Le procès de 12 présumés terroristes dont le fils et les deux frères du terroriste Abdelhamid Abou Zeid, poursuivis en 2010 pour leur implication dans des attentats terroristes dans le grand Sud algérien, a été reporté hier au mois d'avril prochain par le tribunal criminel d'Alger. Le procès de 12 présumés terroristes dont le fils et les deux frères du terroriste Abdelhamid Abou Zeid, poursuivis en 2010 pour leur implication dans des attentats terroristes dans le grand Sud algérien, a été reporté hier au mois d'avril prochain par le tribunal criminel d'Alger. Le procès a été ajourné à la prochaine session criminelle prévue au mois d'avril prochain sur décision du tribunal criminel en raison de l'absence de la présidente de cette instance en charge du dossier. Les accusés et leurs familles présentes à l'audience ont exprimé leur mécontentement quant à ce report, le troisième, les mis en cause étant en détention depuis 2010. Parmi les accusés, figurent aussi trois autres membres de la famille d'Abou Zeid (Ghadir), qui approvisionnaient en vivres et en carburants les groupes terroristes dirigés par Abou Zeid, « El-Para » et Mokhtar Belmokhtar « activant dans la région est du Grand-Sud algérien pour faciliter les attaques visant les touristes étrangers et les biens de l'Etat ». Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte à 2010 lorsque les forces de sécurité avaient arrêté des membres d'une grande famille dans le sud-est du pays, recrutés par l'un de ses membres qui n'est autre que le terroriste Mohamed Ghadir alias Abdelhamid Abou Zeid. Selon la même source, le terroriste Abou Zeid avait pris pour base la ville de Khalil au Mali ainsi qu'une ville libyenne (près de la frontière algérienne) alors que les éléments de soutien logistique (les accusés) étaient basés dans les régions de Mahnoussa (El-Oued), Dabdab, Adrar, Touggourt, Hassi Messaoud, Illizi, Ouargla, In Amenas et Goléa. Après l'arrestation des éléments du groupe issu de la région de Mahnoussa, Abou Zeid avait constitué un autre groupe dirigé par le dénommé Ghadir Omar Abderrahmane. Le groupe est également impliqué dans le trafic de drogue à travers les frontières est et ouest du pays au sein d'un groupe terroriste transfrontalier ayant pour mission de financer le terrorisme dans le Sud algérien. Selon la même source, le frère d'Abou Zeid, le dénommé Ghadir Sassi, principal accusé dans cette affaire, a été arrêté avec son groupe en 2010, en possession d'explosifs et de munitions de guerre. Concernant le deuxième frère d'Abou Zeid, le dénommé Ghadir Omar Abdelkader (arrêté), il a reconnu durant l'enquête avoir approvisionné en 2001 les groupes d'Abou Zeid, d'Abderrezak El-Para et de Mokhtar Belmokhtar, en carburant et en vivres contre d'importantes sommes d'argent. Il a reconnu avoir rencontré son frère Abou Zeid en 2003 en compagnie d'Abderrezak El-Para et d'une trentaine de terroristes dans la région de Lafaa à Ouargla pour lui remettre des quantités importantes de carburant et de vivres. Le fils d'Abdelhamid Abou Zeid, Ghadir Lakhdar a reconnu, selon les procès-verbaux, être impliqué dans le trafic de drogue et avoir remis à maintes reprises d'importantes quantités à un individu de nationalité libyenne contre de l'argent, utilisé pour financer les opérations terroristes. Il a reconnu avoir utilisé cet argent pour l'achat de véhicules de type 4/4, de carburant et de vivres au profit de groupes terroristes dans le Sud algérien, dirigés par Abou Zeid, El-Para et Mokhtar Belmokhtar. Abdelhamid Abou Zeid a été abattu par les forces françaises et tchadiennes le 25 février 2013 au nord du Mali et sa mort a été officiellement confirmée en mars 2013. Le procès a été ajourné à la prochaine session criminelle prévue au mois d'avril prochain sur décision du tribunal criminel en raison de l'absence de la présidente de cette instance en charge du dossier. Les accusés et leurs familles présentes à l'audience ont exprimé leur mécontentement quant à ce report, le troisième, les mis en cause étant en détention depuis 2010. Parmi les accusés, figurent aussi trois autres membres de la famille d'Abou Zeid (Ghadir), qui approvisionnaient en vivres et en carburants les groupes terroristes dirigés par Abou Zeid, « El-Para » et Mokhtar Belmokhtar « activant dans la région est du Grand-Sud algérien pour faciliter les attaques visant les touristes étrangers et les biens de l'Etat ». Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte à 2010 lorsque les forces de sécurité avaient arrêté des membres d'une grande famille dans le sud-est du pays, recrutés par l'un de ses membres qui n'est autre que le terroriste Mohamed Ghadir alias Abdelhamid Abou Zeid. Selon la même source, le terroriste Abou Zeid avait pris pour base la ville de Khalil au Mali ainsi qu'une ville libyenne (près de la frontière algérienne) alors que les éléments de soutien logistique (les accusés) étaient basés dans les régions de Mahnoussa (El-Oued), Dabdab, Adrar, Touggourt, Hassi Messaoud, Illizi, Ouargla, In Amenas et Goléa. Après l'arrestation des éléments du groupe issu de la région de Mahnoussa, Abou Zeid avait constitué un autre groupe dirigé par le dénommé Ghadir Omar Abderrahmane. Le groupe est également impliqué dans le trafic de drogue à travers les frontières est et ouest du pays au sein d'un groupe terroriste transfrontalier ayant pour mission de financer le terrorisme dans le Sud algérien. Selon la même source, le frère d'Abou Zeid, le dénommé Ghadir Sassi, principal accusé dans cette affaire, a été arrêté avec son groupe en 2010, en possession d'explosifs et de munitions de guerre. Concernant le deuxième frère d'Abou Zeid, le dénommé Ghadir Omar Abdelkader (arrêté), il a reconnu durant l'enquête avoir approvisionné en 2001 les groupes d'Abou Zeid, d'Abderrezak El-Para et de Mokhtar Belmokhtar, en carburant et en vivres contre d'importantes sommes d'argent. Il a reconnu avoir rencontré son frère Abou Zeid en 2003 en compagnie d'Abderrezak El-Para et d'une trentaine de terroristes dans la région de Lafaa à Ouargla pour lui remettre des quantités importantes de carburant et de vivres. Le fils d'Abdelhamid Abou Zeid, Ghadir Lakhdar a reconnu, selon les procès-verbaux, être impliqué dans le trafic de drogue et avoir remis à maintes reprises d'importantes quantités à un individu de nationalité libyenne contre de l'argent, utilisé pour financer les opérations terroristes. Il a reconnu avoir utilisé cet argent pour l'achat de véhicules de type 4/4, de carburant et de vivres au profit de groupes terroristes dans le Sud algérien, dirigés par Abou Zeid, El-Para et Mokhtar Belmokhtar. Abdelhamid Abou Zeid a été abattu par les forces françaises et tchadiennes le 25 février 2013 au nord du Mali et sa mort a été officiellement confirmée en mars 2013.