Dans sa plaidoirie en faveur de son projet de loi, le ministre a indiqué que ce texte a été élaboré à partir de données réelles et de la réalité et non dans des salons du monde mondain ! Dans sa plaidoirie en faveur de son projet de loi, le ministre a indiqué que ce texte a été élaboré à partir de données réelles et de la réalité et non dans des salons du monde mondain ! Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, était, hier,dans tous ses états. Du haut de la tribune de l'APN, le ministre a laissé clairement transparaître sa colère à l'égard de tous les députés qui n'ont pas apprécié le contenu du projet de loi amendant le code pénal. Des amendements à travers lesquels la protection de la femme contre les violences conjugales physiques et tous les types de harcèlements qu'elle subit ont été particulièrement renforcés. Dans sa réplique, Tayeb Louh visait particulièrement les islamistes. « Les amendements ne contredisent pas la chariaa, ni les hadiths du Prophète concernant la protection de la dignité de la femme » dira Louh visiblement dépité par les attaques des députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) avant d'ajouter que « dans ce projet de loi nous confortons cela et non le contraire ». Lors des débats d'avant-hier mardi, le projet de loi en question a été fortement critiqué par les députés islamistes notamment. Certains intervenants n'y allant pas avec le dos de la cuillère ont carrément reproché aux législateurs, et donc par ricochet à Tayeb Louh, de vouloir « détruire l'institution de la famille » puisque, selon eux « il encourage la femme mariée à porter plainte contre son mari qui se serait rendu coupable de violences physiques à son égard ». « Je n'accepte pas ces accusations. Ceci est très grave », dira le ministre hier lors de sa réponse aux préoccupations et interrogations des députés. Louh a alors accusé les pourfendeurs du projet de loi de vouloir remuer dans le passé et revenir aux années 90. En somme, et sans l'avoir dit explicitement, Tayeb Louh, accuse les députés islamistes à vouloir se présenter comme les gardiens du temple face aux attaques des détracteurs de la religion. « Moi je suis un ministre de la Justice issu du peuple et désigné en tant que ministre depuis trois mandats et on dit qu'on veut démanteler la famille algerienne. Cela est inacceptable ». Dans sa plaidoirie en faveur de son projet de loi, le ministre a indiqué que ce texte a été élaboré à partir de données réelles et de la réalité et non « des salons de l'Aurassi ». Evoquant un autre volet du projet de loi, à savoir le pardon, il dira, sur un ton intérrogatif : « Est-ce que le pardon est contraire à la chariaa ? ». Dans la lancée, le représentant du gouvernement a aussi parlé de la « violence économique ». « Celui qui s'en prend à l'argent de l'épouse sera puni par la loi car cela ne peut se faire sans son consentement et son accord. L'autonomie financière de la femme est garantie, c'est ce que stipule la religion ». Il a aussi été question dans la réponse du ministre du harcélement sexuel qui est puni par les dispositions de ce projet de loi. Enfin le ministre a répliqué aux attaques selon lesquelles ce projet a été élaboré suite aux pressions exercées sur l'Algérie. « Il n'y a ni pressions, ni rien du tout », a-t-il martelé . Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, était, hier,dans tous ses états. Du haut de la tribune de l'APN, le ministre a laissé clairement transparaître sa colère à l'égard de tous les députés qui n'ont pas apprécié le contenu du projet de loi amendant le code pénal. Des amendements à travers lesquels la protection de la femme contre les violences conjugales physiques et tous les types de harcèlements qu'elle subit ont été particulièrement renforcés. Dans sa réplique, Tayeb Louh visait particulièrement les islamistes. « Les amendements ne contredisent pas la chariaa, ni les hadiths du Prophète concernant la protection de la dignité de la femme » dira Louh visiblement dépité par les attaques des députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) avant d'ajouter que « dans ce projet de loi nous confortons cela et non le contraire ». Lors des débats d'avant-hier mardi, le projet de loi en question a été fortement critiqué par les députés islamistes notamment. Certains intervenants n'y allant pas avec le dos de la cuillère ont carrément reproché aux législateurs, et donc par ricochet à Tayeb Louh, de vouloir « détruire l'institution de la famille » puisque, selon eux « il encourage la femme mariée à porter plainte contre son mari qui se serait rendu coupable de violences physiques à son égard ». « Je n'accepte pas ces accusations. Ceci est très grave », dira le ministre hier lors de sa réponse aux préoccupations et interrogations des députés. Louh a alors accusé les pourfendeurs du projet de loi de vouloir remuer dans le passé et revenir aux années 90. En somme, et sans l'avoir dit explicitement, Tayeb Louh, accuse les députés islamistes à vouloir se présenter comme les gardiens du temple face aux attaques des détracteurs de la religion. « Moi je suis un ministre de la Justice issu du peuple et désigné en tant que ministre depuis trois mandats et on dit qu'on veut démanteler la famille algerienne. Cela est inacceptable ». Dans sa plaidoirie en faveur de son projet de loi, le ministre a indiqué que ce texte a été élaboré à partir de données réelles et de la réalité et non « des salons de l'Aurassi ». Evoquant un autre volet du projet de loi, à savoir le pardon, il dira, sur un ton intérrogatif : « Est-ce que le pardon est contraire à la chariaa ? ». Dans la lancée, le représentant du gouvernement a aussi parlé de la « violence économique ». « Celui qui s'en prend à l'argent de l'épouse sera puni par la loi car cela ne peut se faire sans son consentement et son accord. L'autonomie financière de la femme est garantie, c'est ce que stipule la religion ». Il a aussi été question dans la réponse du ministre du harcélement sexuel qui est puni par les dispositions de ce projet de loi. Enfin le ministre a répliqué aux attaques selon lesquelles ce projet a été élaboré suite aux pressions exercées sur l'Algérie. « Il n'y a ni pressions, ni rien du tout », a-t-il martelé .