L'année littéraire 2015 se distingue des précédentes par la publication d'un nombre record de recueils de poésie, tous n'ayant pas bénéficié du soutien du ministère de la Culture, signe d'un éveil remarquable de l'écriture poétique en Algérie, après plusieurs années marquées par l'hégémonie du roman. L'année littéraire 2015 se distingue des précédentes par la publication d'un nombre record de recueils de poésie, tous n'ayant pas bénéficié du soutien du ministère de la Culture, signe d'un éveil remarquable de l'écriture poétique en Algérie, après plusieurs années marquées par l'hégémonie du roman. Créée il y a huit ans, la maison d'édition Mim occupe une place de choix dans le domaine de la promotion et de la publication de la poésie, en éditant plusieurs recueils dont celui de Mohamed Bendjelloul et de Samira Bourekba. A cet égard, la directrice des éditions Mim, Assia Ali Moussa, a affirmé que "la poésie doit être promue par un éditeur littéraire spécialisé", car elle confère à celui-ci "une légitimité littéraire". La maison d'édition "Ikhtilef" a choisi pour sa part de publier trois recueils de poésie : le premier intitulé Au cinéma de Lamisse Saidi, le deuxième écrit par Ahmed Rahmoun et le troisième est l'oeuvre de la poétesse et universitaire Halima Guettai, qui revient avec un deuxième recueil poétique, après une longue absence. Le poète et éditeur Lazhari Labtar poursuit son aventure dans la publication des oeuvres poétiques, en éditant deux poètes en herbe, romanciers à la base, à savoir : Fadela Farouk et Bachir Moufti. Dar Tanouir continue, de son côté, à promouvoir la création algérienne en présentant plusieurs recueils de poésie en arabe dont Taranim de Hassan El-Wahedi, Sawaek de Rabah Latreche, un recueil de Fateh Alleg et un autre de Hasna Barouche, outre plusieurs recueils du poète Slimane Djouadi. Les éditions El Noghta, nouvellement créées, ont choisi d'inaugurer leurs publications poétiques par le recueil d'Amel Regueig. Par ailleurs, l'entreprise nationale des arts graphiques (Enag) s'apprête à présenter plusieurs recueils poétiques, dont celui de Fayçal El-Ahmar. Les dernières retouches sont apportées par l'Enag au recueil de Khaldia Djaballah Moussoum ainsi que celui de la poétesse et académicienne Wassila Bousis. 1re anthologie de la poésie algérienne contemporaine en anglais Outre des recueils de poèmes, l'oeuvre de la poétesse et traductrice Saliha Naidja Anthologie de la poésie algérienne contemporaine est le principal ouvrage édité cette saison par El- Almaia-Editions de Constantine. L'Anthologie propose une présentation d'une soixantaine de poètes algériens avec une traduction de leurs textes, un travail de longue haleine dira Saliha Naidja laquelle a confié avoir pris beaucoup de temps pour le choix des textes, leur traduction et la présentation des poètes. Naidja s'est rapprochée de toutes les sensibilités et générations dans un souci de donner un aperçu sur l'évolution de la poésie algérienne à travers le temps. Pour Nabil Daouna, responsable de l'édition à la maison El-Almaia, l'Anthologie est une oeuvre qui mérite d'être soutenue. Créée il y a huit ans, la maison d'édition Mim occupe une place de choix dans le domaine de la promotion et de la publication de la poésie, en éditant plusieurs recueils dont celui de Mohamed Bendjelloul et de Samira Bourekba. A cet égard, la directrice des éditions Mim, Assia Ali Moussa, a affirmé que "la poésie doit être promue par un éditeur littéraire spécialisé", car elle confère à celui-ci "une légitimité littéraire". La maison d'édition "Ikhtilef" a choisi pour sa part de publier trois recueils de poésie : le premier intitulé Au cinéma de Lamisse Saidi, le deuxième écrit par Ahmed Rahmoun et le troisième est l'oeuvre de la poétesse et universitaire Halima Guettai, qui revient avec un deuxième recueil poétique, après une longue absence. Le poète et éditeur Lazhari Labtar poursuit son aventure dans la publication des oeuvres poétiques, en éditant deux poètes en herbe, romanciers à la base, à savoir : Fadela Farouk et Bachir Moufti. Dar Tanouir continue, de son côté, à promouvoir la création algérienne en présentant plusieurs recueils de poésie en arabe dont Taranim de Hassan El-Wahedi, Sawaek de Rabah Latreche, un recueil de Fateh Alleg et un autre de Hasna Barouche, outre plusieurs recueils du poète Slimane Djouadi. Les éditions El Noghta, nouvellement créées, ont choisi d'inaugurer leurs publications poétiques par le recueil d'Amel Regueig. Par ailleurs, l'entreprise nationale des arts graphiques (Enag) s'apprête à présenter plusieurs recueils poétiques, dont celui de Fayçal El-Ahmar. Les dernières retouches sont apportées par l'Enag au recueil de Khaldia Djaballah Moussoum ainsi que celui de la poétesse et académicienne Wassila Bousis. 1re anthologie de la poésie algérienne contemporaine en anglais Outre des recueils de poèmes, l'oeuvre de la poétesse et traductrice Saliha Naidja Anthologie de la poésie algérienne contemporaine est le principal ouvrage édité cette saison par El- Almaia-Editions de Constantine. L'Anthologie propose une présentation d'une soixantaine de poètes algériens avec une traduction de leurs textes, un travail de longue haleine dira Saliha Naidja laquelle a confié avoir pris beaucoup de temps pour le choix des textes, leur traduction et la présentation des poètes. Naidja s'est rapprochée de toutes les sensibilités et générations dans un souci de donner un aperçu sur l'évolution de la poésie algérienne à travers le temps. Pour Nabil Daouna, responsable de l'édition à la maison El-Almaia, l'Anthologie est une oeuvre qui mérite d'être soutenue.