L'officialisation de cette langue est perçue comme "une avancée symbolique et significative", allant, pour beaucoup, dans le sens du confortement de la cohésion sociale et de l'unité nationale. L'officialisation de cette langue est perçue comme "une avancée symbolique et significative", allant, pour beaucoup, dans le sens du confortement de la cohésion sociale et de l'unité nationale. C'est une consécration symbolique des luttes de plusieurs générations. Elle va dans le sens d'une demande citoyenne et populaire et surtout, elle mettra un terme à toutes les manoeuvres politiciennes autour d'elle. De ce fait, l'Algérie est gagnante dans cette affaire, puisqu'elle renforcera sa diversité culturelle et linguistique. Mais des parties à la pensée unique, qui exploitent la démocratie pour l'enterrer ensuite, en l'occurrence les islamo-conservateurs, viennent de sortir du bois, ce qui montre ainsi toute leur animosité pour cette culture millénaire et leur volonté à imposer leur vision de l'Algérie. Celle d'un pays islamo-conservateur, fermé aux origines et aux cultures du monde. Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD), est l'un des de ces partisans. D'ailleurs, les dispositions de l'avant-projet de loi portant révision de la Constitution notamment en ce qui concerne la définition de l'Etat algérien et l'officialisation de tamazight, n'étaient pas de son goût, tout en les critiquant dans un document de huit pages intitulé, lecture du projet de révision de la Constitution. Il a estimé que « Le préambule a provoqué une coupure entre l'Etat du 1er Novembre quand il indique qu'elle (la Constitution) garantit la liberté de tout individu dans le cadre d'un Etat démocratique et républicain ». Pour lui, cette manière de présenter les choses sert « une orientation laïque de l'Etat » et non l'Etat décrit dans la déclaration du 1er Novembre « qui parle d'un Etat algérien, démocratique, social, souverain dans le cadre des principes islamiques ». Abdellah Djaballah est revenu sur l'officialisation du tamazight et s'interroge sur les lettres avec lesquelles cette langue sera écrite. « Cette négligence est voulue et servira ceux qui appellent à ce que cette langue soit écrite avec l'alphabet latin. Si cela se produit, ça sera quelque chose de très grave contre la langue arabe », tranchet- il. Dans cet avant-projet de loi, le président du FJD voit également un « crime » : « La concentration de tous les pouvoirs entre les mains du président de la République (...) En réalité, il n'y a qu'un pouvoir, celui du président de la République », explique-t-il. Les amendements sont, dans leur majorité, simples et partiels mais touchent aux équilibres sociaux et nécessitent donc un référendum, selon lui. Abdellah Djaballah appelle le pouvoir à « arrêter cette grande mascarade ». C'est le même son de cloche de la part d'Abdelmadjid Menasra, dissident du parti islamiste MSP et fondateur du Front du changement dans un meeting organisé à Boumerdes. Il a indiqué qu'il est opposé à l'officialisation de tamazight en tant que langue officielle et il aussi exprimé son refus de la parité entre les deux sexes. La sortie de Menasra n'est pas un événement en ellemême. Elle renseigne sur les positions extrémistes, racistes, régionalistes et sexistes de la mouvance islamistes. Mais de loin, elle remet au goût du jour la lancinante question que doivent se poser les quelques démocrates laïcs algériens qui ont fait bloc uni avec les islamo-conservateurs algériens, tels que Saïd Sadi et le président du RCD. Menasra a bien dit que l'officialisation de tamazight "profiterait à la langue française". De ce fait, estime-t-il : "On s'oppose fermement à son officialisation". Et tant mieux, il n'a pas ce pouvoir. Aujourd'hui, il existe encore des esprits réfractaires, une posture dogmatique de même férocité par les représentants de l'islamisme-arabisme, et opposés, par "partisianisme", aux caractères latins de peur de rater le train du développement civilisationnel. La transcription de la langue amazighe est entre le marteau et les islamo-conservateurs. Le choix du caractère est idéologique. Ils souhaiteraient utiliser la transcription arabe. Ce choix est le fait d'Algériens (amazighophones et arabophones) fortement islamisés et arabisés mais aussi des milieux proches des sphères étatiques. Mais les chercheurs voient en la transcription latine l'avenir de cette langue. Et ce, pour des raisons purement scientifiques. Il est donc temps de trancher cette question de transcription pour permettre à la langue berbère d'avancer vers de nouveaux horizons, réconfortants et plus utiles. C'est une consécration symbolique des luttes de plusieurs générations. Elle va dans le sens d'une demande citoyenne et populaire et surtout, elle mettra un terme à toutes les manoeuvres politiciennes autour d'elle. De ce fait, l'Algérie est gagnante dans cette affaire, puisqu'elle renforcera sa diversité culturelle et linguistique. Mais des parties à la pensée unique, qui exploitent la démocratie pour l'enterrer ensuite, en l'occurrence les islamo-conservateurs, viennent de sortir du bois, ce qui montre ainsi toute leur animosité pour cette culture millénaire et leur volonté à imposer leur vision de l'Algérie. Celle d'un pays islamo-conservateur, fermé aux origines et aux cultures du monde. Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD), est l'un des de ces partisans. D'ailleurs, les dispositions de l'avant-projet de loi portant révision de la Constitution notamment en ce qui concerne la définition de l'Etat algérien et l'officialisation de tamazight, n'étaient pas de son goût, tout en les critiquant dans un document de huit pages intitulé, lecture du projet de révision de la Constitution. Il a estimé que « Le préambule a provoqué une coupure entre l'Etat du 1er Novembre quand il indique qu'elle (la Constitution) garantit la liberté de tout individu dans le cadre d'un Etat démocratique et républicain ». Pour lui, cette manière de présenter les choses sert « une orientation laïque de l'Etat » et non l'Etat décrit dans la déclaration du 1er Novembre « qui parle d'un Etat algérien, démocratique, social, souverain dans le cadre des principes islamiques ». Abdellah Djaballah est revenu sur l'officialisation du tamazight et s'interroge sur les lettres avec lesquelles cette langue sera écrite. « Cette négligence est voulue et servira ceux qui appellent à ce que cette langue soit écrite avec l'alphabet latin. Si cela se produit, ça sera quelque chose de très grave contre la langue arabe », tranchet- il. Dans cet avant-projet de loi, le président du FJD voit également un « crime » : « La concentration de tous les pouvoirs entre les mains du président de la République (...) En réalité, il n'y a qu'un pouvoir, celui du président de la République », explique-t-il. Les amendements sont, dans leur majorité, simples et partiels mais touchent aux équilibres sociaux et nécessitent donc un référendum, selon lui. Abdellah Djaballah appelle le pouvoir à « arrêter cette grande mascarade ». C'est le même son de cloche de la part d'Abdelmadjid Menasra, dissident du parti islamiste MSP et fondateur du Front du changement dans un meeting organisé à Boumerdes. Il a indiqué qu'il est opposé à l'officialisation de tamazight en tant que langue officielle et il aussi exprimé son refus de la parité entre les deux sexes. La sortie de Menasra n'est pas un événement en ellemême. Elle renseigne sur les positions extrémistes, racistes, régionalistes et sexistes de la mouvance islamistes. Mais de loin, elle remet au goût du jour la lancinante question que doivent se poser les quelques démocrates laïcs algériens qui ont fait bloc uni avec les islamo-conservateurs algériens, tels que Saïd Sadi et le président du RCD. Menasra a bien dit que l'officialisation de tamazight "profiterait à la langue française". De ce fait, estime-t-il : "On s'oppose fermement à son officialisation". Et tant mieux, il n'a pas ce pouvoir. Aujourd'hui, il existe encore des esprits réfractaires, une posture dogmatique de même férocité par les représentants de l'islamisme-arabisme, et opposés, par "partisianisme", aux caractères latins de peur de rater le train du développement civilisationnel. La transcription de la langue amazighe est entre le marteau et les islamo-conservateurs. Le choix du caractère est idéologique. Ils souhaiteraient utiliser la transcription arabe. Ce choix est le fait d'Algériens (amazighophones et arabophones) fortement islamisés et arabisés mais aussi des milieux proches des sphères étatiques. Mais les chercheurs voient en la transcription latine l'avenir de cette langue. Et ce, pour des raisons purement scientifiques. Il est donc temps de trancher cette question de transcription pour permettre à la langue berbère d'avancer vers de nouveaux horizons, réconfortants et plus utiles.