Le problème des exécutions en Irak ressurgit ces jours-ci suite à des informations faisant état de la volonté des autorités irakiennes d'accélérer l'application de la sentence des condamnés à mort. Le problème des exécutions en Irak ressurgit ces jours-ci suite à des informations faisant état de la volonté des autorités irakiennes d'accélérer l'application de la sentence des condamnés à mort. Selon la LADDH, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme, le risque est réel et guettant des centaines de personnes de différentes nationalités en attente, ajoutant plus de stress et d'inquiétudes au sein des familles et des proches dont beaucoup d'Algériens concernés par cette situation insoutenable. Les choses se sont compliquée néanmoins suite aux déclarations du porte-parole de la présidence irakienne qui a révélé que le chef d'Etat, Fouad Massoum Sadek, a approuvé en juin dernier les peines capitales prononcées par la justice irakienne. Pire, selon la LADDH, le Conseil des ministres a donné le feu vert via un projet de loi pour la possibilité au ministre de la Justice de se substituer au Président pour approuver les condamnations à mort en Irak. Les autorités irakiennes sont persuadées que l'exécution des peines capitales sont plus que nécessaires dans le contexte exceptionnel marqué par une recrudescence inquiétante de la violence et des actes terroristes dans le pays. Des déclarations qui n'ont fait qu'ajouter un brin d'appréhensions et d'inquiétudes au sein des familles des condamnés à mort. Concernant notre pays, la LADDH met en garde contre l'exécution d'un Algérien qui croupit depuis 2004 dans la prison « El- Rassassi 4 » et se dit navrée qu'en dépit des engagements du gouvernement irakien, rien n'a été entrepris. « Les autorités irakiennes avaient promis à maintes reprises de le libérer ainsi que sept autres détenus algériens, une info confirmée par l'ambassadeur irakien à Alger. Malheureusement, cette décision n'a jamais été appliquée et le gouvernement irakien se cache toujours derrière de faux prétextes liés à des divers remaniements alors que dans le même temps, huit prisonniers arabes ont été libérés », a déploré Houari Keddour de la coordination du soutien aux détenus algériens en Irak de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme qui craint que le tragique épisode du détenu Abdallah Belhadi Ben Ahmed se reproduise. Cet Algérien, originaire de la wilaya d'El Oued a été exécuté en octobre 2012 malgré les appels de détresse lancés précédemment. La LADDH exprime donc sa profonde préoccupation devant cette situation et condamne « l'inertie » de la diplomatie algérienne qui n'a pas fait « suffisamment d'efforts » pour régler l'affaire des prisonniers algériens incarcérés arbitrairement dans les prisons irakiennes malgré les appels répétés de la Ligue et les familles des détenus en Irak. La LADDH s'en tient également au gouvernement de Sellal «pour faire pressions sur l'Irak comme l'ont fait d'autres pays». La LADDH confie que plus de 600 peines prononcées entre 2006 et 2014 sont en attente d'être appliquées en Irak. La majorité des personnes sont sunnites et accusées de terrorisme. L'application de la peine de mort dans de telles circonstances « comporte le risque de fautes graves et irréversibles de la justice du fait que les gens innocents peuvent être exécutés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis ». Le « déni » de justice ne sert ni les victimes d'actes de violence, de terrorisme et leurs familles, et risque de coûter la vie à des personnes innocentes, notera le communiqué. « La lutte contre Daesh et Qaida ne se gagnera pas par la multiplication des peines capitales. Au contraire, ceci va renforcer davantage le sentiment d'injustice chez beaucoup de jeunes musulmans, outre le fait que ces décisions sont arbitraires et mettent en péril la vie de centaines d'innocents ». La LADDH pense que la meilleure stratégie de faire face au terrorisme « est d'organiser des procès justes et équitables », a expliqué Houari Keddour de la coordination du soutien aux détenus algériens en Irak qui a exprimé ses préoccupations concernant les failles du système judiciaire irakien. « Souvent, les enquêtes et les poursuites judiciaires dans les cas de peine de mort ne respectent jamais les normes internationales et constitutionnelles d'une procédure régulière et d'un procès équitable », a-t-il regretté. Selon la LADDH, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme, le risque est réel et guettant des centaines de personnes de différentes nationalités en attente, ajoutant plus de stress et d'inquiétudes au sein des familles et des proches dont beaucoup d'Algériens concernés par cette situation insoutenable. Les choses se sont compliquée néanmoins suite aux déclarations du porte-parole de la présidence irakienne qui a révélé que le chef d'Etat, Fouad Massoum Sadek, a approuvé en juin dernier les peines capitales prononcées par la justice irakienne. Pire, selon la LADDH, le Conseil des ministres a donné le feu vert via un projet de loi pour la possibilité au ministre de la Justice de se substituer au Président pour approuver les condamnations à mort en Irak. Les autorités irakiennes sont persuadées que l'exécution des peines capitales sont plus que nécessaires dans le contexte exceptionnel marqué par une recrudescence inquiétante de la violence et des actes terroristes dans le pays. Des déclarations qui n'ont fait qu'ajouter un brin d'appréhensions et d'inquiétudes au sein des familles des condamnés à mort. Concernant notre pays, la LADDH met en garde contre l'exécution d'un Algérien qui croupit depuis 2004 dans la prison « El- Rassassi 4 » et se dit navrée qu'en dépit des engagements du gouvernement irakien, rien n'a été entrepris. « Les autorités irakiennes avaient promis à maintes reprises de le libérer ainsi que sept autres détenus algériens, une info confirmée par l'ambassadeur irakien à Alger. Malheureusement, cette décision n'a jamais été appliquée et le gouvernement irakien se cache toujours derrière de faux prétextes liés à des divers remaniements alors que dans le même temps, huit prisonniers arabes ont été libérés », a déploré Houari Keddour de la coordination du soutien aux détenus algériens en Irak de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme qui craint que le tragique épisode du détenu Abdallah Belhadi Ben Ahmed se reproduise. Cet Algérien, originaire de la wilaya d'El Oued a été exécuté en octobre 2012 malgré les appels de détresse lancés précédemment. La LADDH exprime donc sa profonde préoccupation devant cette situation et condamne « l'inertie » de la diplomatie algérienne qui n'a pas fait « suffisamment d'efforts » pour régler l'affaire des prisonniers algériens incarcérés arbitrairement dans les prisons irakiennes malgré les appels répétés de la Ligue et les familles des détenus en Irak. La LADDH s'en tient également au gouvernement de Sellal «pour faire pressions sur l'Irak comme l'ont fait d'autres pays». La LADDH confie que plus de 600 peines prononcées entre 2006 et 2014 sont en attente d'être appliquées en Irak. La majorité des personnes sont sunnites et accusées de terrorisme. L'application de la peine de mort dans de telles circonstances « comporte le risque de fautes graves et irréversibles de la justice du fait que les gens innocents peuvent être exécutés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis ». Le « déni » de justice ne sert ni les victimes d'actes de violence, de terrorisme et leurs familles, et risque de coûter la vie à des personnes innocentes, notera le communiqué. « La lutte contre Daesh et Qaida ne se gagnera pas par la multiplication des peines capitales. Au contraire, ceci va renforcer davantage le sentiment d'injustice chez beaucoup de jeunes musulmans, outre le fait que ces décisions sont arbitraires et mettent en péril la vie de centaines d'innocents ». La LADDH pense que la meilleure stratégie de faire face au terrorisme « est d'organiser des procès justes et équitables », a expliqué Houari Keddour de la coordination du soutien aux détenus algériens en Irak qui a exprimé ses préoccupations concernant les failles du système judiciaire irakien. « Souvent, les enquêtes et les poursuites judiciaires dans les cas de peine de mort ne respectent jamais les normes internationales et constitutionnelles d'une procédure régulière et d'un procès équitable », a-t-il regretté.