Des rebelles syriens ont pris, samedi, le contrôle de la ville de Djisr el Choughour, dans le nord-ouest de la Syrie, rapportent des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces insurgés appartiennent à une alliance de groupes armés islamistes, parmi lesquels le Front al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda. Des rebelles syriens ont pris, samedi, le contrôle de la ville de Djisr el Choughour, dans le nord-ouest de la Syrie, rapportent des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces insurgés appartiennent à une alliance de groupes armés islamistes, parmi lesquels le Front al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda. La télévision d'Etat syrienne a implicitement reconnu la chute de la ville en annonçant que l'armée gouvernementale s'était "redéployée avec succès" aux abords de Djisr el Choughour pour "éviter des victimes civiles". Djisr el Choughour, une ville de 50.000 habitants, est stratégiquement située au sud-ouest d'Idlib, sur la route qui relie Alep, la deuxième ville du pays, à la ville côtière de Lattaquié, dans le fief du président Bachar al Assad. Les forces de Damas contrôlaient la ville depuis juin 2011, date à laquelle elles étaient intervenues militairement pour mettre fin à de grandes manifestations contre le régime d'Assad en imputant à des "bandes armées" la mort de plus de 120 membres des forces de sécurité. La télévision d'Etat syrienne a implicitement reconnu la chute de la ville en annonçant que l'armée gouvernementale s'était "redéployée avec succès" aux abords de Djisr el Choughour pour "éviter des victimes civiles". Djisr el Choughour, une ville de 50.000 habitants, est stratégiquement située au sud-ouest d'Idlib, sur la route qui relie Alep, la deuxième ville du pays, à la ville côtière de Lattaquié, dans le fief du président Bachar al Assad. Les forces de Damas contrôlaient la ville depuis juin 2011, date à laquelle elles étaient intervenues militairement pour mettre fin à de grandes manifestations contre le régime d'Assad en imputant à des "bandes armées" la mort de plus de 120 membres des forces de sécurité.