A l'appel du mouvement d'extrême droite Pegida, des milliers de personnes ont manifesté samedi dans plusieurs pays d'Europe contre "l'immigration de masse et l'islamisation" dans le cadre d'une journée européenne anti-migrants organisée sous le mot d'ordre "Forteresse Europe". A l'appel du mouvement d'extrême droite Pegida, des milliers de personnes ont manifesté samedi dans plusieurs pays d'Europe contre "l'immigration de masse et l'islamisation" dans le cadre d'une journée européenne anti-migrants organisée sous le mot d'ordre "Forteresse Europe". Dans plusieurs pays européens, dont la France, la République tchèque, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne et la Grande- Bretagne, des manifestations de protestation contre l'islamisation se sont déroulées samedi à l'appel du mouvement islamophobe Pegida. Des milliers de sympathisants de Pegida ont manifesté à Dresde dans le cadre d'une journée européenne antimigrants organisée sous le mot d'ordre "Forteresse Europe". Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l'ordre et les protestataires, qui ont scandé : "Migrants dehors !" A Dresde, ville allemande où vivent très peu d'étrangers mais qui est pourtant devenue le symbole de la xénophobie dans le pays, les manifestants pro-Pegida agitaient nombre de drapeaux et brandissaient des pancartes hostiles à la chancelière allemande Angela Merkel, au centre des critiques pour sa politique de main tendue aux migrants. De plus en plus d'Allemands souhaitent le départ de la chancelière. Dans le même temps, sur les pancartes des manifestants anti- Pegida, d'ailleurs beaucoup moins nombreux, on pouvait lire des slogans tels que "pas de place pour les nazis" ou encore "nous n'avons besoin ni de xénophobie, ni de démagogie, ni de Pegida". A Varsovie, plus d'un millier de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre l'accueil des réfugiés. A Prague, trois rassemblements anti-migrants ont réuni plus de 5.000 personnes, dont des députés et des représentants des administrations municipales. En parallèle, à peine plus de 400 Pragois ont défilé ce samedi pour exprimer leur soutien aux réfugiés et appeler à la tolérance, selon la police. Un rassemblement anti-migrants organisé par Pegida s'est aussi tenu à Calais, malgré l'interdiction formelle de la Préfecture. Idem pour Birmingham en Angleterre. Les analystes font remarquer que de la Suède à l'Italie en passant par l'Allemagne, la vague migratoire massive et la menace islamiste font progresser les partis populistes. L'Europe se retrouve divisée sur la question de l'accueil des réfugiés. Pegida, "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014, avait appelé le 23 janvier dernier à manifester dans 14 pays d'Europe samedi 6 février. Agences Dans plusieurs pays européens, dont la France, la République tchèque, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne et la Grande- Bretagne, des manifestations de protestation contre l'islamisation se sont déroulées samedi à l'appel du mouvement islamophobe Pegida. Des milliers de sympathisants de Pegida ont manifesté à Dresde dans le cadre d'une journée européenne antimigrants organisée sous le mot d'ordre "Forteresse Europe". Des échauffourées ont éclaté entre les forces de l'ordre et les protestataires, qui ont scandé : "Migrants dehors !" A Dresde, ville allemande où vivent très peu d'étrangers mais qui est pourtant devenue le symbole de la xénophobie dans le pays, les manifestants pro-Pegida agitaient nombre de drapeaux et brandissaient des pancartes hostiles à la chancelière allemande Angela Merkel, au centre des critiques pour sa politique de main tendue aux migrants. De plus en plus d'Allemands souhaitent le départ de la chancelière. Dans le même temps, sur les pancartes des manifestants anti- Pegida, d'ailleurs beaucoup moins nombreux, on pouvait lire des slogans tels que "pas de place pour les nazis" ou encore "nous n'avons besoin ni de xénophobie, ni de démagogie, ni de Pegida". A Varsovie, plus d'un millier de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre l'accueil des réfugiés. A Prague, trois rassemblements anti-migrants ont réuni plus de 5.000 personnes, dont des députés et des représentants des administrations municipales. En parallèle, à peine plus de 400 Pragois ont défilé ce samedi pour exprimer leur soutien aux réfugiés et appeler à la tolérance, selon la police. Un rassemblement anti-migrants organisé par Pegida s'est aussi tenu à Calais, malgré l'interdiction formelle de la Préfecture. Idem pour Birmingham en Angleterre. Les analystes font remarquer que de la Suède à l'Italie en passant par l'Allemagne, la vague migratoire massive et la menace islamiste font progresser les partis populistes. L'Europe se retrouve divisée sur la question de l'accueil des réfugiés. Pegida, "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014, avait appelé le 23 janvier dernier à manifester dans 14 pays d'Europe samedi 6 février. Agences