Le sommet Chine-Afrique s'est clôturé par une vraie offensive lancée par la Chine sur le continent africain. Mais quelle offensive ? Un soutien fort et sans ambiguïté, que d'ailleurs, certains voient comme un message sur l'engagement de la Chine sur le continent africain. Le sommet Chine-Afrique s'est clôturé par une vraie offensive lancée par la Chine sur le continent africain. Mais quelle offensive ? Un soutien fort et sans ambiguïté, que d'ailleurs, certains voient comme un message sur l'engagement de la Chine sur le continent africain. Il s'agit du deuxième sommet de coopération Chine-Afrique (Focac) et du premier à se tenir sur le continent africain. Dans la déclaration finale de ce deuxième sommet Chine-Afrique, le président chinois, Xi Jinping, et 50 pays africains ont appelé à la résolution par les Africains des conflits en Afrique, dénonçant à mots couverts les ingérences étrangères. La Chine et l'Afrique sont « déterminées à trouver des solutions pacifiques aux conflits (...) et la Chine soutient l'Afrique dans ses efforts pour trouver des solutions africaines aux problèmes africains », selon la déclaration du sommet Chine- Afrique de Johannesburg. A ce titre, le dirigeant chinois a expliqué que des expériences communes et une aspiration partagée pour le développement commun ont créé une affinité naturelle entre les Chinois et les Africains. Il a répété qu'il appartient aux deux parties de maintenir et d'approfondir leur amitié de longue date. Il a souligné que les populations chinoise et africaine cherchent à réaliser leurs rêves respectifs, et que de part et d'autre, les stratégies de développement sont très compatibles. Xi Jinping a ajouté que les deux parties possèdent les besoins et les ressources pour étendre la coopération pour un développement commun. Pour ce, la Chine promet 60 milliards de dollars d'aide sous forme de prêts à l'Afrique. Un acte de générosité à laquelle les dirigeants africains s'attendaient le moins sachant que l'empire du milieu connaît une baisse de forme économique dont la conséquence a été la chute de 40% de ses investissements en Afrique. Avec cette importante enveloppe, c'est une dizaine de programmes dans les domaines de l'agriculture, de la lutte contre la pauvreté, de la production industrielle et autres qui seront financés. Pour le président chinois, "la Chine et l'Afrique doivent conjuguer leurs efforts, se faire confiance dans le respect mutuel sans aucune forme d'impérialisme". Les présidents africains sont émerveillés et séduits par cette attitude de la Chine. Robert Mugabe, le président en exercice de l'Union africaine (UA) voit cette générosité chinoise comme "un acte inédit". Selon le président zimbabwéen qui a serré avec empressement les mains de son homologue chinois, aucun "pays colonisateur n'a encore fait ce que fait la Chine pour le développement de l'Afrique". Il est à rappeler que la Chine devant les Etats-Unis, est le premier partenaire commerciale du continent africain. Longtemps exploités par les puissances occidentales qui ont encore un tant soit peu la mainmise sur les économies de leurs ex-colonies, le pétrole et les autres matières énergétiques africains sont maintenant convoités par la Chine qui en a grandement besoin pour son développement. Mais les pays africains peuvent-ils se diriger rapidement vers le développement en acceptant le gagnant-gagnant que leur propose la Chine ? Mais le développement de l'Afrique ne viendra pas d'un miracle de l'extérieur, mais d'un changement de l'intérieur pour que les Africains prennent eux-mêmes leur sort en charge. Cela signifie un changement institutionnel pour libérer le potentiel des Africains. Dans son intervention lors de ce sommet, Sellal, qui a pris part à ce sommet en tant que représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exhorté les opérateurs économiques chinois et africains à saisir les opportunités d'affaires que leur offre ce Forum, les assurant notamment du soutien de l'Algérie dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Dans ce sens, il a assuré que les opérateurs économiques des deux régions "trouveront en Algérie le soutien et les facilités qu'ils sont en droit d'attendre d'un partenaire convaincu de la pertinence du choix de la coopération sud-sud et des perspectives prometteuses qu'elle recèle". A rappeler qu'en 2014, le volume du commerce sino-africain a dépassé les 220 milliards de dollars et les investissements chinois en Afrique ont dépassé les 30 milliards de dollars, soit une multiplication respective par 22 et 60 par rapport à 2000, date de la création du FCSA. En outre, la part du commerce sino-africain dans le commerce extérieur de l'Afrique est passée de 3,82 % à 20,5 % sur la même période, classant la Chine comme le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis 2009. Parallèlement, le nombre d'investisseurs africains en Chine a augmenté ces dernières années: les statistiques montrent que les investissements réalisés en Chine par les entrepreneurs africains ont totalisé 14,2 milliards de dollars fin 2012. Le 2e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, qui avait pour thème "L'Afrique et la Chine progressant ensemble : une coopération gagnantgagnant pour un développement commun", est le premier sommet de chefs d'Etat et de gouvernement du FCSA à se tenir en Afrique, la première édition ayant eu lieu à Pékin en 2006. Il s'agit du deuxième sommet de coopération Chine-Afrique (Focac) et du premier à se tenir sur le continent africain. Dans la déclaration finale de ce deuxième sommet Chine-Afrique, le président chinois, Xi Jinping, et 50 pays africains ont appelé à la résolution par les Africains des conflits en Afrique, dénonçant à mots couverts les ingérences étrangères. La Chine et l'Afrique sont « déterminées à trouver des solutions pacifiques aux conflits (...) et la Chine soutient l'Afrique dans ses efforts pour trouver des solutions africaines aux problèmes africains », selon la déclaration du sommet Chine- Afrique de Johannesburg. A ce titre, le dirigeant chinois a expliqué que des expériences communes et une aspiration partagée pour le développement commun ont créé une affinité naturelle entre les Chinois et les Africains. Il a répété qu'il appartient aux deux parties de maintenir et d'approfondir leur amitié de longue date. Il a souligné que les populations chinoise et africaine cherchent à réaliser leurs rêves respectifs, et que de part et d'autre, les stratégies de développement sont très compatibles. Xi Jinping a ajouté que les deux parties possèdent les besoins et les ressources pour étendre la coopération pour un développement commun. Pour ce, la Chine promet 60 milliards de dollars d'aide sous forme de prêts à l'Afrique. Un acte de générosité à laquelle les dirigeants africains s'attendaient le moins sachant que l'empire du milieu connaît une baisse de forme économique dont la conséquence a été la chute de 40% de ses investissements en Afrique. Avec cette importante enveloppe, c'est une dizaine de programmes dans les domaines de l'agriculture, de la lutte contre la pauvreté, de la production industrielle et autres qui seront financés. Pour le président chinois, "la Chine et l'Afrique doivent conjuguer leurs efforts, se faire confiance dans le respect mutuel sans aucune forme d'impérialisme". Les présidents africains sont émerveillés et séduits par cette attitude de la Chine. Robert Mugabe, le président en exercice de l'Union africaine (UA) voit cette générosité chinoise comme "un acte inédit". Selon le président zimbabwéen qui a serré avec empressement les mains de son homologue chinois, aucun "pays colonisateur n'a encore fait ce que fait la Chine pour le développement de l'Afrique". Il est à rappeler que la Chine devant les Etats-Unis, est le premier partenaire commerciale du continent africain. Longtemps exploités par les puissances occidentales qui ont encore un tant soit peu la mainmise sur les économies de leurs ex-colonies, le pétrole et les autres matières énergétiques africains sont maintenant convoités par la Chine qui en a grandement besoin pour son développement. Mais les pays africains peuvent-ils se diriger rapidement vers le développement en acceptant le gagnant-gagnant que leur propose la Chine ? Mais le développement de l'Afrique ne viendra pas d'un miracle de l'extérieur, mais d'un changement de l'intérieur pour que les Africains prennent eux-mêmes leur sort en charge. Cela signifie un changement institutionnel pour libérer le potentiel des Africains. Dans son intervention lors de ce sommet, Sellal, qui a pris part à ce sommet en tant que représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exhorté les opérateurs économiques chinois et africains à saisir les opportunités d'affaires que leur offre ce Forum, les assurant notamment du soutien de l'Algérie dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Dans ce sens, il a assuré que les opérateurs économiques des deux régions "trouveront en Algérie le soutien et les facilités qu'ils sont en droit d'attendre d'un partenaire convaincu de la pertinence du choix de la coopération sud-sud et des perspectives prometteuses qu'elle recèle". A rappeler qu'en 2014, le volume du commerce sino-africain a dépassé les 220 milliards de dollars et les investissements chinois en Afrique ont dépassé les 30 milliards de dollars, soit une multiplication respective par 22 et 60 par rapport à 2000, date de la création du FCSA. En outre, la part du commerce sino-africain dans le commerce extérieur de l'Afrique est passée de 3,82 % à 20,5 % sur la même période, classant la Chine comme le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis 2009. Parallèlement, le nombre d'investisseurs africains en Chine a augmenté ces dernières années: les statistiques montrent que les investissements réalisés en Chine par les entrepreneurs africains ont totalisé 14,2 milliards de dollars fin 2012. Le 2e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, qui avait pour thème "L'Afrique et la Chine progressant ensemble : une coopération gagnantgagnant pour un développement commun", est le premier sommet de chefs d'Etat et de gouvernement du FCSA à se tenir en Afrique, la première édition ayant eu lieu à Pékin en 2006.