L'épidémie Ebola qui sévit maintenant en Afrique de l'Ouest est "la crise numéro 1 du monde", a dit Cees Wittebrood, responsable Afrique orientale, et australe de la direction générale de la Commission européenne pour l'aide humanitaire et la protection civile (ECHO), lors d'une conférence de presse vendredi à Bruxelles. L'épidémie Ebola qui sévit maintenant en Afrique de l'Ouest est "la crise numéro 1 du monde", a dit Cees Wittebrood, responsable Afrique orientale, et australe de la direction générale de la Commission européenne pour l'aide humanitaire et la protection civile (ECHO), lors d'une conférence de presse vendredi à Bruxelles. Il a indiqué un bilan de plus de 3.069 cas confirmés ou suspects, dont 1.552 morts, jusqu'au 26 août. 40 % des cas ont été signalés pendant les trois dernières semaines. En Europe, trois cas ont été signalés, dont un mort en Espagne. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il s'agit de la plus grave épidémie Ebola en termes des nombres des cas et des morts, et de la couverture géographique. L'épidémie Ebola, frappant surtout la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et le Nigeria, est aussi "une crise multidimensionnelle" qui affecte des communautés locales ainsi que des secteurs alimentaire et logistique, a ajouté M. Wittebrood. Il a exprimé son inquiétude sur le manque de moyens du personnel médical en Afrique de l'Ouest pour traiter des patients, et sur le fait que le staff médical et humanitaire est plus exposé au risque. M. Wittebrood a estimé qu'il faudrait 200 millions d'euros par mois pour contenir l'expansion de l'épidémie Ebola vers d'autres pays et d'autres continents. L'épidémie d'Ebola, qui a fait plus de 1.500 morts, continue son avancée inexorable en touchant un cinquième pays d'Afrique de l'Ouest, le Sénégal, où un premier cas a été annoncé vendredi par la ministre de la Santé. Au Nigeria, où un sixième décès a été enregistré jeudi, à Port-Harcourt, pour la première fois hors de la métropole économique, Lagos, quelque 160 personnes ont été placées sous surveillance. Le premier cas au Sénégal, le dernier pays touché depuis le Nigeria où un passager venu du Liberia a introduit le virus en juillet, est un étudiant guinéen qui a échappé à la surveillance sanitaire dans son pays, a expliqué la ministre sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. Le Sénégal a fermé ses frontières avec la Guinée le 21 août, mais le jeune homme a pu entrer avant, les autorités sanitaires à Conakry qui le suivaient en raison de ses contacts avec des malades d'Ebola ayant perdu sa trace depuis trois semaines, selon la ministre. Il a indiqué un bilan de plus de 3.069 cas confirmés ou suspects, dont 1.552 morts, jusqu'au 26 août. 40 % des cas ont été signalés pendant les trois dernières semaines. En Europe, trois cas ont été signalés, dont un mort en Espagne. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il s'agit de la plus grave épidémie Ebola en termes des nombres des cas et des morts, et de la couverture géographique. L'épidémie Ebola, frappant surtout la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et le Nigeria, est aussi "une crise multidimensionnelle" qui affecte des communautés locales ainsi que des secteurs alimentaire et logistique, a ajouté M. Wittebrood. Il a exprimé son inquiétude sur le manque de moyens du personnel médical en Afrique de l'Ouest pour traiter des patients, et sur le fait que le staff médical et humanitaire est plus exposé au risque. M. Wittebrood a estimé qu'il faudrait 200 millions d'euros par mois pour contenir l'expansion de l'épidémie Ebola vers d'autres pays et d'autres continents. L'épidémie d'Ebola, qui a fait plus de 1.500 morts, continue son avancée inexorable en touchant un cinquième pays d'Afrique de l'Ouest, le Sénégal, où un premier cas a été annoncé vendredi par la ministre de la Santé. Au Nigeria, où un sixième décès a été enregistré jeudi, à Port-Harcourt, pour la première fois hors de la métropole économique, Lagos, quelque 160 personnes ont été placées sous surveillance. Le premier cas au Sénégal, le dernier pays touché depuis le Nigeria où un passager venu du Liberia a introduit le virus en juillet, est un étudiant guinéen qui a échappé à la surveillance sanitaire dans son pays, a expliqué la ministre sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck. Le Sénégal a fermé ses frontières avec la Guinée le 21 août, mais le jeune homme a pu entrer avant, les autorités sanitaires à Conakry qui le suivaient en raison de ses contacts avec des malades d'Ebola ayant perdu sa trace depuis trois semaines, selon la ministre.