La Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, en proie au virus Ebola, ont décidé vendredi d'imposer un cordon sanitaire autour de l'épicentre de l'épidémie, une zone située à leur frontière commune, lors d'un sommet régional à Conakry. La Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, en proie au virus Ebola, ont décidé vendredi d'imposer un cordon sanitaire autour de l'épicentre de l'épidémie, une zone située à leur frontière commune, lors d'un sommet régional à Conakry. La directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, participant à la réunion, a pour sa part appelé à une mobilisation internationale contre Ebola, qui "avance plus vite" que les efforts pour l'endiguer, sous peine de "conséquences catastrophiques", dont l'augmentation des risques de contamination hors de la région. Signe de l'inquiétude d'une propagation mondiale, le président américain Barack Obama a annoncé que certains invités au sommet Etats- Unis/Afrique de Washington la semaine prochaine seraient soumis à des examens. Et la compagnie aérienne émiratie a suspendu à partir de samedi ses vols vers Conakry, invoquant "la sécurité des passagers et des équipages". La directrice de l'OMS a assuré que "malgré l'absence de vaccin ou de thérapie curative, les épidémies d'Ebola pouvaient certainement être endiguées". Mme Chan a néanmoins reconnu qu'il s'agissait "de loin de la plus grande épidémie en près de 40 ans d'histoire de cette maladie", y compris en termes de bilan, "avec 1.323 cas, dont 729 mortels", soulignant qu'elle "a prouvé sa capacité à se répandre par le transport aérien, contrairement aux précédentes". L'inquiétude d'une propagation mondiale a crû à la suite de la mort, le 25 juillet, du premier passager d'avion, un Libérien décédé à Lagos après avoir transité par Lomé. Le Liban, dont plus 20.000 citoyens vivent dans les trois pays touchés, a annoncé vendredi avoir pris des mesures de dépistage auprès des compagnies aériennes et de ses ambassades sur place, ainsi que la délivrance de permis de travail aux ressortissants sierra-léonais, guinéens et libériens. Le virus, contre lequel il n'existe pas de vaccin, provoque hémorragies, vomissements et diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90 %. Des virologues américains ont cependant dit espèrer tester dès septembre un vaccin expérimental qui en cas de succès permettrait d'immuniser dès 2015 le personnel soignant, en première ligne contre l'Ebola. La directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, participant à la réunion, a pour sa part appelé à une mobilisation internationale contre Ebola, qui "avance plus vite" que les efforts pour l'endiguer, sous peine de "conséquences catastrophiques", dont l'augmentation des risques de contamination hors de la région. Signe de l'inquiétude d'une propagation mondiale, le président américain Barack Obama a annoncé que certains invités au sommet Etats- Unis/Afrique de Washington la semaine prochaine seraient soumis à des examens. Et la compagnie aérienne émiratie a suspendu à partir de samedi ses vols vers Conakry, invoquant "la sécurité des passagers et des équipages". La directrice de l'OMS a assuré que "malgré l'absence de vaccin ou de thérapie curative, les épidémies d'Ebola pouvaient certainement être endiguées". Mme Chan a néanmoins reconnu qu'il s'agissait "de loin de la plus grande épidémie en près de 40 ans d'histoire de cette maladie", y compris en termes de bilan, "avec 1.323 cas, dont 729 mortels", soulignant qu'elle "a prouvé sa capacité à se répandre par le transport aérien, contrairement aux précédentes". L'inquiétude d'une propagation mondiale a crû à la suite de la mort, le 25 juillet, du premier passager d'avion, un Libérien décédé à Lagos après avoir transité par Lomé. Le Liban, dont plus 20.000 citoyens vivent dans les trois pays touchés, a annoncé vendredi avoir pris des mesures de dépistage auprès des compagnies aériennes et de ses ambassades sur place, ainsi que la délivrance de permis de travail aux ressortissants sierra-léonais, guinéens et libériens. Le virus, contre lequel il n'existe pas de vaccin, provoque hémorragies, vomissements et diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90 %. Des virologues américains ont cependant dit espèrer tester dès septembre un vaccin expérimental qui en cas de succès permettrait d'immuniser dès 2015 le personnel soignant, en première ligne contre l'Ebola.