Le projet de loi amendant le code pénal, adopté il y a une dizaine de jours par l'APN, continue de faire couler beaucoup d'encre. Les islamistes poursuivent leur attaque contre ce projet qui, en vue de protéger un peu plus les femmes violentées, a durci les peines contre les coupables. Le projet de loi amendant le code pénal, adopté il y a une dizaine de jours par l'APN, continue de faire couler beaucoup d'encre. Les islamistes poursuivent leur attaque contre ce projet qui, en vue de protéger un peu plus les femmes violentées, a durci les peines contre les coupables. Une attitude que ne semble pas apprécié le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. Il n'a pas manqué de réagir à ces attaques en règle contre son département ministériel qui a élaboré ce texte de loi. Jeudi dernier il n'a pas manqué, en effet, de sermonner les députés de la mouvance islamiste, ceux de l'alliance de l'Algérie verte (AAV) qui comptent introduire un recours devant les instances judiciaires pour invalider la séance plénière au cours de laquelle le projet de loi en question a été adopté. Pour ces députés, en effet, le quorum n'a pas été atteint. Ils vont jusqu'à accuser l'APN d'avoir même eu recours aux personnels administratifs pour remplir l'hémicycle. Sur cette dernière question, à savoir la saisine de la justice, Tayeb Louh, a estimé que cela faisait partie de la liberté d'expression. En somme ces députés sont libres d'entreprendre une telle action. « Chacun est libre d'exprimer son avis et de prendre les dispositions qu'il croit nécessaires, dans le respect de la Constitution » dira-t-il jeudi en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Par contre sur le fond de la question , celle de la protection de la femme contre les violences physiques et le harcèlement émanant de l'époux ou de quiconque, le ministre de la Justice a répliqué sèchement à ces attaques en rappelant les années noires du terrorisme. « Le peuple algérien a vécu la tragédie et les résultats de l'extrémisme (religieux) » a-t-il indiqué. ET d'ajouter que « la tragédie qu'a vécu le peuple algérien a laissé des blessures qui sont toujours là ». Poursuivant ses précisions il a souligné que les principes du peuple algérien sont bien connus : « Tempérance » et « modération » En somme pour Tayeb Louh l'extrémisme doit être banni car il mène aux tragédies. Les députés islamistes ont fortement critiqué le texte de loi en refusant, notamment, de participer à la séance plénière consacrée au vote. Le texte a été adopté, pour rappel, par les députés du FLN, RND, de leurs alliés et du FFS. Les députés du Parti des travailleurs se sont abstenus pour dénoncer le rejet de leurs propositions d'amendements. « La famille est menacée par ce projet de loi » dira un député de l'AAV lors de débats. « On veut même, à travers les dispositions de ce texte, casser l'institution du mariage et de la famille » rétorquera un autre. Bref, pour les députés islamistes ce texte constitue « un danger pour la cohésion de la famille » . « Notre conception de la famille diffère de celle des Occidentaux » a martelé le president du MSP, Abderazak Mokri, mercredi lors d'une conférence de presse où il a notamment fustigé le gouvernement en considérant que ce projet de loi fait partie « d'un complot » contre l'Algérie. Ce projet de loi a relancé ainsi les querelles idéologiques qui risquent de prendre de l'ampleur à l'avenir. L'association des Oulémas musulmans s'est, elle aussi, exprimée sur ce texte qu'elle a d'ailleurs rejetée soutenant ainsi les élus et les partis islamistes. Une attitude que ne semble pas apprécié le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. Il n'a pas manqué de réagir à ces attaques en règle contre son département ministériel qui a élaboré ce texte de loi. Jeudi dernier il n'a pas manqué, en effet, de sermonner les députés de la mouvance islamiste, ceux de l'alliance de l'Algérie verte (AAV) qui comptent introduire un recours devant les instances judiciaires pour invalider la séance plénière au cours de laquelle le projet de loi en question a été adopté. Pour ces députés, en effet, le quorum n'a pas été atteint. Ils vont jusqu'à accuser l'APN d'avoir même eu recours aux personnels administratifs pour remplir l'hémicycle. Sur cette dernière question, à savoir la saisine de la justice, Tayeb Louh, a estimé que cela faisait partie de la liberté d'expression. En somme ces députés sont libres d'entreprendre une telle action. « Chacun est libre d'exprimer son avis et de prendre les dispositions qu'il croit nécessaires, dans le respect de la Constitution » dira-t-il jeudi en marge d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Par contre sur le fond de la question , celle de la protection de la femme contre les violences physiques et le harcèlement émanant de l'époux ou de quiconque, le ministre de la Justice a répliqué sèchement à ces attaques en rappelant les années noires du terrorisme. « Le peuple algérien a vécu la tragédie et les résultats de l'extrémisme (religieux) » a-t-il indiqué. ET d'ajouter que « la tragédie qu'a vécu le peuple algérien a laissé des blessures qui sont toujours là ». Poursuivant ses précisions il a souligné que les principes du peuple algérien sont bien connus : « Tempérance » et « modération » En somme pour Tayeb Louh l'extrémisme doit être banni car il mène aux tragédies. Les députés islamistes ont fortement critiqué le texte de loi en refusant, notamment, de participer à la séance plénière consacrée au vote. Le texte a été adopté, pour rappel, par les députés du FLN, RND, de leurs alliés et du FFS. Les députés du Parti des travailleurs se sont abstenus pour dénoncer le rejet de leurs propositions d'amendements. « La famille est menacée par ce projet de loi » dira un député de l'AAV lors de débats. « On veut même, à travers les dispositions de ce texte, casser l'institution du mariage et de la famille » rétorquera un autre. Bref, pour les députés islamistes ce texte constitue « un danger pour la cohésion de la famille » . « Notre conception de la famille diffère de celle des Occidentaux » a martelé le president du MSP, Abderazak Mokri, mercredi lors d'une conférence de presse où il a notamment fustigé le gouvernement en considérant que ce projet de loi fait partie « d'un complot » contre l'Algérie. Ce projet de loi a relancé ainsi les querelles idéologiques qui risquent de prendre de l'ampleur à l'avenir. L'association des Oulémas musulmans s'est, elle aussi, exprimée sur ce texte qu'elle a d'ailleurs rejetée soutenant ainsi les élus et les partis islamistes.