Le dépit des Algériens par rapport à la photo du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, tweeté par le Premier ministre français, Manuel Valls, continue de se manifester avec véhémence. Le dépit des Algériens par rapport à la photo du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, tweeté par le Premier ministre français, Manuel Valls, continue de se manifester avec véhémence. Hier, en effet, c'est dans l'enceinte de l'APN que cette colère s'est exprimée. A l'occasion d'une séance plénière consacrée à l'adoption de trois projets de lois, des députés n'ont pas raté cette opportunité pour dénoncer la France et par ricochet, pour certains du moins, apporter un ferme soutien, au chef de l'Etat. Le député du Parti des travailleurs (PT), Ramdane Taazibt, a été le premier à ouvrir le feu sur la France suite à la publication, par son Premier ministre, de la photo dans laquelle le président Bouteflika apparait très fatigué. "Le Président est malade, cela on le sait déjà. Mais cette question concerne uniquement les Algériens" dira d'emblée le député du PT avant de s'en prendre, avec les termes les plus forts, à la France. "Quand ils profitaient des avantages et autres bienfaits du pays le président français, François Hollande, disait que le président Bouteflika se « porte bien »", a ajouté Taazibt qui faisait allusion aux nombreux contrats décrochés par les Français en Algérie dans les années passées. Il semblait dire que les Français n'ont pas obtenu de nouveaux contrats juteux et c'est ce qui expliquerait cette sortie politique du Premier ministre français, à travers la publication de cette photo sur son compte Tweeter au lendemain de sa visite à Alger et de l'audience accordée par le président Bouteflika. Allant plus loin dans sa critique, Taazibt a accusé certaines parties, la France et les Etats-Unis, particulièrement, de vouloir présenter des candidats qui leur sont inféodés lors de la prochaine élection présidentielle de 2019. "Nous on veut que le gouvernement soit algérien" dira, en guise de conclusion Taazibt qui a été applaudi par de nombreux députés. Lui emboîtant le pas, le président de la commission des affaires économiques a abondé dans le même sens en dénonçant "les atteintes portées aux institution du pays" en ne manquant pas aussi d'apporter son soutien au président Bouteflika. Cette affaire du tweet de Manuel Valls, rappelons-le, a suscité une levée de boucliers en Algérie puisque de nombreux acteurs de la scène politique nationale sont montés au créneau pour dénoncer cette action hostile. Colère contre la ministre de la Solidarité Sur un autre plan, la séance plénière d'hier a aussi connu un incident inédit. En effet, de nombreuses députées, toutes affiliées au FLN, ont quitté l'hémicycle pour exprimer leur colère contre la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem, qui a suppléé le ministre de la Justice, Tayeb Louh, en voyage à l'étranger. Selon les protestataires, la ministre s'est mal conduite avec des députées avant-hier lors d'une séance de la commission de la santé. Pour la députée Akila Rabhi, "la ministre a offensé des députées membres de cette commission". Selon certaines sources, la ministre, qui n'aurait pas apprécié d'être contrariée, s'est emportée en déclarant que "c'est un Parlement de coiffeuses". Après des conciliabules dans les couloirs de l'APN les protestataires ont fini par revenir à l'intérieur de l'hémicycle décidées à demander un point d'ordre pour dire tout haut leur dépit à la face de la ministre, mais le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, ne l'entendait pas de cette oreille puisqu'il a opposé une fin de non recevoir à cette demande. Mais le courroux des protestataires n'a pas baissé et selon certaines sources, elles comptent même saisir le secrétaire général du FLN sur cette question. Hier, en effet, c'est dans l'enceinte de l'APN que cette colère s'est exprimée. A l'occasion d'une séance plénière consacrée à l'adoption de trois projets de lois, des députés n'ont pas raté cette opportunité pour dénoncer la France et par ricochet, pour certains du moins, apporter un ferme soutien, au chef de l'Etat. Le député du Parti des travailleurs (PT), Ramdane Taazibt, a été le premier à ouvrir le feu sur la France suite à la publication, par son Premier ministre, de la photo dans laquelle le président Bouteflika apparait très fatigué. "Le Président est malade, cela on le sait déjà. Mais cette question concerne uniquement les Algériens" dira d'emblée le député du PT avant de s'en prendre, avec les termes les plus forts, à la France. "Quand ils profitaient des avantages et autres bienfaits du pays le président français, François Hollande, disait que le président Bouteflika se « porte bien »", a ajouté Taazibt qui faisait allusion aux nombreux contrats décrochés par les Français en Algérie dans les années passées. Il semblait dire que les Français n'ont pas obtenu de nouveaux contrats juteux et c'est ce qui expliquerait cette sortie politique du Premier ministre français, à travers la publication de cette photo sur son compte Tweeter au lendemain de sa visite à Alger et de l'audience accordée par le président Bouteflika. Allant plus loin dans sa critique, Taazibt a accusé certaines parties, la France et les Etats-Unis, particulièrement, de vouloir présenter des candidats qui leur sont inféodés lors de la prochaine élection présidentielle de 2019. "Nous on veut que le gouvernement soit algérien" dira, en guise de conclusion Taazibt qui a été applaudi par de nombreux députés. Lui emboîtant le pas, le président de la commission des affaires économiques a abondé dans le même sens en dénonçant "les atteintes portées aux institution du pays" en ne manquant pas aussi d'apporter son soutien au président Bouteflika. Cette affaire du tweet de Manuel Valls, rappelons-le, a suscité une levée de boucliers en Algérie puisque de nombreux acteurs de la scène politique nationale sont montés au créneau pour dénoncer cette action hostile. Colère contre la ministre de la Solidarité Sur un autre plan, la séance plénière d'hier a aussi connu un incident inédit. En effet, de nombreuses députées, toutes affiliées au FLN, ont quitté l'hémicycle pour exprimer leur colère contre la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem, qui a suppléé le ministre de la Justice, Tayeb Louh, en voyage à l'étranger. Selon les protestataires, la ministre s'est mal conduite avec des députées avant-hier lors d'une séance de la commission de la santé. Pour la députée Akila Rabhi, "la ministre a offensé des députées membres de cette commission". Selon certaines sources, la ministre, qui n'aurait pas apprécié d'être contrariée, s'est emportée en déclarant que "c'est un Parlement de coiffeuses". Après des conciliabules dans les couloirs de l'APN les protestataires ont fini par revenir à l'intérieur de l'hémicycle décidées à demander un point d'ordre pour dire tout haut leur dépit à la face de la ministre, mais le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, ne l'entendait pas de cette oreille puisqu'il a opposé une fin de non recevoir à cette demande. Mais le courroux des protestataires n'a pas baissé et selon certaines sources, elles comptent même saisir le secrétaire général du FLN sur cette question.