Deux hommes munis d'une arme à feu, d'un couteau et d'une ceinture d'explosifs ont attaqué, vendredi 8 janvier, un hôtel de la station balnéaire égyptienne de Hurghada, sur la mer Rouge, à plus de 500 km au sud de la capitale égyptienne. Deux hommes munis d'une arme à feu, d'un couteau et d'une ceinture d'explosifs ont attaqué, vendredi 8 janvier, un hôtel de la station balnéaire égyptienne de Hurghada, sur la mer Rouge, à plus de 500 km au sud de la capitale égyptienne. Selon Nile TV, une télévision publique, cette attaque terroriste a été repoussée par les forces de sécurité, qui ont ouvert le feu. Les assaillants, qui étaient arrivés par la mer, ont été neutralisés. L'un a été tué et l'autre grièvement blessé. Le bilan restait incertain dans la soirée quant aux victimes de l'attaque, dont la nationalité n'était pas encore clairement établie. Selon un communiqué du ministère de l'intérieur, trois touristes auraient été légèrement blessés, tandis que des responsables des services de sécurité en évoquaient deux. La veille, un autocar transportant des touristes arabes israéliens près de l'hôtel des Trois pyramides, au Caire, avait été attaqué à la chevrotine et aux pétards. L'attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique dans un communiqué, vendredi. Les autorités égyptiennes, qui n'ont fait état d'aucune victime, ont décrit l'incident comme des faits de vandalisme. L'Egypte est le théâtre de plusieurs attentats depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi, en 2013. Ceux-ci visent essentiellement les forces de sécurité et sont revendiqués par des groupes djihadistes disant agir en représailles à la répression. Le 31 octobre, un Airbus A-321 de la compagnie russe Metrojet avait explosé en plein vol après avoir décollé de Charm El-Cheikh. La branche égyptienne de l'EI avait revendiqué l'explosion, et la Russie avait confirmé que la cause de l'accident était une bombe. L'Egypte nie toujours la thèse de l'attentat, sans doute de peur que le tourisme, pilier de son économie extrêmement fragile, ne s'effondre. Selon Nile TV, une télévision publique, cette attaque terroriste a été repoussée par les forces de sécurité, qui ont ouvert le feu. Les assaillants, qui étaient arrivés par la mer, ont été neutralisés. L'un a été tué et l'autre grièvement blessé. Le bilan restait incertain dans la soirée quant aux victimes de l'attaque, dont la nationalité n'était pas encore clairement établie. Selon un communiqué du ministère de l'intérieur, trois touristes auraient été légèrement blessés, tandis que des responsables des services de sécurité en évoquaient deux. La veille, un autocar transportant des touristes arabes israéliens près de l'hôtel des Trois pyramides, au Caire, avait été attaqué à la chevrotine et aux pétards. L'attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique dans un communiqué, vendredi. Les autorités égyptiennes, qui n'ont fait état d'aucune victime, ont décrit l'incident comme des faits de vandalisme. L'Egypte est le théâtre de plusieurs attentats depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi, en 2013. Ceux-ci visent essentiellement les forces de sécurité et sont revendiqués par des groupes djihadistes disant agir en représailles à la répression. Le 31 octobre, un Airbus A-321 de la compagnie russe Metrojet avait explosé en plein vol après avoir décollé de Charm El-Cheikh. La branche égyptienne de l'EI avait revendiqué l'explosion, et la Russie avait confirmé que la cause de l'accident était une bombe. L'Egypte nie toujours la thèse de l'attentat, sans doute de peur que le tourisme, pilier de son économie extrêmement fragile, ne s'effondre.