L'Observatoire syrien des droits de l'Homme rapporte que l'organisation terroriste Etat islamique a décapité et crucifié huit rebelles syriens, après leur avoir promis qu'ils seraient pardonnés s'ils se rendaient. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme rapporte que l'organisation terroriste Etat islamique a décapité et crucifié huit rebelles syriens, après leur avoir promis qu'ils seraient pardonnés s'ils se rendaient. Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a décapité huit rebelles avant d'exhiber leurs dépouilles sur des croix à la suite de leur reddition à Boukamal, ville syrienne contrôlée par les djihadistes, rapporte lundi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "L'EI a exécuté la semaine dernière huit hommes à Boukamal dans l'est du pays, les accusant d'avoir combattu le groupe", rapporte l'Observatoire qui dispose d'un large réseau d'informateurs à travers la Syrie. Selon l'ONG, il s'agit d'insurgés qui luttaient pour renverser le régime de Bachar al-Assad mais qui avaient aussi pour ennemi le groupe djihadiste. "Ces rebelles s'étaient rendus à l'EI" en ayant reçu la promesse qu'ils seraient pardonnés, "mais les djihadistes les ont exécutés et crucifiés à Boukamal", deuxième ville de la province pétrolière de Deir Ezzor, précise l'ONG. Généralement, après l'exécution, les jihadistes exposent les corps attachés à une croix. Par ailleurs, dans la ville éponyme de Deir Ezzor, l'EI a décapité trois autres hommes, deux pour "collaboration avec le régime" syrien et un pour avoir combattu l'EI. "Après leur décapitation, ils ont été exhibés sur la muraille du jardin public dans le quartier de Hamidiyé dans le centre de la ville", selon l'OSDH. Le Front al Nosra gagne du terrain Le Front al Nosra, branche locale d'Al Qaïda, a pris le contrôle d'une zone jusqu'ici aux mains d'un mouvement rebelle modéré au terme de trois jours de combats dans un secteur du nord de la Syrie où aucun groupe islamiste radical n'était encore présent. Un opposant syrien et un chef militaire ont déclaré que les combattants du Front al Nosra s'étaient emparés de plusieurs villages de la province d'Idlib, tenus jusqu'alors par le Front des révolutionnaires syriens (FRS) dirigé par Djamal Maarouf. "C'est arrivé par le passé et nous l'avons surmonté. Mais, cette fois, la mobilisation est très importante", a déclaré un responsable militaire du FRS, qui a fait état de 20 morts dans les rangs du groupe. "Djamal reste inébranlable", a poursuivi ce responsable, qui a requis l'anonymat. Vingt-cinq combattants du Front al Nosra ont selon lui été faits prisonniers par le FRS. Il a souligné que les combattants de l'EI avaient apporté leur soutien au Front al Nosra lors de l'assaut. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui rend compte de l'évolution du conflit à l'aide d'un réseau d'informateurs sur le terrain, a quant à lui déclaré qu'il s'agissait d'un autre groupe, le Djound al Aqsa. "Nosra fait d'importants progrès", a reconnu Rami Abdelrahman, directeur de l'OSDH. Selon Youssef Abou Hillal, activiste laïc de la région d'Idlib, cette avancée constitue le plus important revers pour le groupe de Djamal Maarouf. Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a décapité huit rebelles avant d'exhiber leurs dépouilles sur des croix à la suite de leur reddition à Boukamal, ville syrienne contrôlée par les djihadistes, rapporte lundi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "L'EI a exécuté la semaine dernière huit hommes à Boukamal dans l'est du pays, les accusant d'avoir combattu le groupe", rapporte l'Observatoire qui dispose d'un large réseau d'informateurs à travers la Syrie. Selon l'ONG, il s'agit d'insurgés qui luttaient pour renverser le régime de Bachar al-Assad mais qui avaient aussi pour ennemi le groupe djihadiste. "Ces rebelles s'étaient rendus à l'EI" en ayant reçu la promesse qu'ils seraient pardonnés, "mais les djihadistes les ont exécutés et crucifiés à Boukamal", deuxième ville de la province pétrolière de Deir Ezzor, précise l'ONG. Généralement, après l'exécution, les jihadistes exposent les corps attachés à une croix. Par ailleurs, dans la ville éponyme de Deir Ezzor, l'EI a décapité trois autres hommes, deux pour "collaboration avec le régime" syrien et un pour avoir combattu l'EI. "Après leur décapitation, ils ont été exhibés sur la muraille du jardin public dans le quartier de Hamidiyé dans le centre de la ville", selon l'OSDH. Le Front al Nosra gagne du terrain Le Front al Nosra, branche locale d'Al Qaïda, a pris le contrôle d'une zone jusqu'ici aux mains d'un mouvement rebelle modéré au terme de trois jours de combats dans un secteur du nord de la Syrie où aucun groupe islamiste radical n'était encore présent. Un opposant syrien et un chef militaire ont déclaré que les combattants du Front al Nosra s'étaient emparés de plusieurs villages de la province d'Idlib, tenus jusqu'alors par le Front des révolutionnaires syriens (FRS) dirigé par Djamal Maarouf. "C'est arrivé par le passé et nous l'avons surmonté. Mais, cette fois, la mobilisation est très importante", a déclaré un responsable militaire du FRS, qui a fait état de 20 morts dans les rangs du groupe. "Djamal reste inébranlable", a poursuivi ce responsable, qui a requis l'anonymat. Vingt-cinq combattants du Front al Nosra ont selon lui été faits prisonniers par le FRS. Il a souligné que les combattants de l'EI avaient apporté leur soutien au Front al Nosra lors de l'assaut. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui rend compte de l'évolution du conflit à l'aide d'un réseau d'informateurs sur le terrain, a quant à lui déclaré qu'il s'agissait d'un autre groupe, le Djound al Aqsa. "Nosra fait d'importants progrès", a reconnu Rami Abdelrahman, directeur de l'OSDH. Selon Youssef Abou Hillal, activiste laïc de la région d'Idlib, cette avancée constitue le plus important revers pour le groupe de Djamal Maarouf.