Les négociations d'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce ont connu, en 2014, une certaine accélération appuyée par la ferme volonté de l'Etat de parachever ce processus entamé en 1987. Les négociations d'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce ont connu, en 2014, une certaine accélération appuyée par la ferme volonté de l'Etat de parachever ce processus entamé en 1987. Cette cadence imprimée aux pourparlers s'est traduite notamment par la tenue d'un nouveau round de négociations à Genève et la visite, à Alger, du président du groupe de travail chargé du dossier algérien auprès de cette organisation mondiale ainsi que la signature du 6ème accord bilatéral dans le cadre de ce processus. En fait, si le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a instruit, en mai dernier, le gouvernement à poursuivre les négociations, il a, toutefois, insisté pour que ces dernières soient menées en veillant à la sauvegarde des intérêts de l'économie nationale. "La mission fondamentale, essentielle, prioritaire que m'a fixée le président de la République est l'accès à l'OMC. Il faut trouver un moyen d'accélérer le processus", avait affirmé Amara Benyounes lors de son installation à la tête du ministère du Commerce. Aux Etats-Unis, qui constituent avec l'Union européenne les pays membres de l'OMC dont émane le plus grand nombre de questions adressées à l'Algérie dans le cadre des négociations, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait évoqué l'accession de l'Algérie lors de son entretien avec la secrétaire américaine au Commerce, Penny Pritzker, à l'occasion de sa visite dans la capitale fédérale en août dernier. Il avait, alors, saisi cette occasion pour solliciter un plus grand soutien de Washington au processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Depuis le dépôt de sa candidature en juin 1987 auprès du GATT, l'ancêtre de l'OMC, l'Algérie a mené, à ce jour, 12 rounds de négociations et a répondu à plus de 1.900 questions liées essentiellement à son système économique. Au cours du dernier round de négociations multilatérales, tenu en mars dernier à Genève, les membres de l'OMC se sont félicités des progrès "substantiels" que l'Algérie a accomplis en modifiant son régime commercial et se sont même dits favorables à son accession rapide. La délégation algérienne a renouvelé, lors de cette réunion, l'engagement du pays à mettre son régime commercial en conformité avec les règles de l'OMC comme elle a présenté les récents changements législatifs contenus dans le Plan d'action législatif révisé. Dans ses négociations, l'Algérie oeuvre notamment à consolider le taux des droits de douane perçus à l'importation de marchandises à un niveau supérieur à ceux des taux appliqués, sachant que même si l'OMC donne son accord pour garder le taux initial élevé, elle demandera de le réduire sur une longue période. C'est dans ce sens qu'une liste de "produits sensibles" a été arrêtée pour laquelle l'Algérie négocie un droit de douane de 45%, soit un taux supérieur à celui appliqué et qui est de 30%. En fait, même si le processus d'accession de l'Algérie à l'OMC n'est pas encore achevé, ce processus est arrivé, aujourd'hui, à une phase de "maturité", estime l'équipe algérienne chargée des négociations. En visite à Alger en octobre dernier, le président du groupe de travail chargé du dossier de l'accession de l'Algérie à l'OMC, l'Argentin Alberto d'Alotto, a observé que les informations fournies par l'Algérie "relancent les négociations concernant son accession et constituent une base pour faire progresser le processus", évoquant une possible accession à fin 2015. L'autre fait à relever est la signature d'un accord bilatéral entre l'Algérie et l'Argentine, qui porte sur la conclusion des négociations bilatérales entre les deux pays sur le commerce des marchandises au titre de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Outre l'Argentine, l'Algérie avait également conclu des accords bilatéraux similaires avec Cuba, l'Uruguay, le Brésil, le Venezuela et la Suisse. Cette cadence imprimée aux pourparlers s'est traduite notamment par la tenue d'un nouveau round de négociations à Genève et la visite, à Alger, du président du groupe de travail chargé du dossier algérien auprès de cette organisation mondiale ainsi que la signature du 6ème accord bilatéral dans le cadre de ce processus. En fait, si le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a instruit, en mai dernier, le gouvernement à poursuivre les négociations, il a, toutefois, insisté pour que ces dernières soient menées en veillant à la sauvegarde des intérêts de l'économie nationale. "La mission fondamentale, essentielle, prioritaire que m'a fixée le président de la République est l'accès à l'OMC. Il faut trouver un moyen d'accélérer le processus", avait affirmé Amara Benyounes lors de son installation à la tête du ministère du Commerce. Aux Etats-Unis, qui constituent avec l'Union européenne les pays membres de l'OMC dont émane le plus grand nombre de questions adressées à l'Algérie dans le cadre des négociations, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait évoqué l'accession de l'Algérie lors de son entretien avec la secrétaire américaine au Commerce, Penny Pritzker, à l'occasion de sa visite dans la capitale fédérale en août dernier. Il avait, alors, saisi cette occasion pour solliciter un plus grand soutien de Washington au processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Depuis le dépôt de sa candidature en juin 1987 auprès du GATT, l'ancêtre de l'OMC, l'Algérie a mené, à ce jour, 12 rounds de négociations et a répondu à plus de 1.900 questions liées essentiellement à son système économique. Au cours du dernier round de négociations multilatérales, tenu en mars dernier à Genève, les membres de l'OMC se sont félicités des progrès "substantiels" que l'Algérie a accomplis en modifiant son régime commercial et se sont même dits favorables à son accession rapide. La délégation algérienne a renouvelé, lors de cette réunion, l'engagement du pays à mettre son régime commercial en conformité avec les règles de l'OMC comme elle a présenté les récents changements législatifs contenus dans le Plan d'action législatif révisé. Dans ses négociations, l'Algérie oeuvre notamment à consolider le taux des droits de douane perçus à l'importation de marchandises à un niveau supérieur à ceux des taux appliqués, sachant que même si l'OMC donne son accord pour garder le taux initial élevé, elle demandera de le réduire sur une longue période. C'est dans ce sens qu'une liste de "produits sensibles" a été arrêtée pour laquelle l'Algérie négocie un droit de douane de 45%, soit un taux supérieur à celui appliqué et qui est de 30%. En fait, même si le processus d'accession de l'Algérie à l'OMC n'est pas encore achevé, ce processus est arrivé, aujourd'hui, à une phase de "maturité", estime l'équipe algérienne chargée des négociations. En visite à Alger en octobre dernier, le président du groupe de travail chargé du dossier de l'accession de l'Algérie à l'OMC, l'Argentin Alberto d'Alotto, a observé que les informations fournies par l'Algérie "relancent les négociations concernant son accession et constituent une base pour faire progresser le processus", évoquant une possible accession à fin 2015. L'autre fait à relever est la signature d'un accord bilatéral entre l'Algérie et l'Argentine, qui porte sur la conclusion des négociations bilatérales entre les deux pays sur le commerce des marchandises au titre de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Outre l'Argentine, l'Algérie avait également conclu des accords bilatéraux similaires avec Cuba, l'Uruguay, le Brésil, le Venezuela et la Suisse.