Le concours du 9e Festival national d'Ahellil à Timimoune a donné lieu à une concurrence serrée entre troupes participantes. Le concours du 9e Festival national d'Ahellil à Timimoune a donné lieu à une concurrence serrée entre troupes participantes. Se produisant devant un jury composé de choyoukh de l'Ahellil, de critiques et d'artistes, ces troupes polyphoniques, masculines et féminines, s'évertuent à gratifier l'assistance parmi le public adepte de ce patrimoine séculaire, de belles poésies puisées du terroir. Ces troupes se mesurent dans trois modes artistiques de l'Ahellil (Thrane, Lemserrahe et l'Ougrouti), et seront évaluées par le jury dans l'interprétation et l'harmonie, en plus d'autres facteur tels que les tenues traditionnelles et le maniement en solo des instruments de musique de tamdja (flute) et le bengri (instruments bicordes ou tri-cordes). La soirée de mercredi a donné lieu à une concurrence artistique entre les troupes de Tifaouet du ksar de Taourist, Tigourarine de Timimoune, El-Houda du Ksar de Taghouzi, Messabih du Ksar Hadj Belkacem, en plus des jeunes solistes Lahcene Omar et Babola Ahmed, qui ont été longuement ovationnés par le public. Approché par l'APS, le jury s'est, dans son évaluation préliminaire, félicité du niveau d'interprétation des poésies et du grand intérêt accordé par les associations et le public à ce genre de patrimoine immatériel, estimant que les efforts de sa préservation sont sur ‘‘la bonne voie''. Figurant parmi d'autres genres artistiques d'expression orale répandus dans le Gourara, l'Ahellil consiste en des rythmes spécifiques exécutés, généralement le soir, dans les lieux publics, lors de fêtes familiales ou de visites de mausolées de saints patrons de la région. Ce genre tire sa spécificité de la manière dont il est exécuté, à travers des chants polyphoniques interprétés par des participants, hommes et femmes, et chantant, dans un rythme spécifique, des poèmes portant sur des légendes, des louanges et des panégyriques, ont expliqué des chercheurs et anthropologues. S'agissant de la disposition de la scène de chant et de danse d'Ahellil, des hommes se dressent en forme de cercle, soit debout (Ahellil) soit assis (Tagrabet), au centre duquel "l'Abechniou" assurant le rôle de chef d'orchestre qui imprègne le rythme de l'interprétation lyrique, et le classement des morceaux poétiques qui sont repris et répétés par la chorale, de façon rythmée, en battant des mains dans une symbiose singulière. Le programme d'Ahellil se poursuivra jeudi soir par le passage des troupes Ithrane Gouraga de la culture et l'innovation, l'association Tifaouet du folklore local de la commune d'Ouled Aïssa, la troupe Diwane de la commune de Cherouine et celle d'El- Kasba pour la culture et l'innovation de la commune de Deldoul. Cette soirée Ahellil, l'avant-dernière du festival, sera aussi animée par les artistes Baza Mohamed et Kastali El- Hamel, deux spécialistes de l'instrument Tamdja. Se produisant devant un jury composé de choyoukh de l'Ahellil, de critiques et d'artistes, ces troupes polyphoniques, masculines et féminines, s'évertuent à gratifier l'assistance parmi le public adepte de ce patrimoine séculaire, de belles poésies puisées du terroir. Ces troupes se mesurent dans trois modes artistiques de l'Ahellil (Thrane, Lemserrahe et l'Ougrouti), et seront évaluées par le jury dans l'interprétation et l'harmonie, en plus d'autres facteur tels que les tenues traditionnelles et le maniement en solo des instruments de musique de tamdja (flute) et le bengri (instruments bicordes ou tri-cordes). La soirée de mercredi a donné lieu à une concurrence artistique entre les troupes de Tifaouet du ksar de Taourist, Tigourarine de Timimoune, El-Houda du Ksar de Taghouzi, Messabih du Ksar Hadj Belkacem, en plus des jeunes solistes Lahcene Omar et Babola Ahmed, qui ont été longuement ovationnés par le public. Approché par l'APS, le jury s'est, dans son évaluation préliminaire, félicité du niveau d'interprétation des poésies et du grand intérêt accordé par les associations et le public à ce genre de patrimoine immatériel, estimant que les efforts de sa préservation sont sur ‘‘la bonne voie''. Figurant parmi d'autres genres artistiques d'expression orale répandus dans le Gourara, l'Ahellil consiste en des rythmes spécifiques exécutés, généralement le soir, dans les lieux publics, lors de fêtes familiales ou de visites de mausolées de saints patrons de la région. Ce genre tire sa spécificité de la manière dont il est exécuté, à travers des chants polyphoniques interprétés par des participants, hommes et femmes, et chantant, dans un rythme spécifique, des poèmes portant sur des légendes, des louanges et des panégyriques, ont expliqué des chercheurs et anthropologues. S'agissant de la disposition de la scène de chant et de danse d'Ahellil, des hommes se dressent en forme de cercle, soit debout (Ahellil) soit assis (Tagrabet), au centre duquel "l'Abechniou" assurant le rôle de chef d'orchestre qui imprègne le rythme de l'interprétation lyrique, et le classement des morceaux poétiques qui sont repris et répétés par la chorale, de façon rythmée, en battant des mains dans une symbiose singulière. Le programme d'Ahellil se poursuivra jeudi soir par le passage des troupes Ithrane Gouraga de la culture et l'innovation, l'association Tifaouet du folklore local de la commune d'Ouled Aïssa, la troupe Diwane de la commune de Cherouine et celle d'El- Kasba pour la culture et l'innovation de la commune de Deldoul. Cette soirée Ahellil, l'avant-dernière du festival, sera aussi animée par les artistes Baza Mohamed et Kastali El- Hamel, deux spécialistes de l'instrument Tamdja.