La prochaine suppression de l'article 87 bis suscite encore des réactions et des interrogations. Des interrogations qui portent notamment sur les modalités d'applications de cette qui a été incluse dans le cadre de la loi de finances 2015 , ses conséquences sur les augmentations des salaires mais surtout de ses incidences financières sur le budget de l'Etat. La prochaine suppression de l'article 87 bis suscite encore des réactions et des interrogations. Des interrogations qui portent notamment sur les modalités d'applications de cette qui a été incluse dans le cadre de la loi de finances 2015 , ses conséquences sur les augmentations des salaires mais surtout de ses incidences financières sur le budget de l'Etat. A l'occasion de la conférence organisée hier par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA) les invités se sont davantage posé des questions que donner des réponses claires sur cette question. "C'est lors de la prochaine tripartite que nos allons déterminer quels sont les éléments qu'on va intégrer dans le SNMG (salaire national minimum garanti NDLR)" dira le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi en ajoutant que "la décision du président de la République de supprimer l'article 87 bis a pour objectif premier d'apaiser le climat social". Le projet de loi de finances, adapté mardi dernier par le Conseil des ministres, "comporte un dispositif de suppression de l'article 87 bis du code de travail relatif à la définition du SNMG" a annoncé le communiqué de la présidence à l'issue de cette réunion. Le président de la République a déjà annoncé son intention de supprimer cet article qui est en vigueur depuis presque vingt années maintenant, répondant ainsi favorablement aux doléances des travailleurs et, notamment, des « smicards ». Cette mesure induira automatiquement une revalorisation des salaires. Mais sur ce plan beaucoup de zones d'ombres demeurent. Quelle catégorie va bénéficier de cette réévaluation salariale ? Habib Yousfi n'a pas répondu avec précision à la question se limitant juste à dire que cette suppression, qui induira forcément nombre de problématiques, "nécessite une révision du dispositif législatif de telle sorte que tous les acteurs de la sphère économique trouvent leurs comptes". Cependant il dira aussi que "les opérateurs sont conscients de leur responsabilités". "Cette décision devrait en principe être le résultat d'une étude approfondie" dira, de son côté, l'expert en économie, Mohamed Hammidouche, en plaidant pour une vraie politique des salaires. Mettant en garde contre l'absence d'une vision claire il a souligné que l'augmentation des salaires va, du fait de la croissance des liquidités sur le marché, "provoquer un cycle inflationniste qu'il sera difficile à la Banque d'Algérie de maîtriser". Mohamed Hammidouche s'est montré sceptique quant à la volonté du gouvernement de procéder à une augmentation salariale générale lorsque l'article 87 bis sera supprimé. "la décision du président de la République est courageuse" indique Mohamed Hammidouche universitaire et député de l'immigration en précisant, toutefois, que "les travailleurs doivent redoubler d'efforts pour augmenter A l'occasion de la conférence organisée hier par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA) les invités se sont davantage posé des questions que donner des réponses claires sur cette question. "C'est lors de la prochaine tripartite que nos allons déterminer quels sont les éléments qu'on va intégrer dans le SNMG (salaire national minimum garanti NDLR)" dira le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi en ajoutant que "la décision du président de la République de supprimer l'article 87 bis a pour objectif premier d'apaiser le climat social". Le projet de loi de finances, adapté mardi dernier par le Conseil des ministres, "comporte un dispositif de suppression de l'article 87 bis du code de travail relatif à la définition du SNMG" a annoncé le communiqué de la présidence à l'issue de cette réunion. Le président de la République a déjà annoncé son intention de supprimer cet article qui est en vigueur depuis presque vingt années maintenant, répondant ainsi favorablement aux doléances des travailleurs et, notamment, des « smicards ». Cette mesure induira automatiquement une revalorisation des salaires. Mais sur ce plan beaucoup de zones d'ombres demeurent. Quelle catégorie va bénéficier de cette réévaluation salariale ? Habib Yousfi n'a pas répondu avec précision à la question se limitant juste à dire que cette suppression, qui induira forcément nombre de problématiques, "nécessite une révision du dispositif législatif de telle sorte que tous les acteurs de la sphère économique trouvent leurs comptes". Cependant il dira aussi que "les opérateurs sont conscients de leur responsabilités". "Cette décision devrait en principe être le résultat d'une étude approfondie" dira, de son côté, l'expert en économie, Mohamed Hammidouche, en plaidant pour une vraie politique des salaires. Mettant en garde contre l'absence d'une vision claire il a souligné que l'augmentation des salaires va, du fait de la croissance des liquidités sur le marché, "provoquer un cycle inflationniste qu'il sera difficile à la Banque d'Algérie de maîtriser". Mohamed Hammidouche s'est montré sceptique quant à la volonté du gouvernement de procéder à une augmentation salariale générale lorsque l'article 87 bis sera supprimé. "la décision du président de la République est courageuse" indique Mohamed Hammidouche universitaire et député de l'immigration en précisant, toutefois, que "les travailleurs doivent redoubler d'efforts pour augmenter