Si la Grèce sort de la zone euro, l'Espagne et l'Italie finiront par en faire de même, met en garde le ministre grec de la Défense dans une interview accordée au journal allemand Bild. Si la Grèce sort de la zone euro, l'Espagne et l'Italie finiront par en faire de même, met en garde le ministre grec de la Défense dans une interview accordée au journal allemand Bild. "Si la Grèce explose, l'Espagne et l'Italie seront les prochaines puis au bout d'un moment l'Allemagne. Il nous faut, donc, trouver une issue au sein de la zone euro mais cette issue ne peut pas être que la Grèce continue de devoir payer", dit Panos Kammenos. Ce dernier est le chef de file des Grecs indépendants. Cette formation de droite souverainiste est alliée au sein du gouvernement grec au parti de gauche radicale Syriza, qui a remporté en janvier les élections législatives sur la promesse de mettre fin à la politique d'austérité exigée par les autres pays de la zone euro en échange de la poursuite du versement d'une aide financière internationale. Panos Kammenos assure que la Grèce n'a pas besoin d'un troisième plan d'aide mais plutôt d'une "décote comme celle dont a bénéficié l'Allemagne en 1953 à la conférence de Londres sur la dette". Première puissance économique de la zone euro, l'Allemagne, en premier lieu son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, est en pointe pour exiger que le nouveau gouvernement à Athènes respecte les engagements pris par ses prédécesseurs et poursuive dans la voie de la libéralisation de l'économie grecque et de l'austérité budgétaire pour réduire sa dette. Athènes et Berlin sont ainsi engagés dans une joute verbale et la Grèce a officiellement protesté auprès du ministère allemand des Affaires étrangères pour des propos jugés insultants de la part de Wolfgang Schäuble à l'égard de son homologue grec Yanis Varoufakis. Wolfgang Schäuble dément avoir tenu les propos que lui attribuent des médias grecs au sujet de Yanis Varoufakis, qu'il aurait jugé "stupidement naïf". Au sujet du ministre allemand des Finances, Panos Kammenos déclare, selon Bild : "Je ne comprends pas pourquoi il s'en prend à la Grèce tous les jours avec de nouvelles déclarations. C'est comme une guerre psychologique et Schäuble empoisonne la relation entre les deux pays de cette manière." "Si la Grèce explose, l'Espagne et l'Italie seront les prochaines puis au bout d'un moment l'Allemagne. Il nous faut, donc, trouver une issue au sein de la zone euro mais cette issue ne peut pas être que la Grèce continue de devoir payer", dit Panos Kammenos. Ce dernier est le chef de file des Grecs indépendants. Cette formation de droite souverainiste est alliée au sein du gouvernement grec au parti de gauche radicale Syriza, qui a remporté en janvier les élections législatives sur la promesse de mettre fin à la politique d'austérité exigée par les autres pays de la zone euro en échange de la poursuite du versement d'une aide financière internationale. Panos Kammenos assure que la Grèce n'a pas besoin d'un troisième plan d'aide mais plutôt d'une "décote comme celle dont a bénéficié l'Allemagne en 1953 à la conférence de Londres sur la dette". Première puissance économique de la zone euro, l'Allemagne, en premier lieu son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, est en pointe pour exiger que le nouveau gouvernement à Athènes respecte les engagements pris par ses prédécesseurs et poursuive dans la voie de la libéralisation de l'économie grecque et de l'austérité budgétaire pour réduire sa dette. Athènes et Berlin sont ainsi engagés dans une joute verbale et la Grèce a officiellement protesté auprès du ministère allemand des Affaires étrangères pour des propos jugés insultants de la part de Wolfgang Schäuble à l'égard de son homologue grec Yanis Varoufakis. Wolfgang Schäuble dément avoir tenu les propos que lui attribuent des médias grecs au sujet de Yanis Varoufakis, qu'il aurait jugé "stupidement naïf". Au sujet du ministre allemand des Finances, Panos Kammenos déclare, selon Bild : "Je ne comprends pas pourquoi il s'en prend à la Grèce tous les jours avec de nouvelles déclarations. C'est comme une guerre psychologique et Schäuble empoisonne la relation entre les deux pays de cette manière."