Graves accusations que celles proférées par le vice-président de l'Assemblée nationale, Djamel Bouras, qui a regretté le manque d'engagement de certains ministres dans leurs missions. Graves accusations que celles proférées par le vice-président de l'Assemblée nationale, Djamel Bouras, qui a regretté le manque d'engagement de certains ministres dans leurs missions. Dans un entretien accordé au site électronique TSA Algérie, l'ex-directeur de campagne de Bouteflika pour la France et l'Europe lors des dernières présidentielles, aujourd'hui député FLN pour le Nord de l'Hexagone, accuse en effet des ministres du gouvernement de Sellal de «ne pas appliquer le programme du président de la République», du moins en ce qui concerne la communauté algérienne établie en Europe, notamment en France. Le vice-président de l'APN est catégorique. Bouteflika n'a pas failli et pour lui, c'est le gouvernement qui est responsable de l'application du programme présidentiel. En revanche, il épargne le Premier ministre de toutes ces critiques et reconnait que Sellal a de «tout temps» été à «l'écoute» et il prend au «sérieux» les préoccupations de nos émigrés. Dans le collimateur de Bouras, les ministres de Affaires étrangères et de l'Habitat sans pour autant qu'il les cite. Mais l'allusion est claire quand il parle du passeport biométrique qui pose un grand problème pour les émigrés algériens malgré, a-t-il révélé, les sollicitations du chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra. « Nos compatriotes souffrent énormément pour obtenir ce précieux document. La faute incombe à mes yeux à la mauvaise l'organisation et au manque de moyens. Vous vous rendez compte que les demandeurs sont obligés, dans certains consulats, de faire la queue dès 2 heures du matin pour être sûrs de passer ! Ce n'est pas normal et ce n'est pas uniquement pour déposer le dossier du passeport, mais aussi pour l'immatriculation, le S12, la transcription. C'est trop », a-t-il réagi en soulignant la réaction immédiate du Premier ministre. «Après Lamamra, j'ai écrit à Sellal et ce dernier a ordonné à ses ministres de régler les problèmes que rencontrent nos compatriotes au niveau des consulats". Bouras a regretté aussi que certains consulats «ne jouent pas franc jeu» et n'appliquent pas l'instruction du Premier ministre portant sur la gratuité pour ceux qui ont déposés un dossier biométrique dans la prorogation de leurs anciens passeports. Toujours à propos du manquement des AE mais aussi du département de la Solidarité de leurs engagements, le député FLN a déploré la non signature à ce jour des textes d'application relatifs à la prise en charge par l'Etat du rapatriement des dépouilles pour les familles démunies, adoptée par l'APN dans le cadre de la loi de finances de 2015 et accusé directement le département de Lamamra. « Le ministère des Affaires étrangères n'a, à ce jour, pas proposé de projet d'arrêté interministériel (avec les Finances et la Solidarité nationale). Et ce n'est pas normal que l'Exécutif n'applique pas une disposition votée par les deux chambres du Parlement et qui se trouve dans les engagements du président de la République ! », s'est-il emporté avant de tirer sur Tebboune. « Certains ministres n'ont absolument rien fait en direction de notre communauté à l'étranger. Outre l'exemple du rapatriement des corps, il y a aussi la création de banques à l'étranger et surtout l'accès au logement promotionnel public pour les nonrésidents. Je précise que la promesse concerne des logements promotionnels et non les formules LSP/AADL/LPP. À ce titre, je suis étonné par l'attitude du ministre de l'Habitat qui semble défier le président de la République ! Il se comporte comme si notre communauté établie à l'étranger n'a pas de droit constitutionnel. Franchement, je n'arrive pas à comprendre l'attitude du ministre qui a été nommé pour appliquer un programme d'action gouvernementale basé sur les promesses électorales du Président ! », a lâché Bouras qui assure que « le problème réside dans la mise en application du programme d'action par l'Exécutif ». Dans un entretien accordé au site électronique TSA Algérie, l'ex-directeur de campagne de Bouteflika pour la France et l'Europe lors des dernières présidentielles, aujourd'hui député FLN pour le Nord de l'Hexagone, accuse en effet des ministres du gouvernement de Sellal de «ne pas appliquer le programme du président de la République», du moins en ce qui concerne la communauté algérienne établie en Europe, notamment en France. Le vice-président de l'APN est catégorique. Bouteflika n'a pas failli et pour lui, c'est le gouvernement qui est responsable de l'application du programme présidentiel. En revanche, il épargne le Premier ministre de toutes ces critiques et reconnait que Sellal a de «tout temps» été à «l'écoute» et il prend au «sérieux» les préoccupations de nos émigrés. Dans le collimateur de Bouras, les ministres de Affaires étrangères et de l'Habitat sans pour autant qu'il les cite. Mais l'allusion est claire quand il parle du passeport biométrique qui pose un grand problème pour les émigrés algériens malgré, a-t-il révélé, les sollicitations du chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra. « Nos compatriotes souffrent énormément pour obtenir ce précieux document. La faute incombe à mes yeux à la mauvaise l'organisation et au manque de moyens. Vous vous rendez compte que les demandeurs sont obligés, dans certains consulats, de faire la queue dès 2 heures du matin pour être sûrs de passer ! Ce n'est pas normal et ce n'est pas uniquement pour déposer le dossier du passeport, mais aussi pour l'immatriculation, le S12, la transcription. C'est trop », a-t-il réagi en soulignant la réaction immédiate du Premier ministre. «Après Lamamra, j'ai écrit à Sellal et ce dernier a ordonné à ses ministres de régler les problèmes que rencontrent nos compatriotes au niveau des consulats". Bouras a regretté aussi que certains consulats «ne jouent pas franc jeu» et n'appliquent pas l'instruction du Premier ministre portant sur la gratuité pour ceux qui ont déposés un dossier biométrique dans la prorogation de leurs anciens passeports. Toujours à propos du manquement des AE mais aussi du département de la Solidarité de leurs engagements, le député FLN a déploré la non signature à ce jour des textes d'application relatifs à la prise en charge par l'Etat du rapatriement des dépouilles pour les familles démunies, adoptée par l'APN dans le cadre de la loi de finances de 2015 et accusé directement le département de Lamamra. « Le ministère des Affaires étrangères n'a, à ce jour, pas proposé de projet d'arrêté interministériel (avec les Finances et la Solidarité nationale). Et ce n'est pas normal que l'Exécutif n'applique pas une disposition votée par les deux chambres du Parlement et qui se trouve dans les engagements du président de la République ! », s'est-il emporté avant de tirer sur Tebboune. « Certains ministres n'ont absolument rien fait en direction de notre communauté à l'étranger. Outre l'exemple du rapatriement des corps, il y a aussi la création de banques à l'étranger et surtout l'accès au logement promotionnel public pour les nonrésidents. Je précise que la promesse concerne des logements promotionnels et non les formules LSP/AADL/LPP. À ce titre, je suis étonné par l'attitude du ministre de l'Habitat qui semble défier le président de la République ! Il se comporte comme si notre communauté établie à l'étranger n'a pas de droit constitutionnel. Franchement, je n'arrive pas à comprendre l'attitude du ministre qui a été nommé pour appliquer un programme d'action gouvernementale basé sur les promesses électorales du Président ! », a lâché Bouras qui assure que « le problème réside dans la mise en application du programme d'action par l'Exécutif ».