La patience à des limites ! Irritée par les accusations dont elle fait objet ces derniers jours par Louisa Hanoune, la ministre de la Culture a fini par saisir la justice en déposant, jeudi dernier, une plainte pour diffamation au niveau du tribunal de Sidi M'hamed. La patience à des limites ! Irritée par les accusations dont elle fait objet ces derniers jours par Louisa Hanoune, la ministre de la Culture a fini par saisir la justice en déposant, jeudi dernier, une plainte pour diffamation au niveau du tribunal de Sidi M'hamed. C'est l'agence de presse officielle, l'APS, qui a diffusé avant-hier l'information. Le texte reprend les déclarations de Nadia Labidi qui a indiqué avoir instruit ses avocats à passer à l'action en justifiant ceci par les graves propos retenus contre elle. Louisa Hanoune ne ratait en effet aucune occasion ces deniers jours pour descendre la ministre de la Culture et elle est allée jusqu'à l'accuser de « corruption, malversation et de favoritisme dans l'octroi des marchés » dans son secteur. « Elle se comporte en délinquante », a lâché la SG du PT. C'en était trop pour Nadia Labidi qui,malgré les nombreux démentis qu'elle a publiés, les attaques du PT n'ont pas cessé. Même son souhait de voir l'Assemblée populaire nationale ouvrir une enquête sur les « allégations » n'a pas suffi à calmer les ardeurs de Louisa Hanoune et de ses proches collaborateurs qui accusent Labidi de plusieurs griefs, ce qui a poussé donc cette dernière à saisir la justice. Une démarche qui ne semble pas effrayer le PT si on se fie aux déclarations de ses responsables lesquels avaient fait savoir qu'ils détenaient les preuves de tout ce qu'ils ont avancé au sujet de ces violations de la loi. Le Parti des travailleurs citera ainsi la diffusion à l'ENTV d'une émission hebdomadaire intitulée « Saha Lahbab » produite par Procom International, une société de production appartenant à la ministre de la Culture et gérée par l'époux de cette dernière, selon Louisa Hanoune, et le financement public d'un film produit par cette agence, un conflit d'intérêt flagrant, a souligné la SG du PT. La ministre est accusée par ailleurs d'avoir attribué contre l'avis du Conseil du gouvernement une somme de 17 milliards de centimes au profit du chef de l'orchestre symphonique national, Amine Kouider, et ce, pour son spectacle d'ouverture de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe » et d'avoir alloué 8 millions de DA à Nouba, une association dont elle est membre fondatrice. Les accusations ne s'arrêtent pas là et le PT parle également de cette histoire qui a vu Nadia Labidi octroyer à l'ambassade américaine, pendant trois jours et à titre gratuit, le TNA, le théâtre national algérien, pour les besoins d'un spectacle et ce, en contrepartie d'une bourse offerte aux Etats-Unis offerte à son fils. Ce qui est contraire à la directive du Premier ministre quant à la nécessité pour les EPIC de rentabiliser au mieux leurs activités et manifestations, avait souligné le PT. En tous les cas, cette décision de la ministre de porter l'affaire de la justice constitue un précédent dans notre pays. Car par le passé, jamais un ministre de la République n'a osé ester en justice un chef de parti, un député qui bénéficie donc de l'immunité parlementaire. C'est l'agence de presse officielle, l'APS, qui a diffusé avant-hier l'information. Le texte reprend les déclarations de Nadia Labidi qui a indiqué avoir instruit ses avocats à passer à l'action en justifiant ceci par les graves propos retenus contre elle. Louisa Hanoune ne ratait en effet aucune occasion ces deniers jours pour descendre la ministre de la Culture et elle est allée jusqu'à l'accuser de « corruption, malversation et de favoritisme dans l'octroi des marchés » dans son secteur. « Elle se comporte en délinquante », a lâché la SG du PT. C'en était trop pour Nadia Labidi qui,malgré les nombreux démentis qu'elle a publiés, les attaques du PT n'ont pas cessé. Même son souhait de voir l'Assemblée populaire nationale ouvrir une enquête sur les « allégations » n'a pas suffi à calmer les ardeurs de Louisa Hanoune et de ses proches collaborateurs qui accusent Labidi de plusieurs griefs, ce qui a poussé donc cette dernière à saisir la justice. Une démarche qui ne semble pas effrayer le PT si on se fie aux déclarations de ses responsables lesquels avaient fait savoir qu'ils détenaient les preuves de tout ce qu'ils ont avancé au sujet de ces violations de la loi. Le Parti des travailleurs citera ainsi la diffusion à l'ENTV d'une émission hebdomadaire intitulée « Saha Lahbab » produite par Procom International, une société de production appartenant à la ministre de la Culture et gérée par l'époux de cette dernière, selon Louisa Hanoune, et le financement public d'un film produit par cette agence, un conflit d'intérêt flagrant, a souligné la SG du PT. La ministre est accusée par ailleurs d'avoir attribué contre l'avis du Conseil du gouvernement une somme de 17 milliards de centimes au profit du chef de l'orchestre symphonique national, Amine Kouider, et ce, pour son spectacle d'ouverture de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe » et d'avoir alloué 8 millions de DA à Nouba, une association dont elle est membre fondatrice. Les accusations ne s'arrêtent pas là et le PT parle également de cette histoire qui a vu Nadia Labidi octroyer à l'ambassade américaine, pendant trois jours et à titre gratuit, le TNA, le théâtre national algérien, pour les besoins d'un spectacle et ce, en contrepartie d'une bourse offerte aux Etats-Unis offerte à son fils. Ce qui est contraire à la directive du Premier ministre quant à la nécessité pour les EPIC de rentabiliser au mieux leurs activités et manifestations, avait souligné le PT. En tous les cas, cette décision de la ministre de porter l'affaire de la justice constitue un précédent dans notre pays. Car par le passé, jamais un ministre de la République n'a osé ester en justice un chef de parti, un député qui bénéficie donc de l'immunité parlementaire.