Angela Merkel, s'adressant aux quatre millions de musulmans d'Allemagne, a pris lundi le contre-pied des mouvements anti-immigration et déclaré que l'islam était une composante essentielle de la culture actuelle du pays. Angela Merkel, s'adressant aux quatre millions de musulmans d'Allemagne, a pris lundi le contre-pied des mouvements anti-immigration et déclaré que l'islam était une composante essentielle de la culture actuelle du pays. Au lendemain de la grande marche parisienne à laquelle elle a pris part aux côtés de François Hollande, la chancelière allemande a reçu lundi le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, et appelé au dialogue entre les religions. Le mouvement anti-immigration Pegida (Européens patriotes contre l'islamisation de l'Occident) bat le rappel de ses partisans chaque lundi soir pour des manifestations qui, voici une semaine, ont rassemblé dans plusieurs villes d'Allemagne des milliers de participants (ils étaient 18.000 à Dresde). Se présentant comme la chancelière de tous les Allemands, Angela Merkel a rappelé les propos de l'ancien président Christian Wulff, qui avait déclaré en 2010 que l'islam faisait partie de l'Allemagne, ce qui avait provoqué un débat vif dans l'opinion. "L'ancien président Wulff avait déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne. C'est vrai. Je suis de son avis", a dit Angela Merkel lors d'une conférence de presse aux côtés d'Ahmet Davutoglu, qui était présent lui aussi, dimanche après-midi, à la marche parisienne. Si les partisans de Pegida 18.000 lundi dernier dans les rues de Dresde, la manifestation contre le racisme, samedi dans la même ville, a rassemblé près de deux fois plus de participants. Angela Merkel a estimé lundi que son gouvernement faisait tout son possible pour garantir une intégration réussie des immigrants dans la société allemande, quelles que soient leurs religions. Elle a reconnu toutefois la nécessité d'un meilleur dialogue interreligieux, se félicitant que les musulmans aient publiquement rejeté les attentats de Paris. Au lendemain de la grande marche parisienne à laquelle elle a pris part aux côtés de François Hollande, la chancelière allemande a reçu lundi le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, et appelé au dialogue entre les religions. Le mouvement anti-immigration Pegida (Européens patriotes contre l'islamisation de l'Occident) bat le rappel de ses partisans chaque lundi soir pour des manifestations qui, voici une semaine, ont rassemblé dans plusieurs villes d'Allemagne des milliers de participants (ils étaient 18.000 à Dresde). Se présentant comme la chancelière de tous les Allemands, Angela Merkel a rappelé les propos de l'ancien président Christian Wulff, qui avait déclaré en 2010 que l'islam faisait partie de l'Allemagne, ce qui avait provoqué un débat vif dans l'opinion. "L'ancien président Wulff avait déclaré que l'islam faisait partie de l'Allemagne. C'est vrai. Je suis de son avis", a dit Angela Merkel lors d'une conférence de presse aux côtés d'Ahmet Davutoglu, qui était présent lui aussi, dimanche après-midi, à la marche parisienne. Si les partisans de Pegida 18.000 lundi dernier dans les rues de Dresde, la manifestation contre le racisme, samedi dans la même ville, a rassemblé près de deux fois plus de participants. Angela Merkel a estimé lundi que son gouvernement faisait tout son possible pour garantir une intégration réussie des immigrants dans la société allemande, quelles que soient leurs religions. Elle a reconnu toutefois la nécessité d'un meilleur dialogue interreligieux, se félicitant que les musulmans aient publiquement rejeté les attentats de Paris.