Le mot avait jusque-là été évité. Vendredi 12 septembre, les Etats- Unis sont officiellement entrés en "guerre" contre l'Etat islamique (EI). Le mot avait jusque-là été évité. Vendredi 12 septembre, les Etats- Unis sont officiellement entrés en "guerre" contre l'Etat islamique (EI). "Les Etats-Unis sont en guerre contre l'EI de la même manière que nous étions en guerre contre Al-Qaïda et ses alliés dans le monde", a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, lors du point presse quotidien, mettant fin à un flottement sémantique qui courrait depuis plusieurs jours concernant l'opération militaire américaine contre l'Etat islamique en Irak et Syrie. Même message chez le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby : "Nous sommes en guerre contre l'EI de la même manière que nous sommes en guerre et continuons de l'être avec Al-Qaïda et ses alliés", a-til déclaré vendredi. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, en tournée au Moyen-Orient pour réunir la coalition la plus large possible contre l'EI, avait semblé réticent à utiliser le terme de "guerre" pour qualifier l'opération en cours. Jeudi, il avait préféré parler d'"opération anti-terroriste de grande envergure", dans une interview à la chaîne américaine CBS. "Le mot "guerre" est une mauvaise terminologie et analogie mais le fait est que nous sommes engagés dans un effort international d'importance pour juguler le terrorisme", avait-il déclaré. Cette guerre des mots peut paraître futile quand les avions et les drones américains ont procédé depuis le mois d'août à plus de 160 frappes en Irak, mais elle est le signe que l'administration américaine reste très prudente face à une opinion lassée par des années de lutte contre les islamistes en Irak comme en Afghanistan. "Les Etats-Unis sont en guerre contre l'EI de la même manière que nous étions en guerre contre Al-Qaïda et ses alliés dans le monde", a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, lors du point presse quotidien, mettant fin à un flottement sémantique qui courrait depuis plusieurs jours concernant l'opération militaire américaine contre l'Etat islamique en Irak et Syrie. Même message chez le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby : "Nous sommes en guerre contre l'EI de la même manière que nous sommes en guerre et continuons de l'être avec Al-Qaïda et ses alliés", a-til déclaré vendredi. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, en tournée au Moyen-Orient pour réunir la coalition la plus large possible contre l'EI, avait semblé réticent à utiliser le terme de "guerre" pour qualifier l'opération en cours. Jeudi, il avait préféré parler d'"opération anti-terroriste de grande envergure", dans une interview à la chaîne américaine CBS. "Le mot "guerre" est une mauvaise terminologie et analogie mais le fait est que nous sommes engagés dans un effort international d'importance pour juguler le terrorisme", avait-il déclaré. Cette guerre des mots peut paraître futile quand les avions et les drones américains ont procédé depuis le mois d'août à plus de 160 frappes en Irak, mais elle est le signe que l'administration américaine reste très prudente face à une opinion lassée par des années de lutte contre les islamistes en Irak comme en Afghanistan.