène.
Les parties maliennes en discussion représentent le gouvernement et six mouvements politico-militaires du Nord, que sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR)
L' Algérie "représente une source de stabilité géostratégique pour la région. La force de l'Algérie aux plans politique, économique et sécuritaire servira la sécurité et la stabilité de toute la région. Son affaissement aura des conséquences négatives sur la sécurité de toute la région". Le message, délivré jeudi par e ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, est clair. Il n'est pas dans l'intérêt des pays de la région ou de la communauté internationale de fragiliser l'Algérie, une source de de stabilité géostratégique pour la région.
Libye, Mali, sécurité et stabilité
dans la région et solutions pour la résolution des crises politiques dans les pays voisins, ces problématiques ont été abordées par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans une déclaration à la presse à l'issue des travaux de la session du comité bilatéral stratégique algéro-malien.
Le chef de la diplomatie algérienne a mis en relief le rôle important de l'Algérie pour la stabilité de la région, mettant en garde contre son affaissement qui aura des conséquences négatives sur la sécurité de toute la région. Dans ce cadre, Ramtane Lamamra souligne que la communauté internationale reconnaît aujourd'hui que l'Algérie "représente une source de stabilité géostratégique pour la région" estimant que "la force de l'Algérie aux plans politique, économique et sécuritaire servira la sécurité et la stabilité de toute la région".
Selon lui, les partenaires internationaux aspirent à "un rôle constructif de l'Algérie et ne visent pas l'affaiblissement de ce rôle d'une manière ou d'une autre", relevant que le rôle que joue actuellement l'Algérie "est reconnu au plan international". Ramtane Lamamra a indiqué que "ces pays, y compris ceux avec lesquels nous sommes liés par des dialogues stratégiques, admettent que nous avons des intérêts stratégique en dépit de l'existence de divergences sur certaines questions".
Concernant la nouvelle mouture actualisée du texte, Travel Warning, du Département d'Etat américain déconseillant aux ressortissants américain de se rendre en Algérie sous prétexte d'insécurité, mais qui serait lié, selon certains milieux, au "soutien de l'Algérie à la cause palestinienne", le chef de la diplomatie algérienne a réaffirmé que "l'Algérie a ses positions de principe de soutien indéfectible à la Palestine" comme elle a, a-t-il soutenu, "des positions de principes concernant la solidarité avec le peuple palestinien et le droit des peuples à l'autodétermination et à leur souveraineté sur leurs ressources naturelles".
Au sujet de la crise libyenne, Ramtane Lamamra affirme que "l'Algérie ne croyait pas aux solutions militaires pour la résolution des crises politiques dont souffrent les pays voisins à l'instar de la crise libyenne". Pour lui, l'Algérie a "déjà exprimé, à maintes reprises, son rejet des solutions militaires et reste aujourd'hui sur sa position".
Il a révélé que c'est l'Algérie qui a pris l'initiative d'appeler à "la création du groupe des Etats voisins de la Libye pour trouver une solution à la crise politique dans ce pays frère à travers le dialogue entre les belligérants", rappelant que l'Algérie "partage avec tous les pays voisins la volonté d'aider les parties libyennes à lancer un dialogue national inclusif qui aboutira à une réconciliation nationale et consolidera les étapes franchies dans le processus d'édification d'un Etat d'institutions entre autres le Parlement qui a été élu et le gouvernement qui en sera issu".
Le 1er septembre le dialogue inter-malien entrera dans le vif du sujet
Ramtane Lamamra met en exergue la "triste expérience vécue par la Libye pour qui il n'y a pas de solution militaire. Il va falloir trouver une solution politique", a-t-il soutenu, souhaitant "voir le jour où seront réunis tous les frères et acteurs libyens comme c'est le cas aujourd'hui pour les frères du Mali". Le Mali qui d'ailleurs a réitéré sa confiance à l'Algérie dans son rôle de médiateur dans le dialogue inter malien.
"Nous avons réitéré à l'Algérie et à son gouvernement toute notre confiance" dans sa médiation dans le cadre du dialogue inter malien a déclaré Abdoulaye Diope, le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale à l'issue des travaux de la 6e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien. Le chef de la diplomatie malienne a fait part, à ce propos, de la "détermination" du gouvernement de son pays en vue de parvenir à un accord de paix global et définitif, qualifiant l'élaboration de la feuille de route de "pas important" pour préserver le processus de dialogue.
Selon lui, l'état d'esprit "constructif caractérise ce dialogue", dans le sens où, a-t-il dit, "toutes les parties (maliennes) ont accepté le principe de l'intégrité territoriale et l'unicité du Mali, ainsi que le caractère laïc et républicain de l'Etat malien".
Il a relevé, à cette occasion, que cette réunion s'est tenue dans un contexte "favorable marqué par l'adoption, le 24 juillet dernier, de la feuille de route de dialogue entre toutes les parties maliennes sous la médiation algérienne". "Cette feuille de route dessine, a-t-il expliqué, le cadre d'un processus de dialogue en plusieurs phases. Nous nous préparons pour le 1er septembre afin d'entamer la seconde phase qui sera un dialogue inter-malien approfondi sur la situation au nord du Mali".
Le dialogue réunira les différentes parties maliennes et ce, "dans le cadre du respect de la souveraineté de l'Etat et du peuple maliens et avec la participation d'acteurs régionaux et continentaux", a précisé pour sa part Ratmane Lamamra, dans une déclaration à la presse, à l'aéroport international d'Alger, Houari-Boumediene, peu après l'arrivée de son homologue malien, Abdoulaye Diope.
Rappelons que le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, est arrivé à Alger pour une visite d'une journée, dans le cadre de la réunion de la 6e session du Comité bilatéral stratégique algéromalien devant se dérouler en début d'après-midi du jeudi au siège du MAE.
Selon le chef de la diplomatie algérienne, la 6e session de ce comité intervient dans "un contexte nouveau", dans le sens où le comité est parvenu à un accord en vertu duquel les parties maliennes, y compris les groupes politico-militaires armés maliens, s'engagent à arrêter les hostilités, à lutter contre le terrorisme dans la région et à ne pas céder devant ce phénomène.
Les parties maliennes en discussion représentent le gouvernement et six mouvements politico-militaires du Nord, que sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR)


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