L'ancien homme d'affaires algérien Abdelmoumène Rafik Khelifa, poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation, a été condamné par contumace, hier, à cinq ans de prison par le tribunal de Nanterre en France. L'ancien homme d'affaires algérien Abdelmoumène Rafik Khelifa, poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation, a été condamné par contumace, hier, à cinq ans de prison par le tribunal de Nanterre en France. L'accusé, actuellement détenu en Algérie, a été jugé coupable d'avoir organisé "le pillage" de sa société juste avant sa liquidation, en "la vidant de certains de ses actifs les plus significatifs", notamment des propriétés et des voitures de luxe. Il est poursuivi en France dans une affaire impliquant deux des entreprises de son holding (Khalifa Airways et Khalifa Rent a Car) implantées à Puteaux (Nanterre). L'affaire a commencé en juillet 2003, lorsque tous les ordinateurs de Khalifa Airways ont disparu des locaux de Puteaux, alors que la société venait d'être placée en liquidation judiciaire. Le parquet avait requis, en juin dernier, trois ans de prison à l'encontre de l'ancien homme d'affaires. Dix autres personnes étaient poursuivies, dont un notaire, des anciens représentants de l'entreprise en France ainsi qu'un constructeur et équipementier aéronautique. Ecroué à Londres depuis 2007, Khalifa a été extradé à Alger pour affaire similaire le 24 décembre 2013. Il est jugé par défaut, car n'ayant pas assisté aux débats. L'ancien homme d'affaires a déjà été condamné en 2007 par le tribunal criminel de Blida par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité notamment pour association de malfaiteurs, et faillite frauduleuse. Il doit être de nouveau jugé en Algérie. L'accusé, actuellement détenu en Algérie, a été jugé coupable d'avoir organisé "le pillage" de sa société juste avant sa liquidation, en "la vidant de certains de ses actifs les plus significatifs", notamment des propriétés et des voitures de luxe. Il est poursuivi en France dans une affaire impliquant deux des entreprises de son holding (Khalifa Airways et Khalifa Rent a Car) implantées à Puteaux (Nanterre). L'affaire a commencé en juillet 2003, lorsque tous les ordinateurs de Khalifa Airways ont disparu des locaux de Puteaux, alors que la société venait d'être placée en liquidation judiciaire. Le parquet avait requis, en juin dernier, trois ans de prison à l'encontre de l'ancien homme d'affaires. Dix autres personnes étaient poursuivies, dont un notaire, des anciens représentants de l'entreprise en France ainsi qu'un constructeur et équipementier aéronautique. Ecroué à Londres depuis 2007, Khalifa a été extradé à Alger pour affaire similaire le 24 décembre 2013. Il est jugé par défaut, car n'ayant pas assisté aux débats. L'ancien homme d'affaires a déjà été condamné en 2007 par le tribunal criminel de Blida par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité notamment pour association de malfaiteurs, et faillite frauduleuse. Il doit être de nouveau jugé en Algérie.