Le nouveau découpage administratif, décidé par le président de la République, se fera sur trois étapes, a indiqué lundi à Tizi-Ouzou le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz. "Le nouveau découpage interviendra d'abord au niveau de la région sud du pays durant le premier semestre 2015. Le nouveau découpage administratif, décidé par le président de la République, se fera sur trois étapes, a indiqué lundi à Tizi-Ouzou le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaiz. "Le nouveau découpage interviendra d'abord au niveau de la région sud du pays durant le premier semestre 2015. La région des Hauts- Plateaux sera touchée par cette mesure durant le premier semestre 2016, avant d'atteindre le nord du pays concerné par cette mesure en 2017", a précisé le ministre dans un point de presse tenu en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya. Concernant les trois wilayas ne disposant pas actuellement de walis (Annaba, Ain Témouchent et Relizane), le ministre a affirmé que les secrétaires généraux chargés de gérer les affaires de ces wilayas jouissent de toutes les prérogatives d'un wali pour mener à bien leurs missions, ajoutant que la nomination de nouveaux chefs d'exécutifs pourrait intervenir dans le cadre "d'un mouvement partiel des walis." Abordant la question du logement au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Belaiz a souligné que "la crise que connaît ce secteur sera presque totalement réglée en 2016", grâce à "l'ambitieux" programme de logements inscrit à l'indicatif de cette wilaya, consistant en 60.000 logements ruraux et plus de 100.000 autres, tous segments confondus. Le ministre s'est, par ailleurs, félicité des résultats enregistrés par la wilaya en matière d'amélioration du cadre de vie des citoyens grâce aux investissements réalisés dans différents secteurs. Sur un autre plan, le membre du gouvernement a annoncé qu'une commission de haut niveau se rendra la semaine prochaine à Azazga pour tenter de trouver une issue au conflit qui oppose depuis plusieurs mois l'assemblée populaire communale (APC) à une partie de la population. Cette commission qui "sera composée de représentants des différents ministères ou exclusivement du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales" sera envoyée dans cette commune pour "écouter les deux parties sur place et proposer des solutions à même de les satisfaire", a ajouté le ministre, lors d'un point de presse qu'il a animé dans la commune de Ouaguenoun, à 25 km à l'est de Tizi Ouzou, où il effectue une visite de travail et d'inspection. Le conflit à l'APC de Azazga perdure depuis septembre 2014 lorsqu'une coordination de cinq villages avait procédé à la fermeture du siège de la mairie, interdisant ainsi l'accès aux élus pendant six mois, avant sa réouverture par la force publique en mars dernier. Les opposants aux élus poursuivent toujours leurs actions de contestation en observant des sit-in quasi-quotidiens devant le siège de la mairie pour exiger "la dissolution de l'APC et le départ des élus". A l'origine du conflit, une affaire de dilapidation du foncier dont s'accusent mutuellement les deux parties, rappelle-t-on. "Personne n'a le droit de bloquer une institution publique et de freiner le développement local de tout une commune, prenant ainsi en otage la population" a lancé, à ce propos, M. Belaiz, appelant les contestataires à "faire preuve de sagesse et de sérénité" et à "placer l'intérêt du citoyen avant tout autre considération". Le ministre, qui a appelé à privilégier le dialogue pour le règlement des conflits, a assuré que 21 communes à travers le pays qui vivaient des situations de blocages avaient retrouvé un fonctionnement normal grâce à l'envoi de commissions de département ministériel. Concernant le problème de l'insécurité au niveau du pôle universitaire de Tamda, il a indiqué avoir instruit le wali à "prendre toutes les mesures nécessaires afin de rétablir la sérénité à l'extérieur du campus à travers notamment l'ouverture, dans les meilleurs délais, d'une sûreté urbaine". La région des Hauts- Plateaux sera touchée par cette mesure durant le premier semestre 2016, avant d'atteindre le nord du pays concerné par cette mesure en 2017", a précisé le ministre dans un point de presse tenu en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya. Concernant les trois wilayas ne disposant pas actuellement de walis (Annaba, Ain Témouchent et Relizane), le ministre a affirmé que les secrétaires généraux chargés de gérer les affaires de ces wilayas jouissent de toutes les prérogatives d'un wali pour mener à bien leurs missions, ajoutant que la nomination de nouveaux chefs d'exécutifs pourrait intervenir dans le cadre "d'un mouvement partiel des walis." Abordant la question du logement au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Belaiz a souligné que "la crise que connaît ce secteur sera presque totalement réglée en 2016", grâce à "l'ambitieux" programme de logements inscrit à l'indicatif de cette wilaya, consistant en 60.000 logements ruraux et plus de 100.000 autres, tous segments confondus. Le ministre s'est, par ailleurs, félicité des résultats enregistrés par la wilaya en matière d'amélioration du cadre de vie des citoyens grâce aux investissements réalisés dans différents secteurs. Sur un autre plan, le membre du gouvernement a annoncé qu'une commission de haut niveau se rendra la semaine prochaine à Azazga pour tenter de trouver une issue au conflit qui oppose depuis plusieurs mois l'assemblée populaire communale (APC) à une partie de la population. Cette commission qui "sera composée de représentants des différents ministères ou exclusivement du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales" sera envoyée dans cette commune pour "écouter les deux parties sur place et proposer des solutions à même de les satisfaire", a ajouté le ministre, lors d'un point de presse qu'il a animé dans la commune de Ouaguenoun, à 25 km à l'est de Tizi Ouzou, où il effectue une visite de travail et d'inspection. Le conflit à l'APC de Azazga perdure depuis septembre 2014 lorsqu'une coordination de cinq villages avait procédé à la fermeture du siège de la mairie, interdisant ainsi l'accès aux élus pendant six mois, avant sa réouverture par la force publique en mars dernier. Les opposants aux élus poursuivent toujours leurs actions de contestation en observant des sit-in quasi-quotidiens devant le siège de la mairie pour exiger "la dissolution de l'APC et le départ des élus". A l'origine du conflit, une affaire de dilapidation du foncier dont s'accusent mutuellement les deux parties, rappelle-t-on. "Personne n'a le droit de bloquer une institution publique et de freiner le développement local de tout une commune, prenant ainsi en otage la population" a lancé, à ce propos, M. Belaiz, appelant les contestataires à "faire preuve de sagesse et de sérénité" et à "placer l'intérêt du citoyen avant tout autre considération". Le ministre, qui a appelé à privilégier le dialogue pour le règlement des conflits, a assuré que 21 communes à travers le pays qui vivaient des situations de blocages avaient retrouvé un fonctionnement normal grâce à l'envoi de commissions de département ministériel. Concernant le problème de l'insécurité au niveau du pôle universitaire de Tamda, il a indiqué avoir instruit le wali à "prendre toutes les mesures nécessaires afin de rétablir la sérénité à l'extérieur du campus à travers notamment l'ouverture, dans les meilleurs délais, d'une sûreté urbaine".