Les Catalans votaient dimanche pour un scrutin jugé "historique" qui pourrait porter au pouvoir une coalition indépendantiste décidée à mener leur riche région d'Espagne à la sécession en moins de deux ans. Les Catalans votaient dimanche pour un scrutin jugé "historique" qui pourrait porter au pouvoir une coalition indépendantiste décidée à mener leur riche région d'Espagne à la sécession en moins de deux ans. A la mi-journée, la participation était en hausse de 5,7 points par rapport au précédent scrutin de 2012, signe de l'importance que les électeurs accordent à ce vote, selon des données du gouvernement régional. Plus de 35% des électeurs de cette région de 7,5 millions d'habitants avaient déjà glissé leur bulletin dans l'urne à 13h00 (11h00 GMT), pour choisir leur députés et dire si oui ou non il faut lancer la procédure de divorce d'avec l'Espagne. Les indépendantistes, dont la figure de proue est le président sortant de la région, Artur Mas, ont transformé ce scrutin en plébiscite, promettant qu'en cas de victoire ils mèneraient la Catalogne vers l'indépendance, en 2017 au plus tard. "Nous verrons qui gagne (...). Mais la démocratie l'a emporté en Catalogne", a soutenu M. Mas, après avoir voté. Evoquant les manifestations massives réclamant depuis 2012 à Barcelone "le droit de décider" comme "nation", il a conclu: "Finalement, les urnes sont là", "il y a un plébiscite, politiquement parlant, sur l'avenir de la Catalogne". Depuis trois ans, il n'avait cessé de réclamer un référendum d'autodétermination semblable à celui organisé en Ecosse il y a un an, où le non l'avait emporté. Mais Madrid a toujours refusé, arguant de son inconstitutionnalité. Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, s'est impliqué personnellement dans la campagne, jusqu'au dernier moment, plaidant pour une "Espagne unie", et dressant la liste des catastrophes qui, selon lui, guettent les Catalans en cas d'indépendance: exclusion de l'UE, explosion du chômage, effondrement des retraites. Selon les sondages, les Catalans pourraient envoyer une majorité d'élus indépendantistes au Parlement régional. Mais, très partagés, ils pourraient aussi opter pour la prudence, donnant leurs voix aux partis du "non", comme le Parti populaire au pouvoir (PP, droite), Ciudadanos (centre droit), les socialistes, l'antilibéral Podemos (gauche radicale). La "participation massive (...) nous donne beaucoup d'espoir", s'est félicité le candidat du Parti populaire, Xavier Garcia Albiol, alors qu'elle pourrait, en effet, être un signe de mobilisation du camp du non, moins impliqué d'habitude. A la mi-journée, la participation était en hausse de 5,7 points par rapport au précédent scrutin de 2012, signe de l'importance que les électeurs accordent à ce vote, selon des données du gouvernement régional. Plus de 35% des électeurs de cette région de 7,5 millions d'habitants avaient déjà glissé leur bulletin dans l'urne à 13h00 (11h00 GMT), pour choisir leur députés et dire si oui ou non il faut lancer la procédure de divorce d'avec l'Espagne. Les indépendantistes, dont la figure de proue est le président sortant de la région, Artur Mas, ont transformé ce scrutin en plébiscite, promettant qu'en cas de victoire ils mèneraient la Catalogne vers l'indépendance, en 2017 au plus tard. "Nous verrons qui gagne (...). Mais la démocratie l'a emporté en Catalogne", a soutenu M. Mas, après avoir voté. Evoquant les manifestations massives réclamant depuis 2012 à Barcelone "le droit de décider" comme "nation", il a conclu: "Finalement, les urnes sont là", "il y a un plébiscite, politiquement parlant, sur l'avenir de la Catalogne". Depuis trois ans, il n'avait cessé de réclamer un référendum d'autodétermination semblable à celui organisé en Ecosse il y a un an, où le non l'avait emporté. Mais Madrid a toujours refusé, arguant de son inconstitutionnalité. Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, s'est impliqué personnellement dans la campagne, jusqu'au dernier moment, plaidant pour une "Espagne unie", et dressant la liste des catastrophes qui, selon lui, guettent les Catalans en cas d'indépendance: exclusion de l'UE, explosion du chômage, effondrement des retraites. Selon les sondages, les Catalans pourraient envoyer une majorité d'élus indépendantistes au Parlement régional. Mais, très partagés, ils pourraient aussi opter pour la prudence, donnant leurs voix aux partis du "non", comme le Parti populaire au pouvoir (PP, droite), Ciudadanos (centre droit), les socialistes, l'antilibéral Podemos (gauche radicale). La "participation massive (...) nous donne beaucoup d'espoir", s'est félicité le candidat du Parti populaire, Xavier Garcia Albiol, alors qu'elle pourrait, en effet, être un signe de mobilisation du camp du non, moins impliqué d'habitude.