L'association culturelle Le troisième millénaire a rendu hommage, dimanche dernier, au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, à l'homme de l'art Hadj Smaïl. L'association culturelle Le troisième millénaire a rendu hommage, dimanche dernier, au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, à l'homme de l'art Hadj Smaïl. À travers "cette humble cérémonie, nous avons voulu rendre hommage à notre ami Hadj Smaïl, un grand homme de l'art qui a servi la culture pendant des decennies", a indiqué le président de l'association. Ce dernier a tenu à mettre en exergue le "riche parcours et le talent exceptionnel" du grand comédien algérien Hadj Smaïl. Celui-ci, qui a reçu, lors de cette cérémonie, un trophée, a déclaré être "à la fois très touché et très ému par ce geste de reconnaissance". "Cet hommage que l'on me rend aujourd'hui fera partie de mes meilleurs souvenirs", a ajouté l'homme de l'art dont les débuts artistiques remontent à l'année 1948. Introduit par l'orchestre châabi El Behdja qui a fait son entrée avec Touchia Sika, une pièce du patrimoine andalou , Mourad Zirouni, brillant dans son rôle d'animateur, a annoncé la projection d'un film d'une quinzaine de minutes retraçant le parcours de Hadj Smaïl. Dans une ambiance conviviale, Hadj Smaïl, annoncé par la troupe Aïssaoua El Bey de Constantine, a fait son entrée dans la grande salle Mustapha-Kateb du théâtre national Mahieddine- Bachetarzi, parcourant le long de la salle sous les applaudissements et les youyous du public. Trois chanteurs ont animé la cérémonie : Réda Doumaz, Abdelaziz Benzina et Abdelkader Chaou, gratifiant l'assistance d'un florilège de chansons qui ont donné lieu à des atmosphères festives, au grand plaisir des spectateurs. Réda Doumaz, exerçant son talent de "cheikh", a intéressé le public présent par son élan de chercheur de nouvelles sonorités, équipé de son "mandouche" (mandole-manouche) en duo avec Farid Kherzoul à la "tehfa" (instrument à 12 cordes et au réglage non conventionnel). Abdelaziz Benzina et Chaou Abdelkader, longtemps ovationnés, se sont succédé ensuite, donnant de l'entrain à l'assistance qui s'est délectée dans deux prestations de genres différents. Auteur d'une belle carrière, jalonnée de succès et de réussites, Hadj Smaïl a été distribué dans de nombreux projets au théâtre, au cinéma et à la télévision. Né le 29 octobre 1932 à Constantine, Hadj Smaïl, Mohamed Seghir de son vrai nom, a connu ses premières expériences dans le théâtre en 1948 avec l'association culturelle et artistique Les mille et une nuits de Constantine, avant de rejoindre l'association des Amis du Vieux rocher dirigée alors par l'homme de théâtre Toufik Khaznadar. Militant de première heure de la cause nationale, il est arrêté et emprisonné avant d'être libéré en 1958 et partir à Paris où il poursuivra un cycle de formation de comédien et sera encadré par de grands metteurs en scène français qui le distribueront dans plusieurs de leurs projets artistiques. Reconnu par ses maîtres en 1959, il regagne le TNA en 1963 où il jouera dans plusieurs pièces algériennes et universelles, à l'instar de Hassan Terro de Rouiched, Les enfants de la Casbah de Abderrahmane Raïs, Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht ou encore Slimane Ellouk adaptée par Mahieddine Bachtarzi du Malade imaginair de Molière. En 1969, il est distribué dans Rouge l'Aube, pièce de théâtre d'Assia Djebar présentée au Festival Panafricain, avant de poursuivre sa carrière à la radio en 1974, ainsi qu'au cinéma et à la télévision avec notamment Patrouille à l'Est de Ammar Laskri.et d'être nommé, ensuite, directeur du Théâtre régional de Constantine de 1979 à 1994. Après la remise de la médaille de mérite, du burnous traditionnel et de la distinction honorifique à l'artiste par les organisateurs et quelques figutres du théâtre et du cinéma algérien, Chaou Abdelkader est remonté sur scène pour clore la cérémonie. Rendant hommage depuis sa création en 2003 à 81 artistes, l'association artistique et culturelle Le troisième millénaire, en collaboration avec l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda) et le Théâtre national algérien (TNA), se fixe pour objectif d'honorer les artistes de leur vivant, mettant en valeur leur parcours artistique pour le transmettre aux jeunes générations. À travers "cette humble cérémonie, nous avons voulu rendre hommage à notre ami Hadj Smaïl, un grand homme de l'art qui a servi la culture pendant des decennies", a indiqué le président de l'association. Ce dernier a tenu à mettre en exergue le "riche parcours et le talent exceptionnel" du grand comédien algérien Hadj Smaïl. Celui-ci, qui a reçu, lors de cette cérémonie, un trophée, a déclaré être "à la fois très touché et très ému par ce geste de reconnaissance". "Cet hommage que l'on me rend aujourd'hui fera partie de mes meilleurs souvenirs", a ajouté l'homme de l'art dont les débuts artistiques remontent à l'année 1948. Introduit par l'orchestre châabi El Behdja qui a fait son entrée avec Touchia Sika, une pièce du patrimoine andalou , Mourad Zirouni, brillant dans son rôle d'animateur, a annoncé la projection d'un film d'une quinzaine de minutes retraçant le parcours de Hadj Smaïl. Dans une ambiance conviviale, Hadj Smaïl, annoncé par la troupe Aïssaoua El Bey de Constantine, a fait son entrée dans la grande salle Mustapha-Kateb du théâtre national Mahieddine- Bachetarzi, parcourant le long de la salle sous les applaudissements et les youyous du public. Trois chanteurs ont animé la cérémonie : Réda Doumaz, Abdelaziz Benzina et Abdelkader Chaou, gratifiant l'assistance d'un florilège de chansons qui ont donné lieu à des atmosphères festives, au grand plaisir des spectateurs. Réda Doumaz, exerçant son talent de "cheikh", a intéressé le public présent par son élan de chercheur de nouvelles sonorités, équipé de son "mandouche" (mandole-manouche) en duo avec Farid Kherzoul à la "tehfa" (instrument à 12 cordes et au réglage non conventionnel). Abdelaziz Benzina et Chaou Abdelkader, longtemps ovationnés, se sont succédé ensuite, donnant de l'entrain à l'assistance qui s'est délectée dans deux prestations de genres différents. Auteur d'une belle carrière, jalonnée de succès et de réussites, Hadj Smaïl a été distribué dans de nombreux projets au théâtre, au cinéma et à la télévision. Né le 29 octobre 1932 à Constantine, Hadj Smaïl, Mohamed Seghir de son vrai nom, a connu ses premières expériences dans le théâtre en 1948 avec l'association culturelle et artistique Les mille et une nuits de Constantine, avant de rejoindre l'association des Amis du Vieux rocher dirigée alors par l'homme de théâtre Toufik Khaznadar. Militant de première heure de la cause nationale, il est arrêté et emprisonné avant d'être libéré en 1958 et partir à Paris où il poursuivra un cycle de formation de comédien et sera encadré par de grands metteurs en scène français qui le distribueront dans plusieurs de leurs projets artistiques. Reconnu par ses maîtres en 1959, il regagne le TNA en 1963 où il jouera dans plusieurs pièces algériennes et universelles, à l'instar de Hassan Terro de Rouiched, Les enfants de la Casbah de Abderrahmane Raïs, Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht ou encore Slimane Ellouk adaptée par Mahieddine Bachtarzi du Malade imaginair de Molière. En 1969, il est distribué dans Rouge l'Aube, pièce de théâtre d'Assia Djebar présentée au Festival Panafricain, avant de poursuivre sa carrière à la radio en 1974, ainsi qu'au cinéma et à la télévision avec notamment Patrouille à l'Est de Ammar Laskri.et d'être nommé, ensuite, directeur du Théâtre régional de Constantine de 1979 à 1994. Après la remise de la médaille de mérite, du burnous traditionnel et de la distinction honorifique à l'artiste par les organisateurs et quelques figutres du théâtre et du cinéma algérien, Chaou Abdelkader est remonté sur scène pour clore la cérémonie. Rendant hommage depuis sa création en 2003 à 81 artistes, l'association artistique et culturelle Le troisième millénaire, en collaboration avec l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda) et le Théâtre national algérien (TNA), se fixe pour objectif d'honorer les artistes de leur vivant, mettant en valeur leur parcours artistique pour le transmettre aux jeunes générations.