Le procès après cassation de l'ancien conseiller du P.-DG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et l'homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chani Mejdoub, poursuivis pour corruption, devra se tenir demain devant la cour d'appel d'Alger, chargée de rejuger les deux inculpés. Le procès après cassation de l'ancien conseiller du P.-DG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et l'homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chani Mejdoub, poursuivis pour corruption, devra se tenir demain devant la cour d'appel d'Alger, chargée de rejuger les deux inculpés. Deux sociétés chinoises de téléphonie mobile, ZTE et Huawei sont également poursuivies dans cette affaire, et seront aussi rejugées. Ce procès avait connu deux reports successifs les 25 juin et 9 juillet derniers pour diverses raisons. Le premier report a été motivé par l'absence des deux inculpés (en détention), qui n'ont pas été transférés à Alger pour être rejugés, alors que le second report a été motivé par l'absence des témoins. La reprise le 28 juillet du procès en cassation a été décidée lors de l'audience du 9 juillet, rappelle-t-on. Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub ont été condamnés en juillet 2012 en première instance par le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M'hamed à 18 ans de prison chacun. Cette peine a été commuée en décembre de la même année à 15 ans de prison par la cour d'appel d'Alger. Les deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie, avaient été elles aussi condamnées à une année d'interdiction desoumission aux marchés publics, et trois de leurs cadres en fuite avaient écopé d'une peine de 10 ans de prison. Après un pourvoi en cassation devant la cour suprême, il a été décidé de rejuger les deux inculpés ainsi que les deux sociétés chinoises. Les deux accusés avaient été poursuivis en 2012 pour ''blanchiment d'argent et corruption'', commis entre 2003 et 2006 au détriment d'Algérie Télécom, liés à des marchés dans le domaine de la téléphonie et de l'Internet, selon l'arrêt de renvoi. L'affaire a éclaté à la suite d'une commission rogatoire transmise au Luxembourg, dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest, qui a mis au jour des informations sur des potsde- vin versés par deux sociétés chinoises aux deux prévenus. Le pôle judiciaire spécialisé d'Alger avait aussitôt ouvert une enquête sur cette affaire, rappelle-t-on. Deux sociétés chinoises de téléphonie mobile, ZTE et Huawei sont également poursuivies dans cette affaire, et seront aussi rejugées. Ce procès avait connu deux reports successifs les 25 juin et 9 juillet derniers pour diverses raisons. Le premier report a été motivé par l'absence des deux inculpés (en détention), qui n'ont pas été transférés à Alger pour être rejugés, alors que le second report a été motivé par l'absence des témoins. La reprise le 28 juillet du procès en cassation a été décidée lors de l'audience du 9 juillet, rappelle-t-on. Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub ont été condamnés en juillet 2012 en première instance par le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M'hamed à 18 ans de prison chacun. Cette peine a été commuée en décembre de la même année à 15 ans de prison par la cour d'appel d'Alger. Les deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie, avaient été elles aussi condamnées à une année d'interdiction desoumission aux marchés publics, et trois de leurs cadres en fuite avaient écopé d'une peine de 10 ans de prison. Après un pourvoi en cassation devant la cour suprême, il a été décidé de rejuger les deux inculpés ainsi que les deux sociétés chinoises. Les deux accusés avaient été poursuivis en 2012 pour ''blanchiment d'argent et corruption'', commis entre 2003 et 2006 au détriment d'Algérie Télécom, liés à des marchés dans le domaine de la téléphonie et de l'Internet, selon l'arrêt de renvoi. L'affaire a éclaté à la suite d'une commission rogatoire transmise au Luxembourg, dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest, qui a mis au jour des informations sur des potsde- vin versés par deux sociétés chinoises aux deux prévenus. Le pôle judiciaire spécialisé d'Alger avait aussitôt ouvert une enquête sur cette affaire, rappelle-t-on.