La justice universelle", tel est le thème de la 12e édition du Festival international du cinéma du Sahara occidental (Fisahara), dont le coup d'envoi a été donné mercredi dernier au camp des réfugiés sahraouis de la wilaya de Dakhla, à 196 km au sud-est de Tindouf. La justice universelle", tel est le thème de la 12e édition du Festival international du cinéma du Sahara occidental (Fisahara), dont le coup d'envoi a été donné mercredi dernier au camp des réfugiés sahraouis de la wilaya de Dakhla, à 196 km au sud-est de Tindouf. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la participation de 423 représentants d'une vingtaine de pays, d'artistes, de politiques et de militants sahraouis et étrangers dont le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi, l'ambassadeur d'Afrique du Sud en Algérie, Dennis Thokozani Dlomo, et le représentant du ministère algérien de la Culture. La ministre sahraouie de la Culture, Mme Khadidja Hamdi qui a présidé l'ouverture de la manifestation, a souligné dans son allocution que les objectifs de cette édition reflétaient les aspirations du peuple sahraoui qui lutte pour les valeurs humaines et ses droits légitimes, notamment le droit à l'autodétermination. Pour sa part, le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a estimé que le festival revêtait une grande importance du fait qu'il permettait d'internationaliser la cause sahraouie. L'objectif de ce festival, selon les organisateurs, est de permettre à la population des camps de réfugiés de bénéficier une fois par an d'un évènement dédié au cinéma et de pouvoir visionner des films pour sortir d'un quotidien de vie difficile. Pour les autorités sahraouies, le festival est également une opportunité de "réaffirmer l'identité sahraouie et de mettre la culture au service de la libération" au-delà du conflit territorial qui les oppose au voisin marocain depuis 1975. Depuis le cessez-le-feu de 1991 entre le Front Polisario et le Maroc faisant suite à un long conflit ayant provoqué l'exil d'une partie de sa population, les Sahraouis ont opté pour des moyens de lutte pacifiques en se focalisant, notamment, sur la promotion et la défense de leur culture et de leur patrimoine immatériel. Le ministère de la Culture sahraoui est l'organe diplomatique central de la diffusion de la cause sahraouie et est aussi celui qui bénéficie du plus important budget. Les outils de propagation de cette culture ne manquant pas, chaque événement culturel organisé par la communauté sahraouie est, donc, une occasion de faire entendre leurs revendications politiques. Co-organisé par des associations espagnoles et le gouvernement sahraoui, ce festival en est à sa 12e édition. Les films sélectionnés sont, à quelques exceptions près, tous en rapport avec les sujets qui concernent la question du Sahara occidental : droits humains, vie d'exil, condition de réfugiés, lutte pour l'indépendance et l'autodétermination. L'esthétique et la qualité des films ne sont pas des critères essentiels de sélection. Le contenu et le message qu'ils véhiculent sont avant tout regardés. Une trentaine de films internationaux seront projetés dans le cadre de ce festival qui se poursuivra jusqu'à demain dont les films documentaires 10949 femmes, de la réalisatrice franco-algérienne Nassima Guessoum et Lettre à Obama, de Mohamed Mohamdi (production algéro-sahraouie). Pour rappel, pas moins de 70 artistes, intellectuels, journalistes et militants des droits de l'Homme avaient signé, la semaine dernière à Madrid, la déclaration de la 12e édition du festival dans laquelle ils ont appelé le Conseil de sécurité onusien à prendre une position juste et définitive pour la concrétisation du principe de l'autodétermination. Les participants ont saisi cette occasion pour réitérer leur solidarité avec la cause sahraouie. Plusieurs pays prennent part à cette édition, dont les Etats- Unis, la Russie, la Tunisie, l'Espagne, la Finlande, la France et l'Afrique du Sud, outre des représentants de festivals internationaux et une délégation des territoires occupés. Parallèlement avec ce rendez-vous international, le festival régional de la culture et des arts populaires a débuté jeudi à travers l'organisation de plusieurs activités artistiques et poétiques. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la participation de 423 représentants d'une vingtaine de pays, d'artistes, de politiques et de militants sahraouis et étrangers dont le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi, l'ambassadeur d'Afrique du Sud en Algérie, Dennis Thokozani Dlomo, et le représentant du ministère algérien de la Culture. La ministre sahraouie de la Culture, Mme Khadidja Hamdi qui a présidé l'ouverture de la manifestation, a souligné dans son allocution que les objectifs de cette édition reflétaient les aspirations du peuple sahraoui qui lutte pour les valeurs humaines et ses droits légitimes, notamment le droit à l'autodétermination. Pour sa part, le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a estimé que le festival revêtait une grande importance du fait qu'il permettait d'internationaliser la cause sahraouie. L'objectif de ce festival, selon les organisateurs, est de permettre à la population des camps de réfugiés de bénéficier une fois par an d'un évènement dédié au cinéma et de pouvoir visionner des films pour sortir d'un quotidien de vie difficile. Pour les autorités sahraouies, le festival est également une opportunité de "réaffirmer l'identité sahraouie et de mettre la culture au service de la libération" au-delà du conflit territorial qui les oppose au voisin marocain depuis 1975. Depuis le cessez-le-feu de 1991 entre le Front Polisario et le Maroc faisant suite à un long conflit ayant provoqué l'exil d'une partie de sa population, les Sahraouis ont opté pour des moyens de lutte pacifiques en se focalisant, notamment, sur la promotion et la défense de leur culture et de leur patrimoine immatériel. Le ministère de la Culture sahraoui est l'organe diplomatique central de la diffusion de la cause sahraouie et est aussi celui qui bénéficie du plus important budget. Les outils de propagation de cette culture ne manquant pas, chaque événement culturel organisé par la communauté sahraouie est, donc, une occasion de faire entendre leurs revendications politiques. Co-organisé par des associations espagnoles et le gouvernement sahraoui, ce festival en est à sa 12e édition. Les films sélectionnés sont, à quelques exceptions près, tous en rapport avec les sujets qui concernent la question du Sahara occidental : droits humains, vie d'exil, condition de réfugiés, lutte pour l'indépendance et l'autodétermination. L'esthétique et la qualité des films ne sont pas des critères essentiels de sélection. Le contenu et le message qu'ils véhiculent sont avant tout regardés. Une trentaine de films internationaux seront projetés dans le cadre de ce festival qui se poursuivra jusqu'à demain dont les films documentaires 10949 femmes, de la réalisatrice franco-algérienne Nassima Guessoum et Lettre à Obama, de Mohamed Mohamdi (production algéro-sahraouie). Pour rappel, pas moins de 70 artistes, intellectuels, journalistes et militants des droits de l'Homme avaient signé, la semaine dernière à Madrid, la déclaration de la 12e édition du festival dans laquelle ils ont appelé le Conseil de sécurité onusien à prendre une position juste et définitive pour la concrétisation du principe de l'autodétermination. Les participants ont saisi cette occasion pour réitérer leur solidarité avec la cause sahraouie. Plusieurs pays prennent part à cette édition, dont les Etats- Unis, la Russie, la Tunisie, l'Espagne, la Finlande, la France et l'Afrique du Sud, outre des représentants de festivals internationaux et une délégation des territoires occupés. Parallèlement avec ce rendez-vous international, le festival régional de la culture et des arts populaires a débuté jeudi à travers l'organisation de plusieurs activités artistiques et poétiques.