Chercher une terre d'accueil jusqu'au naufrage. 712 migrants de Birmanie et du Bangladesh sont parvenus in extremis en Indonésie vendredi, secourus par des pêcheurs après le naufrage de leur bateau au large de la province d'Aceh (nord-ouest). Ils avaient été abandonnés par leurs passeurs, qui craignent la nouvelle politique répressive de la Thaïlande, traditionnelle voie de passage pour les filières clandestines. Chercher une terre d'accueil jusqu'au naufrage. 712 migrants de Birmanie et du Bangladesh sont parvenus in extremis en Indonésie vendredi, secourus par des pêcheurs après le naufrage de leur bateau au large de la province d'Aceh (nord-ouest). Ils avaient été abandonnés par leurs passeurs, qui craignent la nouvelle politique répressive de la Thaïlande, traditionnelle voie de passage pour les filières clandestines. Puis "repoussés par la marine malaisienne jusqu'à la frontière maritime avec l'Indonésie", selon le chef de la police locale. Depuis plusieurs jours, les organisations internationales affirment en effet que des milliers de migrants sont en perdition en mer. Les gouvernements de la région repousseraient les bateaux loin de leurs côtes, ignorant les appels à cesser ce jeu de "ping pong" humain. La Thaïlande refuse de les accueillir Jusqu'à présent, des dizaines de milliers de candidats à l'exil transitaient chaque année par le sud de la Thaïlande, point de passage vers la Malaisie et au-delà. Ils fuient la pauvreté au Bangladesh ou la violence dans le cas des Rohingyas de Birmanie, minorité musulmane considérée par l'ONU comme l'une des plus persécutées du monde. Plusieurs centaines de naufragés étaient malgré tout déjà parvenus à rejoindre les côtes indonésiennes -les passeurs leur avaient dit qu'il s'agissait de la Malaisie- et avaient été accueillis dans des camps de fortune dans la province d'Aceh. Vendredi, un bateau rempli de migrants venus de Birmanie qui approchait les côtes thaïlandaises est reparti en mer, selon les autorités thaïlandaises qui ont ignoré l'appel des Nations unies à les secourir pour éviter une tragédie. Puis "repoussés par la marine malaisienne jusqu'à la frontière maritime avec l'Indonésie", selon le chef de la police locale. Depuis plusieurs jours, les organisations internationales affirment en effet que des milliers de migrants sont en perdition en mer. Les gouvernements de la région repousseraient les bateaux loin de leurs côtes, ignorant les appels à cesser ce jeu de "ping pong" humain. La Thaïlande refuse de les accueillir Jusqu'à présent, des dizaines de milliers de candidats à l'exil transitaient chaque année par le sud de la Thaïlande, point de passage vers la Malaisie et au-delà. Ils fuient la pauvreté au Bangladesh ou la violence dans le cas des Rohingyas de Birmanie, minorité musulmane considérée par l'ONU comme l'une des plus persécutées du monde. Plusieurs centaines de naufragés étaient malgré tout déjà parvenus à rejoindre les côtes indonésiennes -les passeurs leur avaient dit qu'il s'agissait de la Malaisie- et avaient été accueillis dans des camps de fortune dans la province d'Aceh. Vendredi, un bateau rempli de migrants venus de Birmanie qui approchait les côtes thaïlandaises est reparti en mer, selon les autorités thaïlandaises qui ont ignoré l'appel des Nations unies à les secourir pour éviter une tragédie.