Une fois encore les députés de l'APN ont fait preuve de peu de considération pour les responsabilités qui sont les leurs. Les élus du peuple ont en effet prouvé qu'ils se désintéressent complètement de leurs obligations. Une fois encore les députés de l'APN ont fait preuve de peu de considération pour les responsabilités qui sont les leurs. Les élus du peuple ont en effet prouvé qu'ils se désintéressent complètement de leurs obligations. La séance plénière d'hier matin, consacrée à l'examen de trois projets de loi que sont le projet de loi amendant et complétant la loi numéro 04-86 du 11 février 1986 portant création de la médaille militaire, le projet de loi portant création de la médaille de la participation aux guerres du Moyen-Orient de 1967 et 1973 et enfin le projet de loi portant sur la création de la médaille de la « bravoure militaire », a failli ne pas avoir lieu. Et pour cause, les députés n'ont pas répondu présents en nombre. La séance plénière, qui devait être entamée à 9h30, n'a commencé finalement qu'avec un peu plus de deux heures de retard. Faute dequorum la séance ne pouvait en effet être entamée. Dans les couloirs de l'assemblée, les dizaines de députés présents étaient comme désorientés au moment où la direction de l'APN s'activait, vaille que vaille, à rassembler le maximum d'élus afin de faire amende honorable et de ne pas reporter la séance plénière. Ce n'est qu'a 11h30 que la séance a été ouverte par le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui n'a fait aucune allusion sur le retard et ses raisons, et a juste annoncé que le quorum est atteint sans toutefois préciser le nombre des présents comme il est de tradition. Cette omission volontaire, même s'il a annoncé avoir en sa disposition 42 procurations, n'a fait que conforter l'idée selon laquelle le quorum est loin d'avoir été atteint. Ce d'autant que l'assistance était vraiment clairsemée tant l'hémicycle donnait l'impression d'être dépeuplé. Ces derniers tels cette image est devenue quelque peu coutumière puisque ce n'est pas la première fois que les députés se distinguent par leur absence. Il y a une dizaine de jours une séance plénière a été houleuse. Les députés du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), lors d'une séance plénière consacrée à l'examen d'un projet de loi sur l'enfant, se sont retirés de l'hémicycle pour protester contre le maintien de la programmation alors que le quorum n'a pas, selon leurs dires, été atteint. En vérité, le phénomène de l'absentéisme des députés n'est pas nouveau puisqu'il s'est de tout tempsposé, souvent avec acuité. Des séances plénières ont été reportées quelquefois faute de quorum. Cela s'est passé notamment lorsque Abdelaziz Ziari présidait aux destinées de l'APN. Ziari avait alors brandi la menace d'amender le règlement intérieur de l'assemblée qui n'est pas contraignant s'agissant de la présence, pour contraindre les députés à assister aux séances consacrées à l'examen des projets de loi. Il a évoqué des sanctions financières, mais cette menace est restée lettre morte. Et rien n'indique que ce règlement intérieur sera revu à l'avenir. Les députés pourront ainsi, à l'envi, continuer à s'absenter puisque leurs salaires, mirobolants, ne subissent aucune conséquence. La séance plénière d'hier matin, consacrée à l'examen de trois projets de loi que sont le projet de loi amendant et complétant la loi numéro 04-86 du 11 février 1986 portant création de la médaille militaire, le projet de loi portant création de la médaille de la participation aux guerres du Moyen-Orient de 1967 et 1973 et enfin le projet de loi portant sur la création de la médaille de la « bravoure militaire », a failli ne pas avoir lieu. Et pour cause, les députés n'ont pas répondu présents en nombre. La séance plénière, qui devait être entamée à 9h30, n'a commencé finalement qu'avec un peu plus de deux heures de retard. Faute dequorum la séance ne pouvait en effet être entamée. Dans les couloirs de l'assemblée, les dizaines de députés présents étaient comme désorientés au moment où la direction de l'APN s'activait, vaille que vaille, à rassembler le maximum d'élus afin de faire amende honorable et de ne pas reporter la séance plénière. Ce n'est qu'a 11h30 que la séance a été ouverte par le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui n'a fait aucune allusion sur le retard et ses raisons, et a juste annoncé que le quorum est atteint sans toutefois préciser le nombre des présents comme il est de tradition. Cette omission volontaire, même s'il a annoncé avoir en sa disposition 42 procurations, n'a fait que conforter l'idée selon laquelle le quorum est loin d'avoir été atteint. Ce d'autant que l'assistance était vraiment clairsemée tant l'hémicycle donnait l'impression d'être dépeuplé. Ces derniers tels cette image est devenue quelque peu coutumière puisque ce n'est pas la première fois que les députés se distinguent par leur absence. Il y a une dizaine de jours une séance plénière a été houleuse. Les députés du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), lors d'une séance plénière consacrée à l'examen d'un projet de loi sur l'enfant, se sont retirés de l'hémicycle pour protester contre le maintien de la programmation alors que le quorum n'a pas, selon leurs dires, été atteint. En vérité, le phénomène de l'absentéisme des députés n'est pas nouveau puisqu'il s'est de tout tempsposé, souvent avec acuité. Des séances plénières ont été reportées quelquefois faute de quorum. Cela s'est passé notamment lorsque Abdelaziz Ziari présidait aux destinées de l'APN. Ziari avait alors brandi la menace d'amender le règlement intérieur de l'assemblée qui n'est pas contraignant s'agissant de la présence, pour contraindre les députés à assister aux séances consacrées à l'examen des projets de loi. Il a évoqué des sanctions financières, mais cette menace est restée lettre morte. Et rien n'indique que ce règlement intérieur sera revu à l'avenir. Les députés pourront ainsi, à l'envi, continuer à s'absenter puisque leurs salaires, mirobolants, ne subissent aucune conséquence.