Les avis restent partagés entre optimisme et pessimisme. L'Algérie est prête à subir un choc face à une crise annoncée. Mais des craintes subsistent sur la baisse des dépenses et leur impact sur le plan social. Les avis restent partagés entre optimisme et pessimisme. L'Algérie est prête à subir un choc face à une crise annoncée. Mais des craintes subsistent sur la baisse des dépenses et leur impact sur le plan social. Avec une fin d'année morose, celle qui va débuter aura la conséquence d'être dure si l'on croit les déclarations de hauts responsables politiques. Le gouvernement qui ne minimise pas les retombées de la chute des prix de pétrole et son impact sur les besoins sociaux de la population, s'apprête à tous les scenarii. Le plus plausible est celui de l'austérité budgétaire avec la réduction de dépenses et l'annulation de certains projets qui étaient programmés pour l'année 2015. Mais le plus dur à affronter est celui des dépenses sociales ou ce qu'on appelle communément les transferts sociaux. Une politique qui a toujours consisté à élever le niveau des dépenses pour faire face à la pauvreté, les coûts de la santé pour les couches défavorisées, la scolarisation et les différentes aides pour les chômeurs et certaines dépenses greffées aux titres d'aide pour les handicapés, les retraités de la minima et d'autres. Ce qu'on apprend d'une source gouvernementale est la redéfinition de ces montants avec leur éventuelle réduction. Même si le ministre des Finances affiche un ton plus serein, rien n'empêchera un plan B qui consiste à revoir certaines dépenses. A commencer par les gros salaires des responsables politiques et ceux des autres secteurs, dont on dit, qu'ils seront revus à la baisse. Autrement dit, plus aucun secteur ne bénéficiera d'augmentations de salaires et l'administration toujours «budgétivore» n'obtiendra aucune gratification. De même que les chômeurs qui ont bénéficié des aides dans le cadre des programmes Ansej et Cnac feront face à moins de crédits d'autant que le gel des recrutements dans la Fonction publique qui absorbe une quantité de chômeurs diplômés rehaussera cette inquiétude. Certes, ces mesures ne sont pas annoncées concrètement mais trouvent leurs conséquences dans la manière de «rationaliser le budget de l'Etat» et d'éviter les gaspillages inutiles. Pour faire face à d'éventuels chocs, le gouvernement Sellal est d'avis pour prévoir les effets d'une crise à travers une loi de finances complémentaire. Mais rien n'est sûr pour l'heure et il faudra attendre la fin de l'année ou le début de l'année prochaine pour le savoir. En outre, l'Algérie est obligée de puiser dans le fonds de régulation des recettes pour maintenir son cap. Or certains qui précipitent les avis les plus pessimistes sur une déflagration sociale comme conséquence du recul des prix énergétiques sur la scène mondiale n'avancent pas de solution concrète. Et ceux qui se contentent de rassurer n'indiquent pas également quelles seraient les réelles craintes sur la population et surtout les couches déshéritées de la société? Des questions qui se posent au moment où toutes les spéculations sont permises. D'ores et déjà, on annonce la hausse de certains produits alimentaires et de la consommation en général, l'augmentation de certaines taxes et la dévaluation du dinar. Toutefois, il faut se garder à l'esprit que le gouvernement a réitéré que baisse ne signifie pas abandon de tous les projets sociaux et que tous les indicateurs ne sont pas au rouge. Avec une fin d'année morose, celle qui va débuter aura la conséquence d'être dure si l'on croit les déclarations de hauts responsables politiques. Le gouvernement qui ne minimise pas les retombées de la chute des prix de pétrole et son impact sur les besoins sociaux de la population, s'apprête à tous les scenarii. Le plus plausible est celui de l'austérité budgétaire avec la réduction de dépenses et l'annulation de certains projets qui étaient programmés pour l'année 2015. Mais le plus dur à affronter est celui des dépenses sociales ou ce qu'on appelle communément les transferts sociaux. Une politique qui a toujours consisté à élever le niveau des dépenses pour faire face à la pauvreté, les coûts de la santé pour les couches défavorisées, la scolarisation et les différentes aides pour les chômeurs et certaines dépenses greffées aux titres d'aide pour les handicapés, les retraités de la minima et d'autres. Ce qu'on apprend d'une source gouvernementale est la redéfinition de ces montants avec leur éventuelle réduction. Même si le ministre des Finances affiche un ton plus serein, rien n'empêchera un plan B qui consiste à revoir certaines dépenses. A commencer par les gros salaires des responsables politiques et ceux des autres secteurs, dont on dit, qu'ils seront revus à la baisse. Autrement dit, plus aucun secteur ne bénéficiera d'augmentations de salaires et l'administration toujours «budgétivore» n'obtiendra aucune gratification. De même que les chômeurs qui ont bénéficié des aides dans le cadre des programmes Ansej et Cnac feront face à moins de crédits d'autant que le gel des recrutements dans la Fonction publique qui absorbe une quantité de chômeurs diplômés rehaussera cette inquiétude. Certes, ces mesures ne sont pas annoncées concrètement mais trouvent leurs conséquences dans la manière de «rationaliser le budget de l'Etat» et d'éviter les gaspillages inutiles. Pour faire face à d'éventuels chocs, le gouvernement Sellal est d'avis pour prévoir les effets d'une crise à travers une loi de finances complémentaire. Mais rien n'est sûr pour l'heure et il faudra attendre la fin de l'année ou le début de l'année prochaine pour le savoir. En outre, l'Algérie est obligée de puiser dans le fonds de régulation des recettes pour maintenir son cap. Or certains qui précipitent les avis les plus pessimistes sur une déflagration sociale comme conséquence du recul des prix énergétiques sur la scène mondiale n'avancent pas de solution concrète. Et ceux qui se contentent de rassurer n'indiquent pas également quelles seraient les réelles craintes sur la population et surtout les couches déshéritées de la société? Des questions qui se posent au moment où toutes les spéculations sont permises. D'ores et déjà, on annonce la hausse de certains produits alimentaires et de la consommation en général, l'augmentation de certaines taxes et la dévaluation du dinar. Toutefois, il faut se garder à l'esprit que le gouvernement a réitéré que baisse ne signifie pas abandon de tous les projets sociaux et que tous les indicateurs ne sont pas au rouge.