Au lendemain du décès des deux jeunes de Touggourt, dans une manifestation de protestation dans un quartier et qui a dégénéré en émeute sanglante, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a appelé, avant-hier en ce rendant sur les lieux « à veiller au calme et à opter pour le dialogue ». Au lendemain du décès des deux jeunes de Touggourt, dans une manifestation de protestation dans un quartier et qui a dégénéré en émeute sanglante, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a appelé, avant-hier en ce rendant sur les lieux « à veiller au calme et à opter pour le dialogue ». Cet appel au calme par le ministre s'est accentué en affirmant que a affirmé les jeunes protestataires, interpellés suite échauffourées qu'a connues cette ville la veille, pourront rentrer chez eux, en attendant que la justice suive son cours. « Il a été convenu aujourd'hui que ces jeunes peuvent rentrer dès à présent chez eux, en attendant que la justice suive son cours », a affirmé le ministre, à l'issue d'une rencontre avec les autorités locales, les notables et les représentants de la société civile de Touggourt, au cours de laquelle il a particulièrement insisté sur la nécessité de « faire prévaloir la voie du dialogue pour le règlement des problèmes posés, quelle que soit leur nature, et de bannir le recours à la violence qui ne sert personne ». Une réunion a été tenue avec les membres du comité de sécurité de la wilaya, qui lui ont présenté un rapport de situation sur ces évènements, et à la lumière desquels se sont précisés quelques responsabilités. Des responsabilités, soit par négligence ou défaillance, qui ont conduit à des mesures préliminaires, à savoir la suspension de leurs fonctions du chef de la daïra et du chef de la sureté de daïra de Touggourt, a fait savoir le ministre devant les familles des victimes auxquelles il a présenté ses « sincères condoléances ». Une enquête administrative a été ordonnée, en plus de l'enquête judiciaire qui a été ouverte, pour déterminer éventuellement d'autres responsabilités dans ces douloureux évènements et prendre les décisions appropriées, le cas échéant, a fait encore savoir Belaïz. « D'autres mesures importantes ont également été prises, dont certaines seront mises en oeuvre, aujourd'hui ou demain, notamment celles liées au dossier d'attribution de lots de terrain à bâtir », a-t-il ajouté, assurant que les autres préoccupations soulevées, telles que l'eau et l'électricité, « seront prises en charge, progressivement ». Le ministre de l'Intérieur a annoncé, à cette occasion, l'octroi d'une aide d'un million de dinars et d'un logement pour chacune des familles des deux personnes décédées, « en signe de soutien de l'Etat aux familles endeuillées », a-t-il dit. M. Belaïz s'était rendu dans la wilaya d'Ouargla, en compagnie du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, du secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Adli, et d'autres responsables centraux, pour s'enquérir, sur place, de la situation, suite à ces douloureux incidents. De violents heurts ont éclaté vendredi au quartier Drâa El-Baroud, dans la commune de Nezla, voisine de Touggourt, entre des protestataires contre « le retard accusé dans l'attribution de lots de terrain à bâtir » et « le raccordement au réseau d'alimentation en eau potable », et les forces de l'ordre. Deux morts (20 et 24 ans) ont été déplorés parmi les émeutiers, et plus d'une vingtaine de blessés, dont des agents de maintien de l'ordre. Certains cas de blessés sont jugés graves, alors que d'autres blessés ont quitté l'hôpital de Touggourt après avoir reçu les soins nécessaires, selon une source hospitalière. A l'issue de la visite ministérielle, le wali d'Ouargla, Ali Bouguerra, s'est rendu au chevet des blessés à l'hôpital de Touggourt pour s'enquérir des conditions de leur prise en charge. Cet appel au calme par le ministre s'est accentué en affirmant que a affirmé les jeunes protestataires, interpellés suite échauffourées qu'a connues cette ville la veille, pourront rentrer chez eux, en attendant que la justice suive son cours. « Il a été convenu aujourd'hui que ces jeunes peuvent rentrer dès à présent chez eux, en attendant que la justice suive son cours », a affirmé le ministre, à l'issue d'une rencontre avec les autorités locales, les notables et les représentants de la société civile de Touggourt, au cours de laquelle il a particulièrement insisté sur la nécessité de « faire prévaloir la voie du dialogue pour le règlement des problèmes posés, quelle que soit leur nature, et de bannir le recours à la violence qui ne sert personne ». Une réunion a été tenue avec les membres du comité de sécurité de la wilaya, qui lui ont présenté un rapport de situation sur ces évènements, et à la lumière desquels se sont précisés quelques responsabilités. Des responsabilités, soit par négligence ou défaillance, qui ont conduit à des mesures préliminaires, à savoir la suspension de leurs fonctions du chef de la daïra et du chef de la sureté de daïra de Touggourt, a fait savoir le ministre devant les familles des victimes auxquelles il a présenté ses « sincères condoléances ». Une enquête administrative a été ordonnée, en plus de l'enquête judiciaire qui a été ouverte, pour déterminer éventuellement d'autres responsabilités dans ces douloureux évènements et prendre les décisions appropriées, le cas échéant, a fait encore savoir Belaïz. « D'autres mesures importantes ont également été prises, dont certaines seront mises en oeuvre, aujourd'hui ou demain, notamment celles liées au dossier d'attribution de lots de terrain à bâtir », a-t-il ajouté, assurant que les autres préoccupations soulevées, telles que l'eau et l'électricité, « seront prises en charge, progressivement ». Le ministre de l'Intérieur a annoncé, à cette occasion, l'octroi d'une aide d'un million de dinars et d'un logement pour chacune des familles des deux personnes décédées, « en signe de soutien de l'Etat aux familles endeuillées », a-t-il dit. M. Belaïz s'était rendu dans la wilaya d'Ouargla, en compagnie du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, du secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Adli, et d'autres responsables centraux, pour s'enquérir, sur place, de la situation, suite à ces douloureux incidents. De violents heurts ont éclaté vendredi au quartier Drâa El-Baroud, dans la commune de Nezla, voisine de Touggourt, entre des protestataires contre « le retard accusé dans l'attribution de lots de terrain à bâtir » et « le raccordement au réseau d'alimentation en eau potable », et les forces de l'ordre. Deux morts (20 et 24 ans) ont été déplorés parmi les émeutiers, et plus d'une vingtaine de blessés, dont des agents de maintien de l'ordre. Certains cas de blessés sont jugés graves, alors que d'autres blessés ont quitté l'hôpital de Touggourt après avoir reçu les soins nécessaires, selon une source hospitalière. A l'issue de la visite ministérielle, le wali d'Ouargla, Ali Bouguerra, s'est rendu au chevet des blessés à l'hôpital de Touggourt pour s'enquérir des conditions de leur prise en charge.