Comme chaque année, son message était attendu à l'occasion des festivités du Norouz, nouvel an kurde. Comme chaque année, son message était attendu à l'occasion des festivités du Norouz, nouvel an kurde. Depuis sa prison d'Imrali, près d'Istanbul, où il purge une peine à perpétuité, le leader kurde Abdullah Öcalan a délivré samedi un message aux Kurdes de Turquie. Dans une lettre ouverte lue par un député devant une foule de 200.000 personnes à Diyarbakir, au sud-est du pays, le chef historique a répété son appel à la fin de la rébellion kurde en Turquie et annoncé une « nouvelle ère ». Abdullah Öcalan a également souhaité la tenue d'un congrès de son mouvement le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) « pour que la lutte armée (...) prenne fin ». Le Parti des travailleurs du kurdistan, formé en 1998, classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'UE, est en guérilla contre le gouvernement turc depuis 1984. Basé essentiellement dans la partie du sud-est de la Turquie, le mouvement réclamait l'autonomie pour les Kurdes de Turquie. En trente ans, le conflit entre les deux parties a fait près de 45.000 morts. Dans les années 2000, le gouvernement et le parti kurde ont lancé un processus de paix. Après un premier échec des négociations en 2010, le gouvernement turc avait de nouveau engagé, à l'automne 2012, les discussions avec le PKK. Les discussions étaient toutefois au point mort jusqu'à la fin 2014. Le 30 novembre, Abdullah Öcalan a finalement annoncé qu'un accord pourrait être trouvé d'ici « quatre à cinq mois », à condition que « toutes les parties conduisent le processus avec sérieux et détermination ». Fin février, le leader historique a affirmé que le PKK était prêt au désarmement. Le gouvernement turc et le parti politique pro-kurde HDP, très proches d'un accord, s'étaient entendus sur un texte d'une dizaine de points ayant fait la navette entre la cellule de M. Öcalan, le siège du gouvernement turc et le fief du haut commandement militaire des rebelles dans les monts Kandil, au nord de l'Irak. S'il reste vague, le texte met l'accent sur la nécessité de graver les droits démocratiques des Kurdes de Turquie, soit 15 millions de personnes. Depuis sa prison d'Imrali, près d'Istanbul, où il purge une peine à perpétuité, le leader kurde Abdullah Öcalan a délivré samedi un message aux Kurdes de Turquie. Dans une lettre ouverte lue par un député devant une foule de 200.000 personnes à Diyarbakir, au sud-est du pays, le chef historique a répété son appel à la fin de la rébellion kurde en Turquie et annoncé une « nouvelle ère ». Abdullah Öcalan a également souhaité la tenue d'un congrès de son mouvement le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) « pour que la lutte armée (...) prenne fin ». Le Parti des travailleurs du kurdistan, formé en 1998, classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'UE, est en guérilla contre le gouvernement turc depuis 1984. Basé essentiellement dans la partie du sud-est de la Turquie, le mouvement réclamait l'autonomie pour les Kurdes de Turquie. En trente ans, le conflit entre les deux parties a fait près de 45.000 morts. Dans les années 2000, le gouvernement et le parti kurde ont lancé un processus de paix. Après un premier échec des négociations en 2010, le gouvernement turc avait de nouveau engagé, à l'automne 2012, les discussions avec le PKK. Les discussions étaient toutefois au point mort jusqu'à la fin 2014. Le 30 novembre, Abdullah Öcalan a finalement annoncé qu'un accord pourrait être trouvé d'ici « quatre à cinq mois », à condition que « toutes les parties conduisent le processus avec sérieux et détermination ». Fin février, le leader historique a affirmé que le PKK était prêt au désarmement. Le gouvernement turc et le parti politique pro-kurde HDP, très proches d'un accord, s'étaient entendus sur un texte d'une dizaine de points ayant fait la navette entre la cellule de M. Öcalan, le siège du gouvernement turc et le fief du haut commandement militaire des rebelles dans les monts Kandil, au nord de l'Irak. S'il reste vague, le texte met l'accent sur la nécessité de graver les droits démocratiques des Kurdes de Turquie, soit 15 millions de personnes.