Nous "n'arrêterons pas notre mouvement tant que notre problème ne sera pas réglé. Jusqu'à la prise en charge de leur revendication, à savoir l'intégration sans condition". Tels sont les propos des enseignants contractuels. Nous "n'arrêterons pas notre mouvement tant que notre problème ne sera pas réglé. Jusqu'à la prise en charge de leur revendication, à savoir l'intégration sans condition". Tels sont les propos des enseignants contractuels. De son côté, le ministère de l'Education nationale campe sur ses positions. Même après la réunion de jeudi dernier entre la ministre de l'Education nationale,Nouria Benghebrit, au siège de son département avec les partenaires sociaux et les représentants des enseignants contractuels dans l'objectif de trouver une issue à la crise qui ébranle le secteur à moins de deux mois des épreuves du Bac. À noter que Benghebrit s'est remarquablement penchée avec ses hôtes sur le problème des contractuels, en appelant les partenaires sociaux à s'impliquer dans le but de trouver une solution en tentant de dissuader les contestataires en grève de la faim à Boudouaou de renoncer à leur action. "La Fonction publique a tranché sur la question". Les enseignants contractuels n'ont qu'à participer au concours derecrutement", a affirmé Benghebrit. Pour elle, certaines parties tentent "d'instrumentaliser politiquement la cause des contestataires en leur demandant d'attendre une décision politique de sorte que la contestation perdure". La ministre a rappelé aux partenaires sociaux qu'elle "cherchait souvent à faire bénéficier au secteur des acquis de la Fonction publique, dont son département bénéficie annuellement de postes budgétaires". Pour rappel, la "marche pour la dignité" a été lancée le 27 mars. Des centaines d'enseignants vacataires, partis de Béjaïa, devaient rejoindre Alger, à plus de 200 kilomètres de là. Ils ont marché pendant huit jours pour rejoindre Alger et demander leurs titularisations. Bloqués par les forces de l'ordre à 50 kilomètres de la capitale, les manifestants ont décidé de camper sur place et d'entamer une grève de la faim. Le problème avec les enseignants dits "vacataires", c'est que certains sont en poste depuis 10, voire 15 ans et ne sont toujours pas titularisés. Or, normalement, au bout de cinq ans d'expérience, ils doivent le devenir. En plus, pour le même travail, un enseignant contractuel gagne la moitié du salaire d'un permanent. À quelques petites semaines des examens de fin d'année scolaire le bras de fer entre les grévistes et la tutelle ne finit pas de causer des dégâts collatéraux aux élèves dans la poursuite de leurs études. Toutefois, sur ce long mouvement de grève qui a secoué l'école algérienne, les citoyens avec lesquels on s'est entretenu de leur quotidien, affirment que "la responsabilité engage les deux parties, en particulier le système qu'ils accusent de pousser l'école dans le gouffre. Et que c'est toujours le simple citoyen qui paye les conséquences et cette foisci, c'est le tour des élèves encore une fois". De son côté, le ministère de l'Education nationale campe sur ses positions. Même après la réunion de jeudi dernier entre la ministre de l'Education nationale,Nouria Benghebrit, au siège de son département avec les partenaires sociaux et les représentants des enseignants contractuels dans l'objectif de trouver une issue à la crise qui ébranle le secteur à moins de deux mois des épreuves du Bac. À noter que Benghebrit s'est remarquablement penchée avec ses hôtes sur le problème des contractuels, en appelant les partenaires sociaux à s'impliquer dans le but de trouver une solution en tentant de dissuader les contestataires en grève de la faim à Boudouaou de renoncer à leur action. "La Fonction publique a tranché sur la question". Les enseignants contractuels n'ont qu'à participer au concours derecrutement", a affirmé Benghebrit. Pour elle, certaines parties tentent "d'instrumentaliser politiquement la cause des contestataires en leur demandant d'attendre une décision politique de sorte que la contestation perdure". La ministre a rappelé aux partenaires sociaux qu'elle "cherchait souvent à faire bénéficier au secteur des acquis de la Fonction publique, dont son département bénéficie annuellement de postes budgétaires". Pour rappel, la "marche pour la dignité" a été lancée le 27 mars. Des centaines d'enseignants vacataires, partis de Béjaïa, devaient rejoindre Alger, à plus de 200 kilomètres de là. Ils ont marché pendant huit jours pour rejoindre Alger et demander leurs titularisations. Bloqués par les forces de l'ordre à 50 kilomètres de la capitale, les manifestants ont décidé de camper sur place et d'entamer une grève de la faim. Le problème avec les enseignants dits "vacataires", c'est que certains sont en poste depuis 10, voire 15 ans et ne sont toujours pas titularisés. Or, normalement, au bout de cinq ans d'expérience, ils doivent le devenir. En plus, pour le même travail, un enseignant contractuel gagne la moitié du salaire d'un permanent. À quelques petites semaines des examens de fin d'année scolaire le bras de fer entre les grévistes et la tutelle ne finit pas de causer des dégâts collatéraux aux élèves dans la poursuite de leurs études. Toutefois, sur ce long mouvement de grève qui a secoué l'école algérienne, les citoyens avec lesquels on s'est entretenu de leur quotidien, affirment que "la responsabilité engage les deux parties, en particulier le système qu'ils accusent de pousser l'école dans le gouffre. Et que c'est toujours le simple citoyen qui paye les conséquences et cette foisci, c'est le tour des élèves encore une fois".