Avec une programmation musicale orientée vers les pays du Sahel et un campement dédié à l'artisanat et aux différents savoirfaire de l'Ahaggar, le 5e Festival international d'Abalessa-Tin Hinan pour les arts de l'Ahaggar (FIATAA) s'ouvre demain mardi avec la volonté de profiter de la période de fin d'année pour relancer l'activité touristique dans la région. Avec une programmation musicale orientée vers les pays du Sahel et un campement dédié à l'artisanat et aux différents savoirfaire de l'Ahaggar, le 5e Festival international d'Abalessa-Tin Hinan pour les arts de l'Ahaggar (FIATAA) s'ouvre demain mardi avec la volonté de profiter de la période de fin d'année pour relancer l'activité touristique dans la région. Initialement prévu en février, le 5e FIATAA se tiendra cette année du 30 décembre au 4 janvier afin que cet événement culturel participe à la dynamique touristique insufflée par l'affluence de touristes locaux à Tamanrasset pour la fin de l'année, indiquent les organisateurs. En plus du FIATAA, le Salon national de l'artisanat saharien, qui s'est ouvert vendredi dernier, est censé lui aussi aider à animer la capitale de l'Ahaggar en cette période de grande affluence. Au campement du FIATAA de Tiddessi, des espaces consacrés aux jeux populaires de la région et aux musiques traditionnelles ancestrales de l'Ahaggar, l'imzad (classé en 2013 au patrimoine mondial de l'humanité), le tindé, la takouba, l'aliwan et le tazangharet mettront également en lumière le patrimoine immatériel de cette région aux atouts historiques et naturels indéniables. Egalement prisée par les visiteurs, la localité d'Abalessa —où se trouve le tombeau funéraire de la reine des touareg Tin Hinan ainsi qu'un petit musée, un bien archéologique datant du 5e siècledoit connaître une grande animation musicale pendant le FIATAA. Des visites du tombeau de Tin Hinan et du nouveau centre d'interprétation de l'Office du parc culturel national de l'Ahaggar, partenaire principal du festival, sont aussi inscrites au programme. Des scènes de choix pour accueillir le Nouvel An De grands noms de la musique traditionnelle et contemporaine du Sahel sont attendus sur la grande scène du campement de Tidessi dont le Malien Bassekou Kouyaté et son orchestre de n'goni, N'goni ba, qui animera la soirée du 31 décembre. Des musiciens de renommée mondiale à l'exemple du groupe nigérien Toumast, le chanteur Burkinabé d'afro reggae Bob Sana ou la troupe malienne Tindi Isawat donneront, à n'en pas douter, tout son sens à la dimension sahélienne du festival. Dans le style "Assouf" très apprécié dans la région, des formations musicales du Grand sud se produiront également sur les scènes du Fiataa à l'image des groupes Imerahne, Ithrane n'ahaggar et Toumast Tenéré, outre de jeunes musiciens de In Guezzam, Tamanrasset et Djanet. Les musiques traditionnelles du Grand Sud ne seront pas en reste: les organisateurs du festival produiront également la doyenne du Tindé Badi Lalla, la troupe folklorique d'Abalessa "Jakmi" en plus d'un hommage au regretté Othman Bali, l'immense chanteur décédé en 2005. Après quatre éditions à succès public considérable, avec une moyenne de 2500 spectateurs par soirée, le FIATAA sera confronté cette année au jugement d'un public nouveau, originaire de plusieurs régions du pays, ce qui augure déjà d'une grande affluence et de beaucoup de travail de séduction de la part des différents artistes attendus. Initialement prévu en février, le 5e FIATAA se tiendra cette année du 30 décembre au 4 janvier afin que cet événement culturel participe à la dynamique touristique insufflée par l'affluence de touristes locaux à Tamanrasset pour la fin de l'année, indiquent les organisateurs. En plus du FIATAA, le Salon national de l'artisanat saharien, qui s'est ouvert vendredi dernier, est censé lui aussi aider à animer la capitale de l'Ahaggar en cette période de grande affluence. Au campement du FIATAA de Tiddessi, des espaces consacrés aux jeux populaires de la région et aux musiques traditionnelles ancestrales de l'Ahaggar, l'imzad (classé en 2013 au patrimoine mondial de l'humanité), le tindé, la takouba, l'aliwan et le tazangharet mettront également en lumière le patrimoine immatériel de cette région aux atouts historiques et naturels indéniables. Egalement prisée par les visiteurs, la localité d'Abalessa —où se trouve le tombeau funéraire de la reine des touareg Tin Hinan ainsi qu'un petit musée, un bien archéologique datant du 5e siècledoit connaître une grande animation musicale pendant le FIATAA. Des visites du tombeau de Tin Hinan et du nouveau centre d'interprétation de l'Office du parc culturel national de l'Ahaggar, partenaire principal du festival, sont aussi inscrites au programme. Des scènes de choix pour accueillir le Nouvel An De grands noms de la musique traditionnelle et contemporaine du Sahel sont attendus sur la grande scène du campement de Tidessi dont le Malien Bassekou Kouyaté et son orchestre de n'goni, N'goni ba, qui animera la soirée du 31 décembre. Des musiciens de renommée mondiale à l'exemple du groupe nigérien Toumast, le chanteur Burkinabé d'afro reggae Bob Sana ou la troupe malienne Tindi Isawat donneront, à n'en pas douter, tout son sens à la dimension sahélienne du festival. Dans le style "Assouf" très apprécié dans la région, des formations musicales du Grand sud se produiront également sur les scènes du Fiataa à l'image des groupes Imerahne, Ithrane n'ahaggar et Toumast Tenéré, outre de jeunes musiciens de In Guezzam, Tamanrasset et Djanet. Les musiques traditionnelles du Grand Sud ne seront pas en reste: les organisateurs du festival produiront également la doyenne du Tindé Badi Lalla, la troupe folklorique d'Abalessa "Jakmi" en plus d'un hommage au regretté Othman Bali, l'immense chanteur décédé en 2005. Après quatre éditions à succès public considérable, avec une moyenne de 2500 spectateurs par soirée, le FIATAA sera confronté cette année au jugement d'un public nouveau, originaire de plusieurs régions du pays, ce qui augure déjà d'une grande affluence et de beaucoup de travail de séduction de la part des différents artistes attendus.