L ' OMS a soumis une liste comportant huit traitements expérimentaux et deux vaccins à développer, aux quelque 200 experts réunis jeudi dernier à Genève pour faire le point sur les moyens de combattre le virus Ebola. L ' OMS a soumis une liste comportant huit traitements expérimentaux et deux vaccins à développer, aux quelque 200 experts réunis jeudi dernier à Genève pour faire le point sur les moyens de combattre le virus Ebola. "Aucun traitements n'a été cliniquement prouvé", a expliqué l'Organisation mondiale de la santé, dans un document de travail publié jeudi. Aussi, "alors que des mesures exceptionnelles sont maintenant mises en place pour accélérer le rythme des essais cliniques, les nouveaux traitements et nouveaux vaccins ne pourront pas être disponibles pour un usage généralisé avant la fin 2014", a-t-elle prévenu. "D'ici là, seules de petites quantités pouvant aller jusqu'à quelques doses/traitements seront disponibles", a-telle indiqué, soulignant que le développement et l'évaluation clinique de ces traitements prendraient "jusqu'à 10 ans dans des circonstances normales". Les 200 experts, réunis à huis clos par l'OMS dans un hôtel près de l'aéroport de Genève, doivent analyser "les possibilités de production et d'utilisation de ces traitements" expérimentaux. La réunion vise aussi à "informer les autorités règlementaires nationales sur la situation des produits susceptibles d'être utilisés et favoriser les contacts entre les pays touchés et les fabricants". Dans son dernier décompte annoncé mercredi, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, faisait ainsi état de plus de 1.900 morts sur 3.500 cas. La semaine passée, l'OMS recensait 1.552 morts sur 3.069 cas. Les pays les plus touchés sont le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée. Le Nigeria est affecté dans une moindre mesure et un premier cas a été recensé au Sénégal, celui d'un Guinéen qui avait passé la frontière. "Aucun traitements n'a été cliniquement prouvé", a expliqué l'Organisation mondiale de la santé, dans un document de travail publié jeudi. Aussi, "alors que des mesures exceptionnelles sont maintenant mises en place pour accélérer le rythme des essais cliniques, les nouveaux traitements et nouveaux vaccins ne pourront pas être disponibles pour un usage généralisé avant la fin 2014", a-t-elle prévenu. "D'ici là, seules de petites quantités pouvant aller jusqu'à quelques doses/traitements seront disponibles", a-telle indiqué, soulignant que le développement et l'évaluation clinique de ces traitements prendraient "jusqu'à 10 ans dans des circonstances normales". Les 200 experts, réunis à huis clos par l'OMS dans un hôtel près de l'aéroport de Genève, doivent analyser "les possibilités de production et d'utilisation de ces traitements" expérimentaux. La réunion vise aussi à "informer les autorités règlementaires nationales sur la situation des produits susceptibles d'être utilisés et favoriser les contacts entre les pays touchés et les fabricants". Dans son dernier décompte annoncé mercredi, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, faisait ainsi état de plus de 1.900 morts sur 3.500 cas. La semaine passée, l'OMS recensait 1.552 morts sur 3.069 cas. Les pays les plus touchés sont le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée. Le Nigeria est affecté dans une moindre mesure et un premier cas a été recensé au Sénégal, celui d'un Guinéen qui avait passé la frontière.