Le ballet diplomatique à Alger des membres du gouvernement français se poursuit. C'est au tour des proches conseillers du président François Hollande d'effectuer une visite de travail à Alger. Hélène Le Gall, conseillère Afrique de la présidence de la République française, effectuera une visite de travail demain à Alger, dans le cadre des consultations politiques régulières entre l'Algérie et la France, indique vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le ballet diplomatique à Alger des membres du gouvernement français se poursuit. C'est au tour des proches conseillers du président François Hollande d'effectuer une visite de travail à Alger. Hélène Le Gall, conseillère Afrique de la présidence de la République française, effectuera une visite de travail demain à Alger, dans le cadre des consultations politiques régulières entre l'Algérie et la France, indique vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. A l'ordre du jour, l'examen de "la situation au Sahel, les derniers développements au Maghreb, notamment en Libye, ainsi que sur d'autres questions africaines", note la même source. Cette visite était-elle programmée depuis longtemps ou c'est les derniers développements dans la situation sécuritaire dans la région, notamment en Libye, qui a précipité la venue dans la capitale algérienne d'autant plus que Mme Le Gall sera accompagnée d'une délégation composée de membres de l'état- major particulier du président de la République et du cabinet du ministre des Affaires étrangères et du Développement international ? Sans nul doute que cette visite répond à une conjoncture politique et sécuritaire qui s'est emballée ces dernières semaines et qui a fait qu'Alger devient incontournable dans la région du Sahel, au Maghreb et dans la région africaine. Lors de sa visite à Alger en mai dernier, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a noté que les analyses et les propositions dans le domaine de la lutte antiterroriste entre Alger et Paris « sont extrêmement convergentes ». L'Algérie, a-t-il dit, « est déterminée dans son combat contre les groupes terroristes, la France l'est aussi». Alors, les deux parties accélèrent la cadence des rapprochements dans tous les domaines. Le ministre français des Affaires étrangères a révélé, lors d'une intervention à l'Assemblée nationale française, que l'Algérie et la France engageront un « dialogue stratégique » bilatéral en automne prochain. Il précise que les deux pays ont établi un calendrier des prochaines= échéances bilatérales comprenant un « dialogue stratégique qui sera lancé en automne, la seconde session du comité mixte économique algéro-français, prévue en novembre prochain sous la co-présidence des ministres algérien et français des Affaires étrangères, ainsi que le comité intergouvernemental de haut niveau qui se tiendra à la fin de l'année en France, sous la présidence des chefs de gouvernement des deux pays ». Selon, Fabius « l'ensemble de ces rendez-vous constitueront autant d'étapes mobilisatrices pour l'approfondissement de la relation que les deux parties appellent de leurs voeux ». D'ailleurs, le rendez-vous entre les deux Premiers ministres, qui était prévu tous les deux ans, a été avancé à une année. Ainsi, le Premier ministre Sellal se rendra en France en décembre 2014 ou en janvier 2015. La date n'est encore fixée. Le changement à la tête du Premier ministère français est y sans doute pour quelque chose. Mais le principe est acquis. La visite de Mme Hélène Le Gall permettra aux deux parties intéressées par les crises libyenne et malienne de faire le point sur la situation sécuritaire dans ces deux pays. Paris ne désespère pas d'ailleurs de signer avec Alger un accord de coopération sécuritaire. La conjoncture s'y prête à la faveur de la brusque détérioration de la situation sécuritaire dans la région et dont d'ailleurs les militaires algériens viennent de sonner l'alarme pour les frontières est du pays menacées à une infiltration des groupes terroristes, à la contrebande, aux narcotrafiquants et à un exode massif des populations libyennes, maliennes et nigériennes vers les villes algériennes. Les deux délégations jetteront sans doute aussi, l'adoption d'un plan de lutte contre les dangers qui pèsent sur la région du Sahel où sont présentes les troupes françaises au Mali, pays dans lequel elle a intervenu déjà au moyen de la force Serval (2.500 militaires français) et en Libye où la France avec une force coalisée a contribué grandement à la chute du colonel Khaddafi. La coordination du renseignement, l'échange d'informations, le « pilotage central des moyens », la surveillance des frontières, sont du domaine de la coopération entre les deux pays pour une maîtrise complète au plan de la situation dans la région. En Libye, les rumeurs faisant état de frappes aériennes en Libye auxquelles la France aurait participé sont démenties par la France. Mieux, la France dans ce dossier rejoint les analyses des responsables algériens qui « travaillent » pour un accord politique inclusif de toutes les parties libyennes. Selon le porte-parole des AE français, la priorité de la France est d'obtenir un accord politique afin que les combats cessent à Tripoli, à Benghazi et partout en Libye. Nous soutenons le travail de médiation effectué sur place par la Manul et appelons l'ensemble des parties A l'ordre du jour, l'examen de "la situation au Sahel, les derniers développements au Maghreb, notamment en Libye, ainsi que sur d'autres questions africaines", note la même source. Cette visite était-elle programmée depuis longtemps ou c'est les derniers développements dans la situation sécuritaire dans la région, notamment en Libye, qui a précipité la venue dans la capitale algérienne d'autant plus que Mme Le Gall sera accompagnée d'une délégation composée de membres de l'état- major particulier du président de la République et du cabinet du ministre des Affaires étrangères et du Développement international ? Sans nul doute que cette visite répond à une conjoncture politique et sécuritaire qui s'est emballée ces dernières semaines et qui a fait qu'Alger devient incontournable dans la région du Sahel, au Maghreb et dans la région africaine. Lors de sa visite à Alger en mai dernier, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a noté que les analyses et les propositions dans le domaine de la lutte antiterroriste entre Alger et Paris « sont extrêmement convergentes ». L'Algérie, a-t-il dit, « est déterminée dans son combat contre les groupes terroristes, la France l'est aussi». Alors, les deux parties accélèrent la cadence des rapprochements dans tous les domaines. Le ministre français des Affaires étrangères a révélé, lors d'une intervention à l'Assemblée nationale française, que l'Algérie et la France engageront un « dialogue stratégique » bilatéral en automne prochain. Il précise que les deux pays ont établi un calendrier des prochaines= échéances bilatérales comprenant un « dialogue stratégique qui sera lancé en automne, la seconde session du comité mixte économique algéro-français, prévue en novembre prochain sous la co-présidence des ministres algérien et français des Affaires étrangères, ainsi que le comité intergouvernemental de haut niveau qui se tiendra à la fin de l'année en France, sous la présidence des chefs de gouvernement des deux pays ». Selon, Fabius « l'ensemble de ces rendez-vous constitueront autant d'étapes mobilisatrices pour l'approfondissement de la relation que les deux parties appellent de leurs voeux ». D'ailleurs, le rendez-vous entre les deux Premiers ministres, qui était prévu tous les deux ans, a été avancé à une année. Ainsi, le Premier ministre Sellal se rendra en France en décembre 2014 ou en janvier 2015. La date n'est encore fixée. Le changement à la tête du Premier ministère français est y sans doute pour quelque chose. Mais le principe est acquis. La visite de Mme Hélène Le Gall permettra aux deux parties intéressées par les crises libyenne et malienne de faire le point sur la situation sécuritaire dans ces deux pays. Paris ne désespère pas d'ailleurs de signer avec Alger un accord de coopération sécuritaire. La conjoncture s'y prête à la faveur de la brusque détérioration de la situation sécuritaire dans la région et dont d'ailleurs les militaires algériens viennent de sonner l'alarme pour les frontières est du pays menacées à une infiltration des groupes terroristes, à la contrebande, aux narcotrafiquants et à un exode massif des populations libyennes, maliennes et nigériennes vers les villes algériennes. Les deux délégations jetteront sans doute aussi, l'adoption d'un plan de lutte contre les dangers qui pèsent sur la région du Sahel où sont présentes les troupes françaises au Mali, pays dans lequel elle a intervenu déjà au moyen de la force Serval (2.500 militaires français) et en Libye où la France avec une force coalisée a contribué grandement à la chute du colonel Khaddafi. La coordination du renseignement, l'échange d'informations, le « pilotage central des moyens », la surveillance des frontières, sont du domaine de la coopération entre les deux pays pour une maîtrise complète au plan de la situation dans la région. En Libye, les rumeurs faisant état de frappes aériennes en Libye auxquelles la France aurait participé sont démenties par la France. Mieux, la France dans ce dossier rejoint les analyses des responsables algériens qui « travaillent » pour un accord politique inclusif de toutes les parties libyennes. Selon le porte-parole des AE français, la priorité de la France est d'obtenir un accord politique afin que les combats cessent à Tripoli, à Benghazi et partout en Libye. Nous soutenons le travail de médiation effectué sur place par la Manul et appelons l'ensemble des parties